“J’ai joué le jeu des médias pour que mes élèves arrêtent de respirer de l’amiante”
Un peu moins d'un an après la parution de sa lettre ouverte à la ministre de l’Éducation nationale qui allait faire prendre conscience au pays de la situation des écoles marseillaises, l'enseignante Charlotte Magri récidive en librairie. Entretien avec cette instit' bien décidée à encore faire bouger l'école.
Commentaires
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Passionnant entretien avec cette instit qui fait honneur à son métier – que malheureusement elle cesse d’exercer. Bravo Charlotte ! Et bonne route en dehors de l’Education nationale.
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Oui deux qualités majeures qui font défaut aux élus de cette ville : courage et engagement
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Merci beaucoup ! Je pense que ce n’est pas seulement depuis l’intérieur qu’on peut contribuer à transformer l’école…
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Merci à vous Charlotte, sans votre action coup de point, le scandale n’aurait pas éclaté, enfin ! ça a été l’étincelle. On se tue à la tache dans les associations de parents d’élèves, les instit de leur côté aussi, depuis des années, on ne reçoit que du mépris. L’engagement aussi du mouvement MPE13 a été salutaire dans bien des écoles. La situation est impensable. Il y a tant à faire, tant à dire ! ce scandale révélé enfin, l’effet boule de neige à partir de votre lettre, ça a été comme une libération, enfin on nous entend !
Reste à ne pas se laisser berner par les panneaux sur les écoles et les chiffres claironnés par la Mairie. Le combat n’est pas fini, le retard à combler est immense.
Bonne route, je comprends tout à fait que l’on veuille “en sortir”.
J’imagine que vous avez du aussi recevoir des remarques à minima, des pressions peut-etre, de l’IA et/ou des politiques ? Vous avez été courageuse.
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“coup de …poing” bien sûr !
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Bravo Charlotte, vous avez été une efficace et courageuse lanceuse d’alerte. Et il en faut de la pugnacité dans notre cité phocéenne marquée par le clientélisme et l’immobilisme
J’achèterai votre bouquin
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Dans le troisième arrondissement de Marseille un collectif pour l’école publique vient de se créer, aucune nouvelle construction alors que plus de 6000 logements sont en construction ou vont être livrés
Plus d’info sur Facebook “collectif écoles publiques du 3ème”
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Si seulement les marseillais pouvaient se fâcher durablement du sempiternel discours municipal, affirmant que toute plainte de citoyen-parent est un coup politique avec pour seul but d’attaquer une majorité pourtant pas si regardante sur la pureté de sa liste pro-Guérini aux dernières municipales …
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Bonjour,
Bravo et merci à Madame MAGRI
J’étais heureuse qu’enfin une enseignante s’engage à dénoncer ce qui se passe dans les écoles sanctuaires de la république, on peut dire que c’est l’omerta. Les enseignants ne sont pas soutenu pas leur hiérarchie. Manque de communication entre les ATSEM ne et les Enseignants (les enseignants dépendent du Ministère de l’Education et les ATSEM de la municipalité). Ayant travaillé dans le cadre “des contrats avenirs”, j’ai pu constater que c’est vraiment un autre monde renfermé et ne donnant aucune chance aux enfants issus des quartiers dit “populaires”.
Quant aux parents, malheureusement souvent mis à l’écart mais présents pour confectionner des gâteaux pour financer ou organiser des activités telles que kermesses, tombolas etc…
La médiation a mis le doigt sur des années de dégradations que l’on voulait ignorer. Je faisais confiance au service public mais ça c’était avant. Vivant dans le 15ème arrondissement, j’ai pris conscience malheureusement trop tard que mon enfant accumulait beaucoup de retard, un an de scolarité au primaire avec une enseignante débutante, les projets pour l’année de la culture 2013 et beaucoup d’autres soucis sans compter les problèmes de radiateurs en panne, coupure d’eau, toilettes fermés, dégradations matérielles, absences enseignants, violences, grève des ATSEM etc….. Nous avons inscrit notre enfant dans le privé pour plus de sécurité. Je sais que je dois absolument lui payer des cours mais je ne sais où aller pour raison financière. Les associations qui dispensent le soutien scolaire ont des conventions spécifiques avec les collèges publics.
Bref, disons que les enfants ne partent d’un bon pied dès la primaire. Il ne faut pas s’étonner de l’échec scolaire ! Vouloir sans cesse condamner les parents en les accusant de ne pas s’occuper des enfants est faux. Quel parent ne voudrait pas voir son enfant réussir ses études et son avenir professionnel quel que soit l’origine où le lieu d’habitation ou le statut social des parents.
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oups erreur médiatisation et non médiation !
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Le système broie les meilleurs éléments… On parle beaucoup ces temps-ci d’une jeune enseignante ayant elle aussi arrêté pour se consacrer à la formation des adultes, l’Éducation Nationale ne soutenant pas, voire mettant des bâtons dans les roues à des expériences innovantes même couronnées de succès (il s’agit de Céline Alvarez).
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