PLU de Marseille : la concertation qui mérite plus
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Le PLU pourrait être une belle occasion de limiter la place de la voiture et d’éviter de manger les espaces libres avec de l’habitat pavillonaire qui n’est pas à la hauteur des besoins en logement. Densifier pour économiser l’espace et développer l’espace public pour les piétons et les vélos. Voilà qui nous changerait de la politique des bagnoles sur les trottoirs.
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Merci pour cet article de fond sur un sujet trop ignoré (notamment par vos confrères de la presse écrite) et pourtant ô combien important, puisqu’il s’agit de savoir “à quelle sauce nous allons être mangés” à l’avenir.
En palliant aux carences de la presse professionnelle, et à celles de la municipalité, vous faîtes œuvre(une fois de plus) d’utilité publique.
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Je suis tout à fait d’accord avec Chevalier Blanc, mais la voiture reste omniprésente à Marseille et de plus en plus sur les trottoirs, les places publiques ou les voies de tram, quand on voit que l’Esplanade de la Major qui devait être un “espace de détente et de promenade” est devenu un parking où les voitures côtoient dangereusement les minots qui vont jouer sur le mini terrain de sport, alors que pourtant ce quartier affiche la plus grande densité de policiers de tout Marseille…
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Le territoire de Marseille est socialement très fragmenté et cela constitue le principal challenge de future PLU, qui identifie les principaux enjeux mais n’apporte pas les réponses pour les résoudre. Marseille est historiquement marquée par une frontière Nord / Sud que les politiques de construction et d’attribution du logement social ont encore contribué à renforcer depuis les années 1960 et le contexte local du logement social se caractérise par un marché très tendu : forte pression de la demande, précarisation des candidats et des locataires, insuffisance quantitative et qualitative de l’offre de logements sociaux et forte différentiation du parc entre des cités très stigmatisées dans les arrondissements du Nord de Marseille, des « beaux quartiers » d’habitat social au sud et dans le centre. Ce point est critique et il n’est pas traité.
Mais, voyons un peu ce qui s’est construit à ce jour à Marseille:
· des logements sociaux transformés en grande partie en foyers de délinquance et de vandalisme, générateurs sur le plan social d’une désespérance sans issue, situation pire que celle qui existait du temps des taudis que ces logements sont supposés avoir remplacé;
· des programmes de logements à l’intention de la classe moyenne, véritables merveilles d’uniformité, privés à tout jamais de la possibilité d’évoluer vers une vie urbaine;
· des programmes de luxe qui atténuent, ou du moins tentent d’atténuer, leur manque de caractère ; des centres administratifs que tout le monde fuit.
Le débat sur le stationnement en centre-ville relève d’un choix politique. Il doit se fixer ses objectifs et chercher les moyens de les atteindre. La viabilité économique de l’offre de stationnement doit ensuite, être aménagée dans le respect de ce choix. Souhaite-t-on une réelle mixité de riverains au centre-ville ? Souhaite-t-on apaiser les espaces publics et les rues des zones denses en y réduisant le stationnement et la circulation ?
Un exemple est donné par Paris qui interdit la création de parking sur les projets neuf ou de réhabilitation inférieurs à un certain seuil de surface. Nous devons je pense nous orienter dans cette direction.
· Cela signifie que l’offre de stationnement en surface doit être considérablement réduite et que ce qui reste doit être totalement payant.
· Cela signifie aussi que l’offre de stationnement souterrain en centre-ville doit être orientée sur ces nouvelles priorités politiques.
· Favoriser le stationnement des riverains avec des locations bon marché permettant à ces derniers de ne pas utiliser leur véhicule en temps ordinaire.
· Avoir une offre tarifaire pour les autres usagers cohérente entre les différents parkings pour créer une progressivité dissuasive d’accès au centre-ville en voiture (schématiquement : de plus en plus cher, plus on se rapproche du centre)
Plus largement développer les offres de parkings périphériques de dissuasion en liaison avec les transports en commun.
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consterné par la pauvreté sinon l’absence de réflexion préalable aux orientations d’aménagement du secteur de la Nerthe. Entasser des conteneurs hors de toute emprise portuaire et toute efficacité de la chaine logistique, au mépris des orientations du Grenelle,
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Dans toute la moitié Sud de Marseille, on continue de construire n’importe comment, sans vue d’ensemble, sans projet, sans adapter la voirie, sans adapter les transports en commun.
Résultat : de plus en plus d’encombrements dans les rues, en particulier par beau temps.
Et le bétonnage de l’emplacement de l’ancienne usine Legré-Mante, à la Madrague, va encore en rajouter.
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Vous avez tout à ,fait raison Marius Essayer de parler d’aménagement du territoire ,de priorités aux bétonneurs et boutiquiers qui dirigent cette ville et ne voient pas plus loin que leur tiroire caisse ? Actuellement le débat : c’est faut-il armer la police municipale ? Pourtant la priorité de l’ institution doit être de fluidifier le trafic sur la voie publique avant de tenter de faire concurrence à la Police nationale !Le citoyen , qui est contraint de prendre sa bagnole pour palier aux déficiences des transports en commun observe qu’aux points névralgiques :travaux somptuaires sur le Vieux Port,carrefour Garibaldi Canebiére Cour Lieutaud ,Rond Point du Prado on ne voit jamais un policier municipale réguler le trafic aux heures d’embouteillages !D’où perte de temps ,pollution ,surconsommation de carburant Mais ils s’en foutent ils ont chauffeurs et véhicules de fonctions que nous payons
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et si l’on sécurisait les parkings des terminus de métros et tram ? il y aurait moins de bagnoles en ville ,on pourrait respirer et surtout cela permettrait de créer des emplois dans cette ville au chômage galopant ….
Cette idée que des milliers d’entre nous ,”simples marseillais pas élus” soufflent de temps à autre doit être trop sensée pour être retenue …amen …
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