Près de 6 000 personnes vivent dans un squat à Marseille
5 839 personnes majeures vivent dans un squat à Marseille, majoritairement dans le centre et le nord de la ville, indiquent deux laboratoires de recherche, TELEMMe et SESSTIM, ce jeudi 26 juin. Ce chiffre serait toutefois largement sous-estimé, selon les chercheurs à l’origine de l’étude.
Ils tentent d’alarmer sur les conséquences de cette situation : “L’accès à la santé, à l’hébergement et au logement, et à une alimentation suffisante et de qualité sont les principaux défis pour ces familles. Couplées à l’insécurité, ces expériences ont des effets majeurs sur la santé physique et mentale des personnes.”
La moitié des personnes vivant dans un squat sont en détresse psychologique. Les trois quarts déclarent “manquer de nourriture”, “sauter des repas trop souvent durant le mois”, sans avoir recours à l’aide alimentaire. Avec 375 entretiens, l’étude conclut aussi que 33,6 % des personnes interrogées déclarent occuper leur logement en échange d’une contrepartie, financière dans la grande majorité des cas.
Commentaires
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S’il y a une “contrepartie financière” en échange de l’occupation du logement ça n’est plus un squat…
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Sauf si un sous-squatter paye son écot au squatteur costaud.
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Quand le sage montre la Lune, l’idiot regarde le doigt.
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Entièrement d’accord.
Les éléments de l’étude retranscrits dans l’article ne précisent pas des informations qui pourraient permettre de prendre un peu de recul sur ces situations dramatiques, notamment :
– Pour quelles raisons ces squatteurs sont-ils dans cette situation? Est-ce suite à une expulsion? Y-a-t-il des activistes qui ont fait le choix de vivre dans ces tiers-lieux?
– Des procédures ont-elles été initiées par les propriétaires des lieux squattés pour mettre fin à ces situations? Si oui, combien, avec quel taux de réussite?
– Les squatteurs ont-ils demandé à bénéficier du droit DALO? Si oui pourquoi sans succès? Si non, pourquoi?
– Quelle proportion de famille Vs personnes isolées?
– Quelle proportion de mineurs, le cas échéant?
– Pour les citoyens de l’UE ou les étrangers en situation régulière, des demandes de logement sociaux ont-elles été initiées? Combien? Depuis quand?
– Quelle part d’étrangers en situation irrégulière parmi ces squatteurs?
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Écoutez, @SLM, je vous suggère de rejoindre l’équipe de chercheurs qui est à l’origine de l’étude citée. C’est indispensable. Elle a évidemment besoin d’un puits de science comme vous, attaché à l’exactitude des mots employés et à l’exhaustivité des hypothèses envisagée. Sans vous, il va de soi que cette équipe n’a pu faire que la moitié du boulot.
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