Nicolas Binet : “à Marseille, on pense toujours que l’habitat relève de l’initiative privée”

Interview
le 15 Oct 2020
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Jusqu'au printemps dernier, Nicolas Binet était directeur de l'opérateur qui pilotait les chantiers de rénovation urbaine dans les cités marseillaises. Pour Marsactu, il revient sur ce que ces opérations racontent de la ville et de la lenteur de sa transformation.

Nicolas Binet : “à Marseille, on pense toujours que l’habitat relève de l’initiative privée”
Nicolas Binet : “à Marseille, on pense toujours que l’habitat relève de l’initiative privée”

Nicolas Binet : “à Marseille, on pense toujours que l’habitat relève de l’initiative privée”

L'enjeu

Pendant 11 ans, Nicolas Binet a piloté 14 projets de rénovation urbaine. Dans un ouvrage cosigné avec Yves Laffoucrière, il fait le bilan d'une double décennie de transformation de la ville.

Le contexte

Six ans après son lancement, le nouveau programme de rénovation urbaine n'a toujours pas démarré à Marseille. Pourtant il concerne les plus grandes cités du nord et de l'est de la ville.

Ce jeudi, le conseil métropolitain devait examiner quatre conventions permettant d’enclencher les grands travaux du Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU) à Marseille. Lancé en 2014 pour un terme fixé à 2030, il n’avait encore donné lieu, à Marseille, à aucun lancement de chantier jusqu’ici. Aucun des contrats prévus, engageant l’État, les collectivités et les bailleurs, n’a encore été signé. Finalement, les programmes de rénovation urbaine de la Castellane, de Saint-Barthélémy, de Malpassé et d’Air-Bel ne seront pas votés ce mois-ci. Sans que l’on sache vraiment ce qui justifie ce nouveau délai.

La rénovation urbaine est devenue un des obstacles dans le tango chaloupé qui débute entre la nouvelle équipe municipale de gauche et celle de droite toujours à la tête de la métropole. Par la bouche de l’adjointe à l’urbanisme Mathilde Chaboche, en conseil de territoire, les élus marseillais ont redit qu’ils souhaitaient être pleinement associés à ces programmes qui transforment la ville, à commencer par les grandes cités.

Lire notre article sur le nouveau front d’opposition ouvert par Samia Ghali sur cette question.

Homme discret, Nicolas Binet a longtemps été à la tête de l’outil partenarial qui mettait en œuvre les 14 projets marseillais en cours. Le groupement d’intérêt public Marseille rénovation urbaine (MRU) n’existe plus depuis le 1er janvier 2020. Son directeur a pris sa retraite quelques mois plus tard. La rénovation urbaine a été rangée dans la grande boite à outils de la métropole, sans plus de visibilité sur la stratégie à la fois politique et opérationnelle à venir.

Au printemps 2020, Nicolas Binet est parti sur la pointe des pieds. Il revient aujourd’hui avec un livre écrit à quatre mains avec Yves Laffoucrière, directeur général de 3F, une des grandes entreprises sociales de l’habitat. La vie plus Belle ? (éditions de l’Aube) est un “retour sur vingt ans de rénovation urbaine”. “Ce n’est pas une monographie sur Marseille”, comme le précise Nicolas Binet. Marseille y sert de fil rouge, révélateur ou laboratoire, celui d’une ville qui tente de se réinventer à partir des erreurs du passé. Pour Marsactu, il revient sur ces 11 ans et ces 14 projets de rénovation urbaine qui continuent de faire pointer les tours aux quatre coins de la ville.

Vous avez piloté les 14 premiers projets de rénovation marseillais et initié une seconde génération dont certains ont déjà démarré comme à La Castellane. Entre les anciens et les nouveaux où en est-on ?

Nous sommes sur des projets de longue haleine. Dans les conventions, on affiche à tort que ces projets doivent être menés sur 5 ans, alors qu’ils se réalisent sur 10 ou 15 ans. Cela correspond à un investissement considérable d’1,1 milliard d’euros pour lesquels 98 % du premier programme est achevé. Souvent de nouveaux projets sont nés sur les mêmes territoires que les premiers, ce qui donne l’impression qu’ils sont toujours en travaux. Par ailleurs, d’autres projets du nouveau programme de rénovation urbaine (NPNRU) ont démarré alors qu’aucune convention n’a été signée. C’est le cas de la Castellane notamment où les travaux ont débuté en opération isolée.

Mais pourquoi les projets déjà validés par l’agence nationale de rénovation urbaine n’ont pas encore été votés par la métropole ?

Je ne peux pas répondre à cette question. Je ne suis plus en poste depuis le printemps. Il est évident que les élections et la COVID ont bouleversé les calendriers et que ces projets sont très lourds à monter entre l’Etat, l’ANRU, les Collectivités et les bailleurs sociaux.

Êtes vous inquiet du manque d’intérêt des élus, du manque de “portage” politique pour ces questions ?

Oui, je suis inquiet. Mais j’ai surtout la conviction que ces projets singuliers doivent être menés par une équipe singulière, autonome. Il faut donc un opérateur dédié pour impulser les projets, coordonner les acteurs. La création de la métropole a laissé penser que parce que c’était un établissement public de coopération intercommunale de qualité supérieure tout allait se résoudre. Cela n’est pas aussi simple.

Un exemple de contraste entre nouveaux et anciens logements sociaux.

Mais, concrètement, quelles sont les cités dont la rénovation est finie ?

Il y a les Créneaux (15e), Saint-Paul (14e), la Soude- Les hauts de Mazargues (9e)… Parmi les plus anciens, la cité Saint-Joseph est toujours en travaux et Plan d’Aou également, même s’il s’agit là de travaux hors convention. Mais le pôle multimodal de transports de Saint-Antoine, inscrit au projet, n’est toujours pas créé. Le fait qu’il y ait toujours des travaux n’est pas négatif en soi. C’est même bon signe. C’est le jeu classique d’une ville qui se construit, évolue. Une ville qui ne bouge pas pendant 30 ans, là, c’est mauvais signe. Au Plan d’Aou, par exemple, se réalisent aujourd’hui des opérations d’accession à la propriété qui indiquent bien que le projet de rénovation a servi d’amorçage, ce qui est une de ses fonctions.

À l’inverse, aux Créneaux, les quatre tours sont tombées et rien ne les a remplacées. Samia Ghali s’indignait récemment que le pôle d’activités et l’extension du cimetière n’ont jamais été réalisés.

Elle a tout a fait raison et parfaitement tort. Nous avons fait le boulot et tout ce qui était inscrit dans la convention a été fait. Nous avons livré un terrain libéré de ses immeubles, relogé ses habitants dans de nouveaux immeubles, dont certains juste à côté. On ne réalise pas de l’immobilier d’entreprises en claquant des doigts. C’est aussi une évolution normale de la ville que de laisser des terrains en friche, un certain temps.

Mais la démolition de ces immeubles comme d’autres ailleurs n’est pas toujours comprise par les habitants et les militants associatifs, car on manque de logements sociaux.

De nombreux facteurs justifient ces démolitions. Il y a d’abord des considérations urbanistiques. Il existait des cités totalement repliées sur elles-mêmes, avec des plans-masses en escargot, conçus selon la vision mégalomaniaque d’une cité qui vit sur elle-même avec ses commerces, ses services… Or, ces cités qui se suffisaient à elles-mêmes sont devenues des lieux de marquage social et de relégation. C’est l’exemple parfait de la Castellane, une cité de 1200 logements, gérés par trois sociétés HLM, sur un terrain toujours propriété de celles-ci, avec une entrée qui se fait au pied d’une tour de 18 étages et une sortie par un porche d’immeuble de quatre mètres de haut sur six mètres de large. C’est une configuration urbaine qui ne favorise pas l’émergence d’une ville sûre et agréable à vivre. Il y a aussi des immeubles que les demandeurs de logements rejettent, même en période de forte pression de la demande. Et puis, il y a des bâtiments que l’on ne sait pas revaloriser, compte tenu de leur structure, de leur vieillissement rapide, ou de la présence d’amiante.

En mai 2016, un habitant pose devant le bâtiment G avant sa destruction, sur la place de la Tartane à la Castellane. (LC)

Ces démolitions sont aussi vécues comme une forme d’effacement…

J’entends cette nostalgie qui s’exprime. Je suis très ému des récits d’enracinement mais je suis attentif au fait qu’ils relatent souvent des époques révolues de nos sociétés. Les années 2000 ne sont pas les années 60. De quoi parle-t-on alors ? Souvent quand la spirale d’un habitat de relégation est amorcée, les habitants sont sur la défensive, sur le mode “on sait ce qu’on a, on n’est pas sûr de ce qu’on va avoir”. En réalité, il y a eu beaucoup de discussions sur les relogements mais je n’ai vu personne s’enchaîner aux tours. Pour la première fois, ces locataires, dont certains sont arrivés là en sortant des bidonvilles, ont eu le choix de l’endroit où ils allaient. Ils ont pu choisir de rester à proximité, d’aller dans l’ancien, le neuf, et même de changer de bailleur.

Relire notre reportage sur la dernière habitante d’une tour à la Savine.

Cette reconstitution de l’offre de logements s’accompagne parfois de protestations des élus locaux, face à l’arrivée d’habitants de la Savine, de la porte d’Aix, à Château-Gombert ou ailleurs…

On reconstruit des logements, pas pour reloger les mêmes personnes. On touche à une matière très sensible, portée avec tact par des acteurs locaux.

Le travail de rénovation urbaine a également permis de démolir des murs qui séparaient les cités d’habitat social de lotissements privés…

C’est le cas à Plan d’Aou, où on a créé une voie publique pour un quartier de mille logements en cassant un mur qui existait depuis plusieurs décennies. Désormais un bus de la métropole passe à cet endroit. À la Viste, on a permis à des centaines de familles de ne plus habiter au même numéro 38, en travaillant avec la Poste pour que chaque bâtiment ait une adresse distincte. Aux Cèdres, à Malpassé, le même processus est en cours au fond du vallon. Après, il faut que l’entretien suive, ce qui n’est pas toujours le cas.

La vue du J, 6e étage sur les nouveaux immeubles de la Savine.

Parfois ces nouvelles voies posent problème. Comme c’est le cas à la Savine, où la création d’une voie et la réalisation d’un escalier entre la cité et le vallon des Tuves, en contrebas, ont suscité une opposition.

À la Savine, c’est l’agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) qui a posé comme condition à son financement que la cité sorte de la logique de cul de sac dans laquelle était enfermée. La cité a désormais plusieurs accès. En faisant cela, on a déstabilisé le réseau de deal qui met en place un véritable octroi en contrôlant tous les gens qui entrent et sortent. Cette question des voies fait débat. Au Plan d’Aou, les gens ont insisté pour que les voies ne soient pas trop larges parce qu’ils craignaient les excès de vitesse. Résultat, les bus ont du mal à manœuvrer. C’est là un des défauts de la concertation qui ne résout pas tout.

A contrario, il y aussi un problème de gestion urbaine de proximité de ces nouveaux morceaux de ville. La Ville ne va pas là où se fabrique la ville…

On ne peut pas comprendre la ville si on ne la confronte pas à une histoire plus large. Marseille a connu des siècles de développement extensif où ce sont les initiatives privées qui créent de l’urbanisme plus ou moins connecté aux noyaux villageois, aux usines. Il n’y avait pas la volonté forte que vous avez dans certaines villes de mailler, de structurer l’espace urbain. Au XIXe siècle, il y a eu plus de débats sur la façon de faire venir l’eau de la Durance, d’étendre le port ou de faire venir le chemin de fer que de réfléchir à comment on allait construire la ville.

“en creusant un peu plus pour construire l’autoroute L2 en souterrain, on assurait plus de circulation d’une quartier à l’autre en surface. Cela n’a pas été fait. Cela nous a mis dans une fureur noire.

J’ai mis du temps à comprendre les folies progressistes inégalées qui gouvernaient cette ville jusque dans les années 60. Les grands schémas directeurs pour Marseille prévoyaient un doublement de sa population à l’orée du XXIe siècle, soit de passer de 900 000 à 1,8 million d’habitants. En fait, dans l’intervalle, la ville a perdu 100 000 habitants. Du coup, durant des décennies, l’urbanisme a été constitué de pièces de puzzle que la dynamique extensive devait permettre de recoller ensemble. Cela ne s’est pas passé comme ça.

Vue du mur de couverture de la rocade L2, avec une des sorties de secours (derrière, une des tours de la Benausse)

Mais la réalisation de la L2 nord montre bien que cette planification s’est poursuivie jusque dans les années 2000. C’est une hérésie non ?

Fallait-il faire passer cette autoroute à cet endroit ? On peut se le demander. Effectivement, nous ne sommes plus dans les années 60. Mais dès lors qu’on a décidé de la faire passer au milieu de cités d’habitat social, alors il faut se donner tous les moyens pour recoller les morceaux. Le moins que l’on puisse dire est que ça n’a pas été le cas. Il y avait une question technique relativement simple : en creusant un peu plus pour construire l’autoroute en souterrain, on assurait plus de circulation d’un quartier à l’autre en surface. Cela n’a pas été fait. Cela nous a mis dans une fureur noire. Pendant sept ou huit ans, on s’est battus. Un peu seuls.

Il y a aussi une forme d’échec de la rénovation urbaine, en ce qu’elle est déconnectée de la société et de ses évolutions. Cela vient-il d’un défaut d’accompagnement de la politique de la ville ?

La politique de la ville est née à une époque où on pensait avoir le meilleur système d’ascension sociale, le meilleur système scolaire. Il suffisait de mettre des rustines sur les trous pour que le retard soit rattrapé. On s’aperçoit aujourd’hui que ce n’est pas le problème des trous dans la raquette mais celui de notre modèle de société. La segmentation sociale, le repli dépasse largement la question de la politique de la ville. Il fallait une action puissante sur le cadre bâti, sur le patrimoine habité mais là n’est pas le seul sujet. Le sujet c’est la segmentation sociale et la marginalisation de pans entiers de la population.

C’est ce que décrit parfaitement Philippe Pujol dans la Fabrique du monstre. Si vous prenez la question de la sécurité par exemple, la sphère techno-politique a longtemps considéré qu’il s’agissait d’un truc de droite qui ne concernait que quelques incivilités. Alors qu’il s’agit de questions graves et profondes qui ont un impact sur la vie des gens. Comment voulez-vous concerter les habitants de La Castellane alors qu’ils rasent les murs en rentrant chez eux le soir? C’est que nous avons essayé de dire avec Yves Laffoucrière : nous avons le sentiment d’avoir fait des choses utiles, indispensables même, mais notoirement partielles, par rapport aux enjeux sociaux.

C’est particulièrement vrai pour les copropriétés privés et l’habitat ancien de centre-ville.

Sans l’agence nationale de rénovation urbaine, la Ville et la communauté urbaine d’alors n’auraient pas financé le projet de la cité Kalliste. En 2010, l’ANRU a dit : “il y aura 14 projets plus cette copropriété”. C’est une vision sur 15 ans. Mais c’est grâce à cela qu’on peut réussir à démolir un bâtiment et bientôt un deuxième. Bien sûr, c’est trop long, trop lent. Au parc Corot, un projet pré-conventionné est en cours. C’est un sujet très lourd parce qu’il est à Marseille très conflictuel. On se retrouve à chaque fois avec deux à cinq ans de guérilla judiciaire de la part des copropriétaires. Je n’ai pas l’impression que cela soit aussi compliqué au Chêne pointu à Clichy où 1300 démolitions sont prévues.

Quant à la question du bâti ancien, elle est encore entière. Effectivement, le projet mené en centre-ville nous apprend que les opérations en patchwork ne marchent pas. Il faut agir au minimum au niveau de l’îlot. Parce qu’on découvre parfois que des immeubles de qualité médiocre reposent tous sur des réseaux abîmés qui ont pourri les fondations. C’est pour cela qu’il faut agir à la bonne échelle. Mais dire, parce que deux immeubles se sont effondrés, que rien n’a été fait, est un peu simpliste. Il y a eu des projets sous Defferre, Vigouroux et Gaudin avec le World trade center, la faculté de droit, les Carmes, la bibliothèque de l’Alcazar pour redonner des fonctions de centralité. Mais quand vous voyez que le trou de la Bourse est resté vide entre 1906 et les années 70, cela dit quelque chose de la ville. On pense toujours que l’habitat relève de l’initiative privée. C’est aussi cela qui doit changer.


Après la parution de cet article, Nicolas Binet a souhaité apporter une mise au point, notamment sur le titre : 

Le choix d’un titre relève, bien évidemment, de la rédaction du journal, et l’interviewé le découvre ensuite. Soit.
Mais, de mon point de vue, votre choix déplace sensiblement le sens de l’interview, et contribue à donner à mes propos un côté polémique, ce qui n’était pas mon objectif. Il s’agissait, pour moi, d’échanger sur le contenu d’un livre, rédigé avec Yves Laffoucrière, et qui vise à prendre du recul sur nos expériences professionnelles respectives en matière de renouvellement urbain, principalement dans les grands ensembles.
Comme nous l’avons évoqué, lors de notre rencontre, le chapitre du livre sur les quartiers anciens, a été développé  par Yves Laffoucrière à partir de son expérience parisienne, mon propos s’y limitant, pour Marseille, à souligner combien le travail de requalification du grand centre ville est une tâche  complexe, de très longue haleine, dans tous les domaines, et qu’un certain nombre de réalisations ont été engagées depuis trois ou quatre décennies.
Vous comprendrez bien que choisir de titrer cet article de quatre pages sur le thème de l’habitat privé ne reflète pas vraiment les développement qu’il contient.
J’ai jugé parfois nécessaire dans ce travail d’essayer de replacer les questions et difficultés du moment dans le temps long, celui des politiques urbaines conduites depuis près de deux siècles, pour tenter de mieux comprendre quelques singularités marseillaises. Il en ressort en effet, comme vous l’avez repris, une focalisation tenace  sur des questions d’infrastructures: amener, à grand prix, de l’eau potable à Marseille, décider de l’extension du Port, ou de l’organisation du réseau ferroviaire, ou de l’assainissement, etc…
Par conséquent, à cette échelle, la question de l’habitat et de la planification urbaine pouvait alors sembler secondaire. Mais rien ne prédestine ce sujet à rester au second plan, et il est évident que la question est désormais sur le devant de la scène.
“La vie plus belle ?” c’est – pour repartir des ambitions fixées à l’ANRU en 2003/2004 en matière de cohésion sociale,  bien au delà de la seule  question du bâti –  le regard croisé de deux opérateurs, qui, à la lumière de leurs activités opérationnelles respectives, tentent de dégager des enseignements, des progrès, comme des interrogations .

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Commentaires

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  1. Pussaloreille Pussaloreille

    Très intéressant point d’ensemble pour les novices. Merci également pour les liens documentaire.

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  2. Ivan Massin Ivan Massin

    Merci pour cet entretien. Il aurait peut-être mérité d’être plus poussé, notamment autour de la phrase d’accroche de l’article qui est en fait la phrase de conclusion. Et dont on ne comprend pas vraiment la portée.
    Par contre le titre de son bouquin, c’est un grand non !

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  3. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Une interview limpide qui explique bien des faiblesses de Marseille : l’absence d’urbanisme rationnel, le saupoudrage d’opérations immobilières parfois totalement inadaptées au site dans lequel elles s’inscrivent, la déconnexion totale entre la construction de l’habitat et la création des équipements qui font la ville – à commencer par les transports.

    Le laisser-faire qui a tenu lieu de politique de l’urbanisme et du logement durant un quart de siècle a durablement abîmé la ville. Demander aux promoteurs immobiliers à qui l’on a confié les clés d’avoir une vue d’ensemble et à long terme, c’est comme demander au Français moyen de parler chinois.

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  4. neplusetaire neplusetaire

    “La vie plus belle”? Rénovation urbaine avec des larmes, des souffrances et des décès liés à
    ces relogements. “Allez demander aux locataires ce qu’ils en pense”. Depuis la lecture de cet article je me sens nauséeuse.

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