Macron à Marseille pour une opération grand “rattrapage”

Décryptage
par Violette Artaud & Benoît Gilles
le 1 Sep 2021
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Ce mercredi, le président de la République descend à Marseille. De la sécurité aux écoles en passant par les transports, Emmanuel Macron doit annoncer un grand plan pour Marseille. Effets d'annonces et possibles hics : Marsactu fait le point sur les premiers éléments de cette opération.

(Photo LC)
(Photo LC)

(Photo LC)

“Marseille en grand”, rien de moins. En plus de sept ministres, Emmanuel Macron débarque à Marseille pour trois jours, accompagné de superlatifs. Jusqu’au nom du plan qu’il présentera. Le maire de Marseille Benoît Payan, dans la même lignée, a déclaré mardi matin sur RMC que le projet pour les écoles sera “le plus grand chantier local du pays”.

À neuf mois des élections, Emmanuel Macron fait sa rentrée dans la deuxième ville de France. “Le président a une relation très particulière à la cité phocéenne”, souligne un conseiller de l’Élysée, comme ultime justification d’une intervention qui en compte déjà beaucoup. “Marseille est une ville particulière, la jeunesse y est nombreuse et sa diversité en fait sa force, dépeint le même conseiller. Mais elle cumule aussi des handicaps sociaux-économiques. C’est une ville fracturée et plusieurs signaux d’alerte se sont allumés. Il est indispensable que l’État accompagne un rattrapage.”

Jeudi, le président donnera un discours au Pharo pour dérouler sa vision d’un “Marseille en grand”.

Ce “rattrapage”, Emmanuel Macron et ses conseillers l’ont imaginé en plusieurs volets. Ainsi, ce mercredi après-midi, il se rendra au commissariat Nord pour évoquer les questions de sécurité, comme l’a fait avant lui son ministre de l’Intérieur. Puis le lendemain, il assistera à la rentrée des classes dans l’école Bouge (13e). Après des rencontres avec des élus, il donnera jeudi en fin d’après-midi, un grand discours au Pharo, où il devrait retracer le fil de ce “Marseille en grand”. Avant d’inaugurer le congrès mondial de la nature (UICN) vendredi – raison initiale de sa visite – Emmanuel Macron veut donc montrer qu’il se soucie sérieusement de Marseille. Jamais un président sous la Ve République n’est resté aussi longtemps dans une ville “de province”. Et on ne parle pas là de vacances.

Mais si la venue d’Emmanuel Macron à Marseille est annoncée comme historique, elle rappelle aussi celles faites par le passé, notamment par des premiers ministres. En 2012, Jean-Marc Ayrault annonçait un comité interministériel dans l’idée d’apporter des réponses sur le plan de l’éducation, de la santé, de l’économie et des transports, en plus de la sécurité. En 2013, rebelote avec un “pacte de sécurité et de cohésion sociale” doublé d’un “plan d’action pour la métropole”. En 2015, un nouveau comité interministériel voyait le jour sous la houlette de Manuel Valls. Pourtant, la deuxième ville de France accumule toujours de graves problèmes dans ces domaines. Questionnés sur les bilans de ces plans antérieurs, les conseillers d’Emmanuel Macron assurent que, cette fois-ci, cela va fonctionner grâce à “la co-construction avec les collectivités.” Promesses, annonces, contexte et points bloquants… Marsactu passe au crible les dossiers marseillais que le président devrait aborder.

Macron, premier de la classe

L’annonce

Les parents d’élèves de l’école Bouge, à Malpassé, n’auront sans doute jamais connu une rentrée des classes aussi agitée. Le président en personne et quelques ministres seront là pour sécher les larmes et aider au lavage des mains. Cette école fait partie des cinq premières à bénéficier d’une rénovation complète, votée en conseil municipal cet été. Le point saillant de ce séjour présidentiel est sans nul doute l’effort consenti en faveur du plan de rénovation des écoles marseillaises. Même si le bâti scolaire est une compétence strictement municipale, les conseillers élyséens ont martelé un message lors d’un point avec la presse, ce mardi : “il n’est pas possible que la République offre à ses enfants un premier visage fait des écoles aux murs délabrés et aux conditions de sécurité aléatoire”.

Le contexte

Déjà en partie annoncé au sortir de l’Élysée en mars dernier par Benoît Payan, le soutien sera conséquent. Mais le montant de l’aide apportée comme le nombre d’écoles visées n’ont pas été dévoilés. Dans le viseur se trouvent les 31 groupes scolaires dits GEEP, en référence au mode de construction à structures métalliques de médiocre qualité. L’État apportera une participation financière “mais aussi en capacité d’ingénierie”. Cela passera donc par une participation de l’État, via une société dédiée dont il détiendrait des parts avec la Ville et d’autres partenaires. L’Élysée évoque une logique de traçabilité pour justifier le choix de ce véhicule.

Reste à savoir qui en sera le pilote. Benoît Payan n’entend pas en être dépossédé et le choix du directeur de la future société sera certainement l’occasion de discussions entre État et Ville. En mairie, l’ancien directeur de cabinet de Michèle Rubirola, Christophe Pierrel, porte ce chantier. Il pourrait donc participer au pilotage de l’opération.

Le hic

Le souci principal concerne le calendrier. Comme les conseillers du président l’ont souligné, la société dédiée à la question de l’habitat indigne, la SPLA-IN, a mis deux ans à éclore. La question scolaire ne peut souffrir du même retard. Or, en avril dernier, la Ville a fait le choix du marché global de performance (MGP) pour les cinq groupes scolaires traités dans le cadre du plan de relance gouvernemental. Un choix mal perçu par une partie des professionnels du bâtiment locaux qui y voient un faux-nez du partenariat public privé. Le collectif anti-MGP a déposé un recours en justice à ce sujet. Pour l’heure, la question de la forme juridique des marchés est loin d’être arrêtée.

Les écoles dites “GEEP” sont prioritaires dans les projets de reconstruction. (Photo LC)

Sécurité : Des effectifs déjà annoncés et un débat sur la vidéosurveillance

L’annonce

Écoles et congrès mondial de la nature : le planning était esquissé depuis plusieurs mois. Néanmoins, la première “séquence” de la visite, au commissariat Nord, sera dédiée aux questions de sécurité. Est-ce une adaptation au vu des 12 morts dans des règlements de comptes survenues depuis juin ?  L’Élysée indique que depuis le 1er janvier 2020, 807 opérations visant des points de vente de drogue ont eu lieu à Marseille, conduisant à 1210 garde à vue et 177 écroués. Parmi les promesses, entre autres, un renfort de 300 policiers.

Le contexte

En février dernier déjà, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin descendait à Marseille pour annoncer cette augmentation d’effectifs, qui concerne la totalité des Bouches-du-Rhône. Pour l’adjoint municipal à la sécurité Yannick Ohanessian, il ne s’agit, là aussi, que d’un rattrapage. “Sur les trois dernières années, on a perdu 200 à 300 policiers nationaux sur la voie publique”, faisait-il alors remarquer. Le projet de mettre plus de bleu sur le terrain ne concerne d’ailleurs pas uniquement Marseille et s’inscrit dans une démarche nationale

Le hic

Le principal point de blocage de cette séquence sécurité réside dans l’installation de caméras. En février dernier, Gérald Darmanin a redit sa volonté d’aider la Ville de Marseille à étoffer son réseau de vidéosurveillance. Une main tendue que la mairie, malgré un flou sur sa position, a choisi de ne pas saisir. Ce mardi, les conseillers de l’Élysée ont répété que l’État soutiendrait la mairie si elle venait à changer d’avis.

Les Transports, toujours prioritaires

L’annonce

Gouvernement après gouvernement, plan après plan, le retard des transports collectifs survit aux alternances politiques. L’objectif visé est celui du “désenclavement des quartiers du Nord de la ville”, via une participation de l’État aux projets de tramway et de bus à haut niveau de service (BHNS). Cela vise notamment le prolongement du tramway jusqu’au lycée Nord. Mais concerne également le projet de BHNS au départ de la même station multimodale vers l’Est de la ville en traversant les 13/14, notoirement enclavés. L’Élysée évoque également les “transports intra-métropolitains”.

Le contexte

Selon nos informations, ces annonces, qui doivent suivre un déjeuner avec les élus de la métropole, jeudi, ne comprennent pas la mise en place d’une société dédiée comme c’est le cas à Lyon et comme l’espéraient les acteurs locaux. Le député LREM Jean-Marc Zulézi avait déposé une proposition de loi en ce sens, qui avait débouché sur le lancement d’une “mission gouvernementale” au printemps dont les conclusions ne sont pas encore connues. Par ailleurs, la métropole espérait voir l’État financer la majeure partie de son plan de déplacements urbains chiffré à plus de sept milliards d’euros, via les crédits du plan de relance. À en croire ce qu’en distillent les conseillers élyséens, les financements ne seront pas à cette hauteur. Il faudra donc faire des choix.

Le hic

L’annonce de la participation gouvernementale en matière de transports est conditionnée à des efforts de la métropole. Poliment, les conseillers évoquent “le retour à un mode de fonctionnement plus vertueux” afin de dégager des “marges de manœuvre” en pointant du doigt les importants financements versés directement aux communes. Or, Martine Vassal doit sa réélection à la tête de la métropole à un nouveau pacte avec les élus du territoire qui repose justement sur le maintien de ce ruissellement financier.

Le prolongement du tram vers les quartiers Nord pourrait obtenir un coup de pouce. (Photo JV)

Du réchauffé pour l’hôpital public

L’annonce

Ce mardi, les conseillers de l’Élysée ont mentionné un soi-disant “delta de 170 millions d’euros dans le projet de modernisation de l’hôpital public que l’État financera dans sa totalité”. Ce “delta” correspond plus précisément à la participation de l’État dans le plan de modernisation porté par l’Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM). Il comprend la rénovation des hôpitaux de la Timone et Nord, un bâtiment mère-enfant à la Timone et un nouveau bâtiment pour le Samu.

Le contexte

Une fois de plus, il s’agit là d’un chèque déjà annoncé par le passé. Et plus précisément par le candidat malheureux LREM aux élections municipales Yvon Berland qui avait révélé la nouvelle en pleine campagne. En laissant entendre que l’État financerait la totalité de plan de modernisation. Quant au “delta” c’est plutôt celui qu’ont comblé les collectivités pour atteindre les 337 millions d’euros nécessaires : le département a mis 57 millions d’euros, la région 31, la Ville 25 et la métropole 17. L’AP-HM devant trouver le reste, soit environ 37 millions d’euros, en vendant une partie de son patrimoine.

Le hic

Autre annonce sur laquelle devrait revenir le président de la République : la prise en charge d’une partie de la dette de l’AP-HM, qui dépasse le milliard d’euros. L’État en financera 233 millions, rappelle l’Élysée ce mardi. Là encore, il s’agit d’une veille annonce revue à la baisse. En novembre 2019, le gouvernement annonçait la reprise par l’État d’un tiers de la dette hospitalière totale au niveau nationale sur trois ans. L’AP-HM pouvait alors prétendre à une aide de 328 millions d’euros. Finalement, ça sera donc près de 100 millions d’euros en moins.

Le logement, le grand port et tutti quanti

Les annonces

Difficile de venir à Marseille sans évoquer la question de l’habitat et du logement. Comme le rappellent maladroitement les conseillers élyséens, “le drame de la rue d’Aubagne a été un électrochoc salutaire pour tout le monde”. Or, en la matière tout a déjà été annoncé en 2018 et 2019 avec l’engagement conjoint de la métropole et de l’État via notamment la création de la société publique locale d’aménagement d’intérêt national (SPLA-IN). “Cela ne va pas assez vite, note-t-on à l’Élysée. 10 000 logements indignes ont été identifiés, 500 logements ont été réhabilités. Il faut accélérer”. Ce n’est donc pas sur ce champ qu’il faut attendre des annonces.

Le contexte

Pour voir “Marseille en grand”, le président de la République souhaite embrasser large en évoquant les “différents handicaps” dont souffre cette “ville singulière”. Il devrait donc aborder différents sujets, sans forcément d’annonces concrètes à la clef. Le grand port maritime de Marseille “et la liaison avec son hinterland” font notamment partie des axes de réflexion. C’est un passage obligé des grandes messes de relance du territoire, le port étant régulièrement présent dans la liste des grands projets structurants. Enfin, Emmanuel Macron devrait également évoquer la formation des “jeunes des quartiers”.

Le hic

Les grands plans pour Marseille fonctionnent toujours sur des lasagnes où les couches de mesures nouvelles sont entrelardées d’annonces réchauffées et validées dans d’autres cadres. De la même façon, ce qui est spécifique à Marseille peut être la simple déclinaison de ce qui est développé à l’échelle nationale. On devrait donc retrouver dans le détail du plan des éléments déjà évoquées dans le cadre du plan de relance post-Covid ou dans celui du contrat de plan. Attention à l’indigestion.

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Violette Artaud
Benoît Gilles
Journaliste

Commentaires

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  1. Alceste. Alceste.

    Une petite remarque , hors mis la sécurité et encore,tous les domaines abordés par Macron lors de sa visite relèvent des compétences de la région,du département,de la métropole ou de la mairie ( la région moins).
    Alors il faut féliciter la gaudinie,la vassalie pour leurs oeuvres, sans leurs actions nous n’aurions pas cette ville dans cet état lamentable et cette visite.
    J’espère qu’ils auront au moins la décence de la boucler

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    • Mars, et yeah. Mars, et yeah.

      Si seulement ! Mais nous savons qu’ils vont se gargariser d’avoir fait les bons constats et qu’ils vont passer ces 3 jours à expliquer que : “s’paleurfôte”, “foksacess”, “aidénou”, “yfô1étafor” et autres “nous sommes prêts à agir”. Ils sont à vomir.

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    • Avicenne Avicenne

      Je souhaiterais que vous lisiez mon commentaire sur » malpassé .,. «  puisque vous êtes le plus prolixe dans les commentaires, sensé et judicieux à la fois et éventuellement me faire des remarques.
      Bien à vous.

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  2. Lucien LAURENT Lucien LAURENT

    Un gouvernement sans le sou vient aider une ville fauchée. Et il va falloir supporter ce cirque 3 jours. Ça va être long avant les élections.

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  3. Vand Vand

    Merci pour la clarté et la synthèse de votre article. Le dernier chapitre est là pour nous rappeler que les promesses n’engagent que ceux qui y croient…

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  4. Haçaira Haçaira

    Les belles promesses rendent les fous joyeux

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  5. hugouf hugouf

    Super article, très détaillé et documenté.

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  6. Pierre12 Pierre12

    Au lieu de vouloir régler tous les problèmes, écoles, transport, sécurité, hopital, logement et j’en passe, et au risque que ça finisse comme lors des visites de 2013 et 2015, l’état avec la ville devraient s’attaquer à la seule rénovation des écoles.

    C’est bien le seul sujet qui me semble être en mesure d’être solutionné au cours des 10 prochaines années, avec quelques centaines de millions d’euros.

    Les autres dossiers sont insolubles.

    Qui peut croire que tous les logements insalubres puissent être rénovés avec l’aide de l’état, idem pour les trafics, les règlements de compte…?!

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  7. BRASILIA8 BRASILIA8

    une avocate faisait remarquer qu’il y a plus de morts par accidents de la route que de morts liés au trafic de la drogue à Marseille
    il est vrai que le respect du code de la route est moins porteur en matière de communication et relève des pouvoirs de police du maire

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  8. Jack Jack

    Effectivement, Marseille connaît bien ces déballages présidentiels et interministériels qui se penchent avec condescendance et ignorance absolues du contexte local au chevet de la ville .
    L’annonce de millions pour les écoles ne résoudra en rien le sujet , le problème de fond étant un manque cruel d’ingénierie et de moyens humains et techniques . Preuve en est les 30 millions votés en urgence et largement médiatisés à l’été 2020 et dont la consommation n’a été que partielle . Si en plus , la future structure est pilotée par un recasé du système , ex dircab très éphémère de M Rubirola , alors …. Sans doute a t il des diplômes à présenter pour prétendre à ce poste ? Et une expérience solide du haut de sa trentaine ?
    Pour les transports , des années qu’une structure ad hoc est évoquée … et et … toujours pas décidément , il faut faire du ménage dans les reversements pour dégager des marges de manœuvre … Mais l’Etat qui contrôle les structures locales peut bloquer les délibérations relatives à ces pratiques , non ? En attendant , l’indigence des transports et ses gabegies ( on reparle de la ligne sncf Aix Marseille doublée par des cars !!) pénalisent toujours plus les métropolitains , marseillais ou non …
    Quant à l’APhM … système qui broye les vocations publiques . Dommage que l’arrivée d’un nouveau patron ne permette pas les grâces présidentielles …. À se demander s’il ne faudrait pas embaucher des collaborateurs de l’équipe Macron pour que cela facilite les choses … comme en témoigne l’arrivée en direct de Matignon à la ville d’un nouveau conseiller ( merci tweeter) … ces coïncidences ….
    Bref …. Peu d’espoirs …. Super article en tout cas !

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    • Mars, et yeah. Mars, et yeah.

      Pour les écoles, la Ville veut créer sa propre structure. Une énième structure en plus de celles qui devraient déjà être au boulot (Ville, Métropole, SOLEAM, SPLAIN, etc.), pour laquelle on va se dépêcher de désigner un Directeur Général qui sera grassement rémunéré, un Secrétaire Général qui le sera tout autant, etc., en attendant d’avoir des équipes vraiment opérationnelles qui seront à pied d’oeuvre dans 2 ans, donc trop tard dans le temps du mandat, et qu’il faudra recaser ailleurs notamment si la mairie rechange de bord.
      Mais c’est pas grave : c’est nous qui payons.

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  9. Mars, et yeah. Mars, et yeah.

    Concernant l’AP-HM, c’est plus mariole encore que ça : l’AP-HM doit “valoriser” son patrimoine et pas simplement le revendre si elle veut faire rentrer de l’argent. En gros, il est prévu qu’ils vendent des terrains à des promoteurs contre la promesse, faite par la Métropole, d’obtention de juteux permis de construire. Cf dans le 9ème, chez M. ROYER-PERREAUT, où l’AP-HM voulait transformer le site Salvator (qui n’a d’autre valeur que son foncier) en un vaste programme immobilier. Ils y sont arrivés en partie : le programme COFFIM VINCI “Signature” va être un gros parpaing de 400 logements à côté d’une ZAC (Vallon de Régny) qui doit en faire 1000 de plus. Pour le reste du site, maintenant que Martine ne maîtrise plus l’urbanisme, c’est mal barré, mais l’argent fait tourner bien des têtes…

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  10. Hde mars Hde mars

    Plein de promesses et plein d argent .il faudrait surtout que Marseille ne ressemble plus à une république bananiere gère par un syndicat au fonctionnement mafieux et entouré de requin du BTP qui espèrent toujours gagner encore plus d argent .avant de financer serait temps de changer la fonctionnement de la ville mais aussi d e l aphm de l intérieur .tant que les incompétents et profiteurs restent en place cela ne sert a rien de financer

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  11. toto toto

    Il serait également souhaitable que la mairie se préoccupe du taux d’encadrement dans les écoles ou que l’état légifère à ce sujet. Elle a pleins pouvoirs pour le faire. Le danger ne vient pas seulement du toit ou des murs mais aussi du manque de surveillance.

    https://twitter.com/CollectifCeM/status/1432998997917065218

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  12. jasmin jasmin

    Enfin la tutelle de l’Etat pour Marseille, et merci pour l’article! Ca serait bien d’amener aussi un binôme de maires, par exemple Edouard Philippe et Alain Juppé avec des consultants en développement et urbanisation, pour imaginer une vie économique variée et riche à marseille pour pérenniser les efforts, et trouver des débouchés à ses enfants des quartiers pauvres et riches.

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  13. L.D. L.D.

    Bravo pour votre article. Bien cordialement.

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