A Marseille, les bibliothèques ferment faute de personnel

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le 9 Oct 2014
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A Marseille, les bibliothèques ferment faute de personnel
A Marseille, les bibliothèques ferment faute de personnel

A Marseille, les bibliothèques ferment faute de personnel

Une bibliothèque ouverte tous les jours même le dimanche ? A l'heure où le ministère de la culture souhaite aider les collectivités locales à étendre leurs horaires pour faciliter l'accès à la lecture, la Ville de Marseille fait l'inverse. Depuis la rentrée, la municipalité réduit drastiquement les horaires de quatre des huit bibliothèques du réseau. En septembre, les "petites" bibliothèques du Panier, des Cinq-Avenues et de Castellane ont perdu un jour entier d'ouverture au public. Au Panier, le lieu est donc fermé trois jours sur sept. Celle de Bonneveine a également perdu six heures d'ouverture au public. Cette logique restrictive touche également l'Alcazar. Depuis trois mois, le service Lire autrement destiné aux déficients visuels est fermé faute de personnel pour le faire vivre.

Cette politique de peau de chagrin est symptomatique de l'extrême tension vécue dans ce service culturel depuis près de dix ans. Car cette brusque réduction de voilure a une cause unique : le déficit chronique de personnels. "Sans données précises, nous avons évalué ce manque à environ 40 personnes sur l'ensemble des sites, constate Raymond Romano, représentant CGT. La réponse de la direction est de réduire l'ouverture au public sur quatre des huit bibliothèques du réseau. Ce n'est pas une solution : la charge de travail reste la même et il y a une dégradation du service." 

Fusible à faire sauter

Une pétition a déjà rassemblé 400 signatures au dire des syndicats et une demande de rendez-vous est partie en direction de la nouvelle élue à la culture, Anne-Marie d'Estienne d'Orves. Cette dernière y a répondu positivement ce mardi en recevant une délégation syndicale de représentants CGT et de la FSU. De son côté, le syndicat Force ouvrière préfère limiter la communication sur ce sujet au comité technique paritaire qui siège ce jeudi. La perspective des élections professionnelles, en décembre, rend le syndicat majoritaire prudent ou stratégique selon les points de vue. Après la séance du comité technique paritaire, le syndicat a publié un tract faisant état d'une "cote d'alerte dépassée" dans les bibliothèques. Il fixe à 50 le nombre d'agents manquants et fait part de sa vigilance quant aux solutions "rapides" proposées par la Ville. 

Avant cela, en recevant les autres représentants syndicaux, ce mardi, l'élue était accompagnée du directeur des affaires culturelles, Sébastien Cavalier et d'un de ses adjoints. En revanche, le directeur actuel des bibliothèques, Christian Laget, était absent à cette réunion. Comme s'il incarnait déjà le fusible à faire sauter en cas de montée du courroux. En tout état de cause, c'est l'élue qui est montée en première ligne à sa place pour tenter de calmer les inquiétudes sans toujours y parvenir. "Pour la énième fois, une élue fraîchement arrivée nous a dit qu'elle avait besoin de faire de la prospective avant de prendre des décisions, regrette Catherine Roux une représentante du SDU-FSU. A chaque fois, on perd du temps et la situation se dégrade."

De son côté, Raymond Romano regrette l'absence de réaction de la Ville face à une carence ancienne et connue : "Depuis quelques mois, la direction générale des ressources humaines permet enfin l'accès aux postes ouverts à mobilité dans l'ensemble des services. Depuis juillet, les listes de postes vacants ont été mises en ligne sur l'intranet de la ville en quatre vagues successives. Aucune ne concernait les affaires culturelles." 

Jusqu'à Noël au moins

"Cette situation est provisoire, assure Anne-Marie d'Estienne d'Orves, jointe par nos soins. Elle est effectivement due à un manque d'effectifs qui ne nous permet pas d'accueillir les publics dans les meilleures conditions. Mais nous allons ouvrir une nouvelle vague de promotion interne qui devrait nous permettre de recruter quinze personnes dans les prochaines semaines. Une autre vague de recrutement toujours en interne permettra de revenir à une situation normale au mois de janvier, voire même pour les vacances de Noël." En revanche, l'élue à la culture qui revendique un parler clair ne s'étend pas sur les causes de ce manque chronique. "Vous savez c'est une question qui concerne tous les services de la ville", élude-t-elle.

Du côté syndical, on pointe pourtant les effets de la Réduction générale des moyens municipaux "qui consistait à ne pas remplacer les départs à la retraite comme dans la RGPP au plan national". A cela s'ajoute un certain nombre de "mobilités externes", c'est-à-dire des cadres qui ont quitté Marseille, lassés par le manque de moyens et l'ambiance délétère. "Il manque de tout mais en particulier des catégories B et C", reprend le bibliothécaire qui organise une réunion d'information syndicale ce jeudi. Cette carence en personnels avait d'ailleurs été soulignée par la chambre régionale des comptes dans le rapport qu'elle avait réalisée sur la commune de Marseille

Les effectifs ont été réduits de 14% en équivalents temps plein (ETP) entre 2007 et 2012. Au 1er janvier 2012, le service des bibliothèques employait 287 agents représentant 275 ETP, ce qui représente une baisse notable des effectifs totaux (324 agents pour 318,1 ETP au 1er janvier 2007).

Des robots pas suffisants

Dans sa réponse à la chambre, la Ville indique que "la mise en place de l'automatisation des fonctions de prêt et de retour va permettre de compenser la réduction d'effectifs". Cette position officielle n'est pas le discours tenu par l'élue près d'un an après la mise en service des automates : "Cela a permis de pallier ce manque mais pas suffisamment", reconnaît-elle aujourd'hui. Or, la chambre notait que Marseille était à la traîne en termes de personnels comme en termes d'amplitude d'ouverture.  

Les chiffres de l’observatoire de la lecture du ministère de la culture, le nombre de jours d’ouverture au public a été de 254 à Paris, 253 à Lyon et 222 à Marseille pour l’année 2010, soit approximativement l’équivalent d’un mois complet de fermeture en plus.

Le lecteur marseillais pourra se satisfaire en voyant la Ville s'appuyer désormais sur le réseau de l'Office central des bibliothèques (OCB) pour tenter d'améliorer la couverture de la ville. En effet, un accord a été passé avec ce réseau d'officines nées dans le giron des paroisses marseillaises et gérées par des bénévoles. Les usagers des bibliothèques municipales pourront accéder aux OCB de la Belle-de-Mai, des Olives et de la Valentine qui elle-mêmes bénéficieront de prêts de livres de la Ville. Une manière de filer au secteur privé ce que ce le service public n'arrive pas à faire ? "Il n'y a pas lieu de faire de polémique à ce sujet, pose Anne-Marie d'Estienne d'Orves. C'est pour nous une manière de couvrir l'ensemble de la ville et d'être présents dans des quartiers dont nous étions absents."

Notamment à la Valentine où l'ancienne usine Rivoire et Carret attend toujours d'accueillir des livres en plus des engins de nettoyage de la communauté urbaine. Une vieille revendication des habitants et une promesse politique jamais tenue. "Le projet n'est pas du tout abandonné, plaide l'élue, mais vous savez que c'est compliqué. En revanche, la bibliothèque de Saint-Antoine est sur la bonne voie. L'architecte a été choisi. Cela avance." Dans le rapport de la chambre régionale des comptes, elle était annoncée pour 2014/2015.

Actualisation : ajout le mardi 14 octobre à 18 heures 52, des citations du tract de Force ouvrière.

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Commentaires

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  1. Anonyme Anonyme

    Une diminution sur le prix des liseuses et un peu d’aide pour améliorer la mise en page numérique + la navigation web sur les liseuses, ça évitera la crise merci.

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  2. Maria Maria

    La Ville s’appuie sur l’Office Central des Bibliothèques? J’espère que les responsables de l’OCB boivent du petit lait, eux qui il y a quelques années alors que l’association, en difficultés financières et se voyant obligée de fermer nombre de ses locaux, demandait en vain l’aide de la Ville. Il y a 15 ans l’OCB dirigeait 60 bibliothèques de proximité sur tout le territoire marseillais avec le soutien de dizaines de bibliothécaires bénévoles parfaitement formées et compétentes car l’OCB assure sa propre formation. Quand les temps difficiles sont arrivés à cause de l’augmentation des loyers, des impôts et du prix des livres, l’OCB a failli fermer et n’a dû sa survie qu’à la pugnacité et à l’investissement des bénévoles. Aujourd’hui ce sont des associations de quartier comme l’OCB qui font vivre la culture à Marseille. Il était grand temps pour les élus de s’en apercevoir.

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  3. Anonyme Anonyme

    On ferme les bibliothèques et on finance l’agrandissement du stade de football… voilà la politique de l’UMP à Marseille, moins les habitants liront de livres et plus ils voteront UMP ou FN…

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  4. bonalors bonalors

    Y’a un truc qui cloche: le service publique de la mairie se réduit à peau de chagrin, tandis que nos impôts augmentent et atteignent des sommes records! Il faut vraiment aimer Marseille pour y rester….

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  5. Anonyme Anonyme

    sport, culture, lecture publique… la liste de la honte s’allonge et nos élus persévèrent (la soupe est tellement bonne)

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  6. Cyril Cyril

    Même si ça ne remplace pas complètement la section Lire Autrement, il existe à Marseille la bibliothèque sonore : http://www.bibliotheque-sonore-marseille.com/
    L’équipe de bénévole est très accueillante et réactive. Le fond de livre sonore est plutôt bien rempli et le système d’envoi/renvoi par la poste plutôt pratique pour ceux qui ont des difficultés de déplacement.

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  7. AMER AMER

    De toute façon, vu comme Gaudin détruit méticuleusement l’école publique, dans quelques années plus grand-monde ne saura lire à Marseille!
    Mieux vaut transformer tout de suite l’Alcazar en annexe du Vélodrome ou en nouveau centre commercial…et les petites bibliothèques de quartier en stands de tir.

    Finalement, c’est cohérent, tout ça. J’avais pas encore bien compris.

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  8. biblio biblio

    Excellent article, vous avez juste oublié de préciser un point important : devant l’incurie de la gestion de la ville et son incapacité à assurer un service correct de lecture publique, l’Etat refuse dorénavant de pourvoir en détachement un poste de conservateur d’Etat des bibliothèques. On en voit aujourd’hui le résultat.

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  9. leravidemilo leravidemilo

    La lecture publique est encore plus à la ramasse que l’école primaire et maternelle, voire que les piscines… Dans ce domaine,pourtant à la base du développement culturel (qui lui même conditionne largement les développements sociaux,économiques…),la différence avec les autres villes françaises est abyssale,et le retard doit se compter de l’ordre de deux ou trois décennies. La simple “comparaison” avec les médiathèques des villes voisines,et leur fréquentation effective, est vraiment cruelle (Aix,Arles,Gardanne…)Le problème, qui plus est,ne date pas d’hier et rien de sérieux n’a été entrepris,sur l’ensemble des mandats de Gaudin et de sa fabuleuse équipe ,pour commencer à rattraper ce retard : La seule construction de l’alcazar et les pseudo programmation d’équipements pour 2014-2015 dont les études semblent toujours “en cours”,ne donnent pas le change. Des possibilités de coopérations avec l’état ont été laissées en friche,notamment à l’époque des chartes villes lectures,le secteur associatif a été laissé,là aussi, à l’abandon… Lorsque l’on voit la situation réelle de l’action culturelle de cette ville,on ne peut s’empêcher de penser (et c’est bien mon cas) qu’un plan de rattrapage volontariste,massif,de la ville,avec une aide conséquente de l’état (fléchée,conditionnée,échéancée et contrôlée ) est indispensable. De ce point de vue,la candidature et l’attribution de la loufoque “”capitale” “européenne” de la “culture” n’étaient qu’une vaste opération politicienne d’enfumage et de communication à visée touristique,et surtout une grandiose occasion ratée pour que marseille ait une chance de rattraper le train du développement. En dehors du MUCEM (dont la création était décidée par chirac,7 ou 8 ans auparavant),et du musée du vieux marseille,nos infrastructures culturelles n’ont pas bougées et le retard pris continu à s’aggraver. La “deuxième” ville de france est depuis longtemps larguée par le peloton,le budget culturel appauvri,malgré le matraquage fiscal (au profit bien sur de P.P.P avec bouygues et autres vinci),et nombre de lieux culturels et de compagnies menacées.Et bien sur on attend toujours un bilan,une évaluation,si possible sérieuse et contradictoire, de cette grandiose cuvée.

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  10. sg sg

    Après des années d’éveil à la lecture en crèche, les bibliothèques n’ont pas repris leur partenariat cette année. Alors que toutes les études s’accordent pour dire que cette initiation précoce à l’objet livre, à la diction particulière et au vocabulaire varié, est un facteur important du développement. L’accès à la lecture pour tous est un enjeu important mais au vu du prix des livres, la collectivité doit jouer son rôle égalitaire.

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  11. Esgalduin Esgalduin

    Et en été, il faut être en congé pour emprunter un livre (fermeture à 18h et pas de samedi…), on est dans la continuité, tout simplement.

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  12. Zumbi Zumbi

    Abraham Lincoln disait : “Vous trouvez que l’éducation coûte cher ? Essayez l’ignorance.” Gaudin et ses Moraine et Tian appliquent le précepte à la lettre.

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  13. Trésorier Trésorier

    Je dénoterai dans les commentaires précédents en rappelant qu’avec les effectifs municipaux pléthoriques que nous payons, on devrait, si on est intelligent (là est le problème), on doit être capable de redistribuer en faveur de ce secteur.

    La suppression de la journée de carence n’a pas du améliorer les choses aussi.

    Avant de demander toujours de moyens et donc d’impôts, les services publics doivent se remettre en cause, se restructurer et améliorer leur organisation.

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  14. Anonyme Anonyme

    Jusqu’à Noël, mais pourquoi? Ne serzit-ce pas lié à des facilités horaires et autorisations d’absence accordées aux municipaux pour le vendredi aprës midi? “Occupez vous de vos enfants” a dit leur employeur….

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  15. Anonyme Anonyme

    Dans le même ordre d’idée, Guérini fait la même chose avec la culture: il a décidé de fermer une galerie d’Art à Aix qui fonctionne trés bien depuis des années. c’est soit-disant pour des raisons d’économies??? Après avoir distribuer selon Libération environ 350 millions d’euros de subventions aux communes lors des sénatoriales,qui va croire ça? il se dit au Conseil général que c’est pour d’autres raisons liées à la présence dans le personnel de cette galerie d’une certaine personne? Cela parait incroyable!! est ce que Marsactu a des infos à ce sujet?

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  16. JL41 JL41

    Dans certaines villes la bibliothèque s’appelle une médiathèque. Est-ce à dire qu’à Marseille elle ne prête que des livres, ou peut-on emprunter aussi de la musique, des films ou des cours de langue sur des supports numériques ?
    Les bibliothèques ont-elles une mission culturelle à Marseille, ou évoluent-elles comme leur fréquentation, en baisse ? Beaucoup d’entre-nous s’achètent ce qu’ils veulent et ne vont pas dans les bibliothèques, mais les bibliothèques ont un public dont le pouvoir d’achat est généralement plus faible. Il ne faut pas oublier ce public. Beaucoup d’entre nous préfèrent lire des livres imprimés, plutôt que sur une tablette ou l’écran d’un ordinateur. Si peu de gens lisent, qu’il ne faut pas oublier ceux qui le font et qui préfèrent emprunter un livre plutôt que de l’acheter.
    Si les bibliothèques ont moins de clients, c’est peut-être qu’elles ont peu évolué (voir le commentaire où la bibliothèque Méjanes d’Aix est évoquée), qu’elles sont peu ouvertes sur l’extérieur (voir le commentaire évoquant l’expérience d’aller vers les écoles) et que leurs horaires ne correspondent pas aux contraintes de ceux qui autrement les fréquenteraient.
    Dégarnir les effectifs des bibliothèques à mesure de la baisse de leur fréquentation n’a rien à voir avec une politique culturelle émancipatrice, qui manque à Marseille. Ecoles et bibliothèques, même combat !

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  17. marco13 marco13

    La ville veut faciliter l’accès à la lecture ?
    Je ferai un parallèle avec les pratiques de déplacement : si on veut que les modes actifs se développent, il n’y a qu’une solution c’est de décourager la facilité d’usage de la voiture.

    Pour la lecture, c’est pareil : arrêter de faire la promotion publicitaire pour des activités qui détournent de l’accès à la lecture : publicité pour des jeux vidéos, pour des téléphones, etc …

    Je reconnais que le pouvoir municipal est faible en la matière, tant la pression commerciale est forte et omniprésente. Comment faire pour que les gens ne passent plus 4 heures par jour devant la télévision ?

    On pourrait imaginer que la ville subventionne des lieux éventuellement mixtes, des cafés culturels, restaurant-salon de lecture (il en existe déjà), aménager des lieux de détente propices à la lecture, créer des lieux de dépôt de livres comme la Girafe, etc …

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  18. Anonyme Anonyme

    Mot clef Alcatraz ? Z’êtes sûrs de votre coup ?

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  19. Anonyme Anonyme

    Mot clef Alcatraz ? Z’êtes sûrs de votre coup là ?

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  20. Gaudin le clown préfère le curé au livre Gaudin le clown préfère le curé au livre

    Pendant que d’autres ouvrent les bibliothèques la nuit ( 1ère édition de la Nuit des Bibliothèques à Lille ce samedi 18 octobre 2014) Marseille n’est pas encore foutu d’ouvrir le jour …
    Faut il aller à Lille pour lire un livre !!!

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  21. piéton en colère piéton en colère

    Il fut un temps où dans un certain nombre de villes françaises, (Lyon, Nantes,…) les conseils municipaux comportaient un élu spécifique(souvent simplement conseiller municipal) chargé de la lecture publique qui avait ainsi une vision sur les équipements mais aussi aussi les associations . A ma connaissance, rien de pareil à Marseille et malgré la “priorité” affichée à un moment à l’illettrisme (avec quel élu ?)le “développement” est toujours au même point ! Mais cette nouvelle équipe municipale frappe fort en intégrant dans le réseau des bibliothèques OCB (rappelons cependant que certaines bibliothèques sont hébergées depuis longtemps dans des bâtiments municipaux )Il reste maintenant à retrouver les horaires perdus avec les bénévoles de ces bibliothèques et cela permettra peut-être d’ouvrir enfin l’Alcazar le dimanche !!! En tout cas, la mobilisation face à un tel recul est vraiment limitée…
    PS Alors que le Maire de Marseille est président de l’APHM, les livres destinées aux bibliothèques des hôpitaux (gérées là aussi par l’OCB) sont fournis par la Bibliothèque départementale des Bouches du Rhône…et toujours pas de projet d’ouverture de ces bibliothèques à l’extérieur…

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  22. JL41 JL41

    Hé oui, plus personne ne lit. Le bouquin de l’ancienne ministre Christine Boutin sur le parti démocrate chrétien paru en 2010 ne s’est vendu qu’à 38 exemplaires.
    « D’autres politiques ne vont pas non plus gagner beaucoup d’argent sur leurs œuvres littéraires. Paru plus récemment, le «Je ne me tairai plus», de Claude Bartolone, écrit avec une journaliste du Monde, n’a été vendu qu’à 268 exemplaires, en deux semaines. L’ouvrage de Delphine Batho écrit après sa sortie du gouvernement, «L’Insoumise», n’a été écoulé qu’à 715 exemplaires. Même échec pour le ministre des Finances Michel Sapin, malgré un travail indéniable pour soigner le titre, «L’Écume et l’océan», chronique d’un ministre du travail par gros temps, n’a conquis que 346 acheteurs en trois semaines. » : http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/couacs/2015/01/21/25005-20150121ARTFIG00377-le-bide-de-christine-boutin-en-librairie.php

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  23. freeway freeway

    Euh la grève à la bibliothèque de Bonneveine aujourd’hui, c’est dans toutes les autres bibliothèques du réseau aussi ? Le site est inaccessible en plus (ou alors le webmaster aussi est en grève ?).
    Et c’est quoi les revendications ? si c’est pour des horaires d’ouverture plus importants, ce serait cocasse.
    Ca donne envie de s’abonner à Kindle Unlimited ou Youboox, ça (on a déjà Deezer et Spotify pour écouter de la musique gratuitement sans avoir à emprunter de cds à la médiathèque).

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