Y aura-t-il encore des temps d’activités périscolaires à la rentrée ?
La Ville envisage de renoncer aux activités périscolaires dès la rentrée 2017 en revenant à la semaine de quatre jours. Si personne ne s'y oppose vraiment, un arrêt brutal ne serait pas si simple.
Y aura-t-il encore des temps d’activités périscolaires à la rentrée ?
“Papa, tu peux me désinscrire des TAP, c’est nul, j’veux plus y aller.” Il y a parfois des moments où l’actualité rencontre les attentes d’un enfant de cinq ans qui ne veut plus réaliser des pizzas en carton tous les jeudis après-midi. Ce lundi, l’adjointe aux écoles de la ville de Marseille, Danièle Casanova, n’y allait pas par quatre chemins en répondant à nos confrères de France Bleu Provence : “Si le décret d’application arrive d’ici trois semaines, on arrêtera tout” dès la rentrée 2017. C’était là une promesse du président Macron qui deviendrait concrète à Marseille.
Une position qu’elle réitérait auprès de Marsactu, ce mardi matin. “Effectivement, si l’Éducation nationale nous donne le feu vert en publiant un décret dans les semaines qui viennent alors nous mettrons tout en œuvre pour revenir à la semaine de quatre jours dès la rentrée de septembre”, explique l’ancienne directrice d’école en prenant soin de se retrancher derrière la décision ministérielle.
Si le nouveau ministre Jean-Michel Blanquer ouvre la voie à un retour à l’ancien rythme hebdomadaire, l’adjointe souhaite d’abord consulter les conseils d’école comme la Ville l’avait fait la première année de mise en place des temps d’activités périscolaires (TAP). Viendra ensuite une négociation forcément serrée avec les associations et fédérations d’éducation populaire qui assurent les TAP pour le compte de la Ville. “Ces associations assurent également les garderies du matin et du soir ainsi que les temps d’animation de la pause méridienne, elles ne perdront pas tout”, tente de déminer l’adjointe.
“Pas de vases communicants”
Une vision des choses qui ne satisfait pas pleinement le directeur de développement de l’IFAC, Vincent Gaveriaux : “Tout dépend des conditions dans lesquelles on organise la sortie du dispositif. Très clairement, pour une structure comme la nôtre, les TAP sont loin d’être la poule aux œufs d’or, bien au contraire. Mais cela ne peut pas être ‘on les enlève mais vous gardez le reste’. Nous avons fait des embauches pour encadrer les temps d’activités périscolaires. Il ne peut pas y avoir de vases communicants.” Les discussions risquent donc d’être plus serrées que l’adjointe municipale semblait l’envisager.
Du côté des parents d’élèves, le ton est clairement au soulagement. “Que la Ville le fasse, nous disons tant mieux, se réjouit Séverine Gil, présidente du Mouvement des parents d’élèves (MPE 13). Cela créait une inégalité selon les villes et une complexité pour les parents qui devaient trouver un moyen pour venir chercher leurs enfants le mercredi matin. Sans compter qu’avec le maintien de la semaine de 4 jours dans le privé, les enfants qui y sont scolarisés devenaient prioritaires pour les activités en centre aéré le mercredi. Là encore, c’était profondément inégalitaire.”
La représentante des parents d’élèves estime même qu’il serait préférable de revenir à la semaine de quatre jours et demi avec classe le samedi matin. “Je sais que cela dérange beaucoup de monde mais cela permet aux parents de rencontrer les enseignants et à ces derniers de mettre en place des choses qu’ils ne font pas le reste du temps.”
“Une majorité d’enseignants pour l’abandon”
Du côté des enseignants justement, le ton est aussi au soulagement. Vendredi, le principal syndicat d’enseignants du primaire, le Snuipp, a fait passer un questionnaire sur l’abandon du système et la mise en place d’un nouveau rythme. “Sans dévoiler les résultats qui sont encore en cours d’analyse, la tendance est très claire : les collègues sont majoritairement pour un abandon du rythme actuel sur cinq jours, explique Clair Billès, secrétaire départementale du syndicat. Et notre questionnaire a été rempli par 10 % du corps enseignant, autant dire qu’ils sont significatifs.”
La syndicaliste pointe l’état de fatigue des enfants comme des profs, le bouleversement des organisations familiales et la tension que cela crée au sein des écoles comme autant d’arguments qui militent pour l’abandon. La gestion de cette réforme par la mairie, irritée par ses conséquences budgétaires, contribue sûrement à cet unanimisme. Elle n’avait préparé la rentrée 2014 qu’au dernier moment, obligeant les parents à s’organiser par eux-mêmes pendant plusieurs “vendredis noirs” qui avaient donné lieu à des manifestations. Les effets de cette impréparation ont continué à se faire sentir de longs mois après, lorsqu’il a fallu trouver des associations – et du personnel formé – pour assurer les prestations.
Le ministre temporise
Du côté du ministère, la réflexion est loin d’être aussi arrêtée. Le nouveau ministre ayant à peine posé son cartable, il est difficile de trouver un interlocuteur pour expliquer la doctrine de Jean-Michel Blanquer sur le sujet. Lundi, au micro de RMC, il pointait clairement la rentrée 2018 comme un horizon tout en laissant la liberté aux collectivités locales de défaire les dispositifs en place et en appelant de ses vœux des concertations dès la rentrée 2017. Dans Le Monde, il évoquait des “concertations locales et des expérimentations – sur la base du volontariat – pour que chaque commune puisse trouver, avec les écoles, les parents d’élèves, ce qui lui paraît la meilleure organisation de la semaine”.
Dans les bureaux du ministère, le téléphone sonne longtemps avant de trouver un volontaire pour décrocher. La réponse y est évasive : “Rien n’est arrêté. In fine, ce sont les acteurs locaux, l’inspecteur d’académie et les représentants des collectivités locales qui arbitreront”. Or, la rentrée 2017 est préparée très en amont par ces services. Et le ministère prépare déjà une réforme jugée prioritaire : le dédoublement des classes en CP dans les écoles des réseaux d’éducation prioritaires dits REP+. À défaut de pousser les murs, une gageure à Marseille, la réforme prévoit d’ajouter du personnel pour doubler les profs dans chaque classe. Difficile d’y ajouter une nouvelle réforme du temps de travail des enseignants en plus.
À Marseille, selon Danièle Casanova les écoles REP sont au nombre de 209. Dans l’après-midi, le service presse de la Ville publiait un communiqué laconique :
“La ville de Marseille poursuit le travail engagé depuis plusieurs mois pour la préparation de la rentrée scolaire 2017, l’accueil des élèves de ses 444 écoles et leur inscription aux activités périscolaires.
Un nouvel aménagement de ces activités, et donc de l’ensemble du temps scolaire, dépendra des décisions qui seront prises par l’actuel gouvernement. Dès lors, une réflexion sera engagée quant aux modalités de leur engagement, par la ville de Marseille, en concertation avec le monde éducatif et dans le meilleur intérêt des élèves et de leurs parents.”
Il est donc urgent d’attendre.
Commentaires
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J’étais pour l’idée de réorganiser l’enseignement sur des journées plus courtes, avec un temps complémentaire quotidien confié à des structures d’animation qui auraient eu assez de visibilité sur du long terme pour développer des compétences et des emplois de qualité. Une réforme ambitieuse au service des enfants et pouvant stimuler le secteur de l’animation, à condition d’y mettre des moyens et de l’organisation. Mais avec le décret (hamon ?) qui a permis de supprimer une demi-journée au lieu de réduire les 4 journées trop longues, puis avec le sabotage organisé par Gaudin et Casanova, effectivement mes enfants seront soulagés de la disparition de tap au rabais encadrés par des jeunes ni qualifiés ni motivés, et on les comprend. Par contre, ma crainte c’est une fois de plus l’attitude de la ville de Marseille : on attend le décret qui nous libère des responsabilités qu’on ne veut pas assumer… Mais si le décret n’arrive pas avant la rentrée, la rentrée des tap ressemblera à quoi ? Avec des associations et des animateurs mis en sursis et une autorité organisatrice qui attend d’en être débarrassée, comment ne pas s’attendre à encore pire que l’année en cours ?
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Avec tous les “si” qu’implique un tel changement, la légendaire inertie de la Ville de Marseille, son peu d’intérêt notoire pour l’éducation, on peut supposer que c’est un coup de com’ gratuit. “vous voyez bien, on voulait le faire mais c’est l’Etat qui n’a pas sorti le décret assez vite”…
Gaudin est coutumier de ce genre de choses, il ne va pas se pourrir la vie avec des complications pareilles alors qu’il s’apprête à passer la main. On parie ?
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Il faut quand même remarquer que les tap ne fonctionnent pas si mal, et même plutôt bien, dans certaines communes, qui ont dès le départ “joué le jeu” et organisé les activités du mieux possible.
A marseille, évidemment, ça ne pouvait pas se passer comme ça….
Comme le signale “happy” plus haut, effectivement cette réforme était faite POUR les enfants….. mais dans notre ville, il y a longtemps que nos édiles incompétentes notoires dans le domaine scolaire, n’ont plus en tête de se préoccuper de nos enfants.
Et vu l’organisation, plutôt la désorganisation évidente dans certaines écoles des tap marseillaises, pas forcément plus mal de les supprimer pour soulager, enfants, parents et enseignants…..
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Bien sûr. Et Happy a bien raison de parler de sabotage : au milieu d’incompétence d’indifférence et de “je m’en fichisme” généralisés l’école publique aura été une compétence délibérément abandonnée par les municipalités Gaudin depuis 20 ans (comme le scandale rendu public l’année dernière l’a révélé). Qu’ils se débrouillent pour qu’il y ait du chauffage dans les classes cet hiver ce sera déjà pas mal.
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A l’autre bout 20 ans après : alors que nous avons une offre universitaire excellente, nous restons la ville de France où les jeunes font le moins d’études supérieures et restent le plus en galère… Merci Dingau !
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Les TAP étaient pourries à Marseille parce que Gaudin et Casanova ont joué le pourrissement. On en a bavé pendant 1 an et demi, et les TAP commencent à ressembler à quelque chose. En tout cas mon fils a retrouvé le sourire le jeudi soir et même si ce qu’ils font n’est pas dingue (compte tenu des moyens engagés c’est normal), ça le stimule.
Evidemment tout n’est pas parfait, mais c’est maintenant qu’il commence à fonctionner qu’on s’apprête à abandonner le dispositif, dans la précipitation, comme d’habitude. Pour moi il est effectivement urgent d’attendre, et de préparer les changements ensemble (enseignants, parents, mairie) sereinement pour 2018/2019.
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On ne peut que souscrire aux commentaires précédents. Cette nullicipalité va sauter sur l’occasion pour démonter ce qu’elle avait été une des dernières à mettre en place en France. Avec ces élus nous allons du pitoyable au pathétique (après les i, les p). En tout cas cela montre que l’incompétence et le j’m’enfoutisme n’empêchent pas d’ouvrir la bouche à tout propos pour justifier l’incurie (retour au i).
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Que la ville saute sur l’occasion pour se débarrasser d’un “fardeau” qui lui paraît aussi inutile que l’entretien des écoles, elle serait dans le rôle auquel elle nous a habitués depuis deux décennies.
Ce qui me paraît, dans cette affaire, le plus gênant, c’est le retour à la semaine de quatre jours : la semaine la plus courte dans l’année scolaire la plus courte en Europe, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose pour les gamins – je suis même sûr du contraire. Si l’on veut que l’école aggrave les inégalités sociales au lieu de contribuer à les réduire, c’est ça qu’il faut faire… Il y a eu assez de travaux sur les méfaits de cette semaine réduite pour que je m’étonne que le gouvernement envisage de la maintenir telle quelle.
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J’abonde dans le sens du commentaire ci-dessus et celui de Court-Jus. C’est exactement ça, ça a été pourri pendant 1 an et demi, et aujourd’hui ça ressemble enfin à quelque chose. Et ils vont tout démolir à nouveau ?
Alors même que dans certaines écoles, la mise en place des TAP a vu la destruction du très bon tissu associatif préexistant, la mairie ayant imposé une “clause de non concurrence”.
Quant à la semaine de 4 jours… sa mise en place relevait d’un bourrage de crâne médiatico-politique orchestré par le grand spécialiste de ce genre de “politique”, Sarkozy.
Qui a déjà, honnêtement, rencontré un enfant plus fatigué d’aller à l’école le mercredi matin plutôt qu’à la garderie/centre aéré/activités/etc. ?
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Je ne suis pas du tout sur votre ligne:
-en maternelle, c’est clairement plus fatiguant pour eux
-la semaine de 4 jours et demi hors samedi oblige les parents qui travaillent tous deux du lundi au vendredi à trouver des solutions plus ou moins hasardeuses pour le mercredi à 11h30 … à moins que l’école soit couverte par un centre aéré ce qui n’a rien d’évident à Marseille (la mairie n’y est pas obligée…) et quand il existe, du coup, on a pas vraiment le choix (activités, tarifs) et plus de place garantie ailleurs pour les vacances
-la plupart des animateurs ont des contrats de 3h par semaine , disons 6 sur deux écoles mardi/jeudi avec un “public” peu volontaire … ça ne les fidélise pas beaucoup alors si en plus ça traine encore un an, on va finir avec les moins motivés des BAFA … et ce sont les enfants qui trinqueront !
La vraie réforme ambitieuse est une semaine sur 5 jours, entièrement gérée parl’éducation nationale, garante d’un suivi et d’une harmonisation nationale, avec “en gros” de l’académique le matin et du culturel/sportif/civique l’après-midi. A Marseille c’est la seule façon de ne pas finir lésés par rapport au reste du pays.
Mais pour cela il faut investir … dans notre jeunesse
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Si ce qui nous préoccupe est l’intérêt des enfants, alors revenons à la semaine de 5 jours avec le samedi matin. 5 matinées de travail avec une pause le mercredi, c’est ce qu’il y a de mieux pour favoriser les apprentissages. Mais quand Sarkozy a supprimé le samedi matin, je ne me souviens pas d’avoir vu ou entendu beaucoup de protestations, ni du côté des profs, ni du côté des familles…
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C’est le principe même des réformes démagogiques : à court terme, tout le monde en est content, et personne ne réfléchit trop ni à la facture finale ni à ceux qui devront la payer. Et ici, cerise sur le gâteau, les victimes n’ont même pas le droit de vote…
Pendant ce temps, quelques esprits éclairés appellent l’Education Nationale à préparer les métiers de demain plutôt que ceux de 1990, et à prendre en compte les enjeux démocratiques du monde hyper-“technologisé” dans lequel nos enfants vivront : http://www.usine-digitale.fr/article/si-l-education-nationale-ne-change-pas-nous-allons-au-devant-d-un-grave-probleme-democratique-laurent-alexandre.N541534
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@Electeur du 8ème
S’appeler “usine digitale” (relatif au doigt) pour signifier “usine numérique” en bon français, diminue d’entrée la crédibilité de la publication :o))
Sur le fond je ne suis pas très convaincu par les propos du médecin, qui doit s’alarmer à juste titre que son métier soit remplacé par un ordinateur (google y travaille activement https://research.google.com/teams/brain/healthcare/) …
Mais suivons ce docteur dans son discours:
En prenant comme référence la cas du jeu d’échecs, ou de GO, la machine a déjà dépassé les plus doués des hommes en performances depuis quelques temps … il me semble que seul son prix l’empêche d’effectuer le “grand remplacement”: les “géants américains” préfèrent encore payer des “ubérisés” 3 cents la tache (http://www.econum.fr/microtravail/) pour apprendre à ses IA à effectuer des traductions ou à reconnaître des images, que d’utiliser une autre IA ou un expert formé suivant les principes de notre docteur.
A mon avis, plus que les lacunes de l’école, c’est le manque de volonté de l’Europe (lobbies nord-américains ?) qui l’empêche de créer un Airbus de la micro-électronique ou de l’informatique. Les géants sont tous soutenus activement par leur Etat d’une manière ou d’une autre (subvention, renseignement économique, …). On a bien un Philips qui survit, mais on a tout de même laissé mourir Nokia au démarrage de l’ordi-phone !
Ensuite, puisque l’IA est plus performante et soutenue par de gros sponsors, elle a déjà gagné la partie sur le long terme. A moins que l’Homme n’utilise la génétique pour créer un sur-homme OGM qui serait peut-être même bio-mécanique! D’une façon ou de l’autre, la prochaine étape est surtout de se préparer à ne plus “travailler” qu’à ne pas perdre le contrôle des IA, potentiellement en mutant volontairement. Car une IA aura tôt fait de découvrir que ce qui menace le plus l’équilibre global du monde (et donc son efficacité/rendement à long terme) c’est l’homme (telle HAL dans 2001 l’odyssée de l’espace).
Est-ce que cette hyper-spécialisation du travail au contrôle des IA pourra employer tout le monde ? Cela parait difficile à concevoir.
Combien de temps les super-spécialisés de l’IA (et leurs actionnaires) seront protégés par les brevets (déjà peu valables en Chine) ou le “droit de propriété” en creusant toujours plus les écarts entre “riches” et “pauvres” ?
Je ne rejoins le docteur que sur un point, il faut rester sur l’enseignement des fondamentaux “tête bien faite”: logique, autonomie, esprit critique, vie saine, civisme, “humanités”, … et pourquoi pas les principes de M Freinet (https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dagogie_Freinet) au départ par l’éducation nationale, puis que l’entreprise prenne sa part de formation pour cibler au mieux son époque et assure le côté “tête bien pleine”…
Quand à deviner ce qui attend vraiment nos enfants, cela devient de plus en plus difficile…
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Marseille discute, Nice agit:
http://www.lepoint.fr/societe/nice-demande-a-revenir-des-septembre-a-la-semaine-de-4-jours-dans-ses-ecoles-01-06-2017-2131963_23.php
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On voit pour quels motifs :
“A Nice, le maire estime au contraire que la réforme des rythmes a fatigué davantage les enfants et “bouleversé le tissu associatif local”, pénalisant notamment les écoles de ski du Mercantour. ”
Je vous rejoins quand vous dites cela :
“La vraie réforme ambitieuse est une semaine sur 5 jours, entièrement gérée par l’éducation nationale, garante d’un suivi et d’une harmonisation nationale, avec « en gros » de l’académique le matin et du culturel/sportif/civique l’après-midi. A Marseille c’est la seule façon de ne pas finir lésés par rapport au reste du pays.
Mais pour cela il faut investir … dans notre jeunesse”
La semaine de 4 jours en est tout à fait l’opposée…
Et qui a bataillé pour tuer dans l’oeuf, non sans succès, la réforme des rythmes scolaires ?
Ça commence par Jean-Claude, ça finit par Gaudin.
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