Noémi Lefebvre, une écrivaine venue à la Belle-de-mai faire parler les murs

Échappée
le 6 Avr 2024
7

L'écrivaine Noémi Lefebvre a engagé un travail d'écriture lors d'une résidence à la Friche autour du quartier et des "ambivalences" de son paysage. Elle en publie quelques portraits urbains dans l'Agora de Marsactu, en attendant de les réunir dans un livre.

L
L'écrivaine Noémi Lefebvre en 2018. (Photo : Francesca Mantovani/éditions Gallimard)

L'écrivaine Noémi Lefebvre en 2018. (Photo : Francesca Mantovani/éditions Gallimard)

L’histoire commence par un banal accrochage en voiture. Et voilà Noémi Lefebvre contrainte de rallonger son séjour à “Marseille 3”, à la recherche d’une bonne casse automobile autour de la rue de Crimée. L’écrivaine, chercheuse et enseignante, normande d’origine, connaît un petit peu le quartier car sa fille y habite, mais elle vit à Lyon […]
Offre anniversaire
1 an = 49 €

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. julijo julijo

    une démarche un peu étonnante. le quotidien, objet d’études sociologiques, et l’urbain, sans les gens…
    un peu curieux, l’urbain c’est l’habitant des villes, le rural celui des campagnes…mais l’urbain c’est aussi ce qui concerne la ville.
    bon, finalement, ça aiguise ma curiosité. je vais guetter la sortie de l’ouvrage !

    quant à l’immeuble “concept échaffaudage” je l’ai “rencontré”. il y a un filet pour protéger les piétons…je m’interroge sur son efficacité en cas de chute des balcons. il y a des lieux magiques, les gens passent indifférents. pourvu que ça dure !

    Signaler
  2. RML RML

    Il me semble que les éditions Verticales, bien qu’appartenant au groupe Gallimard, sont des vraies éditions, et non une collection…

    Signaler
  3. Patafanari Patafanari

    Rap Lefebvriste
    Elle est venue faire parler les durs
    Elle s’est heurté à un mur
    Elle a écrit ses lettres persanes
    Elle nous a pris pour des ânes

    Signaler
  4. Alceste. Alceste.

    Je viens de découvrir grâce à ce texte sur le Confort Européen et le hasard est quelques fois capricieux car j’en connaissais le propriétaire,que ce dernier au lieu de faire de la pub dans le”Provencal” pour vendre ses produits blancs à l’époque ,aurait mieux fait de faire des communications auprès de la librairie philosophique Vrin portant sur le sens caché de son enseigne et de sa mission auréolée de
    psychologie des masses.
    Un peu plus bas bd National,je ne sais si le bâtiment existe toujours, il y avait une magnifique façade ” l’électricité industrielle “, je ne sais si elle existe toujours.si cela est le cas, l’autrice devrait y faire un saut,le capitaine Nemo et le Nautilus y sont peut-être encore cachés.

    Signaler
  5. Pascal L Pascal L

    Quand j’ai lu ça, mon premier réflexe a été de penser : c’est un publireportage ? Meuh non … on est sur Marsactu !
    Florilège :
    “elle vit à Lyon depuis plusieurs années, dans les hauteurs de la Croix-Rousse. Dans ce quartier “très gentrifié”, tout est “prévisible”. Noémi Lefebvre y observe un spectacle qu’elle qualifie d’assez triste” : les gens sont tous pareils. “Tout le monde a le même profil sociologique, tout est planifié, les choses invraisemblables n’arrivent jamais”, déroule-t-elle.” ….
    Effectivement la Croix-Rousse, lieu de naissance de Guignol, Gnafron (et, beaucoup moins connu mais tout aussi digne du grand Guignol, de “Pascal. L”) était au 19e siècle un quartier très populaire de canuts – les ouvriers du tissage – qui s’est gentrifié tardivement entre 1970 et 2000.
    ” … tout l’inverse de ce que l’écrivaine va découvrir dans le 3e arrondissement de Marseille. (…) elle écrit : “je reviens pour passer du temps dans Marseille 3 sans ambition de comprendre, mais pour sentir ce que ça fait de ne pas vivre ici.”
    Stupidement, je préfère nettement les gens qui ont l’ambition de comprendre
    “Dans les textes de Noémi Lefebvre, les gens du quartier ne parlent pas. Et sont presque invisibilisés”
    Et je me pose la question, : à part traverser le Bd National les yeux écarquillés, elle a fait quoi pour de vrai ? Et de quoi on parle là ? Du tourisme dans les zones de miséreux ? (Parce qu’à la Croix Rousse, il n’y en a plus assez pour en rencontrer ?) Après Tintin au Congo, elle veut nous faire Noémi dans le 3e ?
    Il ne suffit pas de dessiner à la plume à l’encre de Chine pour être pertinent, moi j’attends des analyses, pas des impressions de touristes. Désolé mais c’est un article sans intérêt (mais qui a fait monter ma tension qui n’en avait pas besoin)

    Signaler
    • Alceste. Alceste.

      Et en plus 15 jours ,nourrie, logée, blanchie à nos frais.
      La boboitude dans toute sa splendeur.

      Signaler
  6. Forza Forza

    C’est qui “les gens qui vivent aux Docks Libres” ? Elle a compris qu’il y a les Docks Libres I et II, soit 1 300 logements : logement social, intermédiaire, privé, avec des locataires ou des propriétaires occupants, touça… Que tous ces gens toutes classes et origines confondues se battent comme des malades pour tenir leurs résidences debout vu la magnifique qualité de la construction et de la gestion produites par Nexity et l’équipe Gaudin ?

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire