Ézéchiel Zérah : “On n’a jamais autant parlé food à Marseille, et ça ne fait que commencer”

Interview
le 11 Nov 2023
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Avec Marseille, un jour sans faim, le journaliste Ézéchiel Zérah signe un livre de 375 pages aux ambitions presque encyclopédiques sur le paysage culinaire marseillais, cible d'un engouement tout récent.

Ezéchiel Zerah, journaliste auteur de "Marseille, un jour sans faim !" (Photo : CMB)
Ezéchiel Zerah, journaliste auteur de "Marseille, un jour sans faim !" (Photo : CMB)

Ezéchiel Zerah, journaliste auteur de "Marseille, un jour sans faim !" (Photo : CMB)

Il a l’ambition d’être la nouvelle “bible culinaire” de Marseille. Lourd comme un pavé, le livre de 375 pages Marseille, un jour sans faim, 25 heures d’explorations culinaires pour croquer la ville, est sorti en librairies le 8 novembre aux éditions Hachette cuisine. Il est signé du journaliste spécialisé Ézéchiel Zérah, aujourd’hui rédacteur en chef […]
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Commentaires

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  1. julijo julijo

    le titre correspond bien à mon ressenti.
    il y a une dizaine d’année j’avais en tête « mes » adresses de restaurant. selon l’usage, en vitesse à midi en bossant, pour un moment convivial au diner….il y en avait 4 ou 5 que je fréquentais un peu à tour de rôle et selon l’envie familiale ou amicale. quelques autres également qu’il ne fallait surtout pas fréquenter.
    depuis, il m’arrive de partir davantage à l’aventure, et bizarrement (parce que c’est assez nouveau) je suis rarement déçu. il nous arrive d’expérimenter des nouveaux lieux, parfois séduisants, parfois moins, mais très souvent plutôt originaux et largement satisfaisants.
    effectivement la « food » sur marseille s’est largement améliorée.

    je me souviens bien des chroniques que vous signiez, et des quelques adresses que vous signaliez, et aussi de l’appétit provoqué par vos textes (merci !).

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  2. Emmanuelle Emmanuelle

    J’avoue être toujours très ambivalente face à ce type de livre. A la fois, je vais y chercher des idées, à la fois je déteste l’idée que les restos marseillais sympas soient envahis par les parisiens. En même temps, je me dis que c’est bien pour leur propriétaire; en même temps, j’avoue que j’en ai un peu marre de ne pas trouver de place dans le resto de mon choix, dans ma ville, à cause des touristes…

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  3. Boudiou Boudiou

    Maison assaud c’est mythique

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  4. MarsKaa MarsKaa

    Ça donne envie d’aller au resto !
    Je me demandais pourquoi le choix d’un livre édité et pas d’un site/blog. ça va tellement vite les changements ! Difficile d’actualiser le livre une fois publié. Et on ne va pas le racheter chaque année…

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    • polipola polipola

      On pourrait aussi se réjouir que le format papier trouve encore grâce auprès des auteurs sinon non ?

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  5. marseillais marseillais

    Super d’avoir cité Maison Assaud à Endoume. Une institution pour le retraité actif que je suis

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  6. RML RML

    Cette interview est le reflet exact du changement qui est en train d’opérer a Marseille.
    En effet les restaurants y fleurissent, les touristes aussi; et parallèlement, depuis le covid, atour de moi, je ne vois que des gens qui ne vont plus du tout au restaurant. Ils n’en ont plus les moyens. La réalité d’une ville à deux vitesses qui a toujours existé, sefait encore plus palpable.

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  7. Patafanari Patafanari

    Fini les bars et la belote. Il n’y en a plus que pour le foot et la food. Enfin, ça fera un « beau livre «  à offrir pour Noël. Et vu le turnovaire de ces établissements, il sera possible de proposer une nouvelle édition chaque année.

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  8. liovelut liovelut

    “où est passé le bistrot du quartier, et quel est ce nouveau bar à sandwichs où la formule vegane coûte deux fois le prix d’un kebab ? Certains Marseillais restent (très) perplexes, mais qu’importe”

    Nope. Les marseillais, déjà il y en a la moitié qui ont pas les moyens de se payer un resto parce que déjà manger à la maison c’est pas facile tous les jours. Donc on se calme
    Parmi le reste, il y en a encore un bon quart qui apprécie de se faire des bonnes adresses pas cher et trop bonnes, ou même un brave kebab ou une part de pizza après sa pinte (qu’il sait encore trouver à un tarif décent même pour une brasserie locale)… j’en ai fait partie pendant des années, et je sais que ce genre de bouquin pourrait faire péter les prix et rendre la réservation indispensable 15 jours à l’avance… quelque part tant mieux pour les chefs qui le méritent (enfin s’ils font trop péter les prix c’est dommage) mais ça me fait bien chier quand même.

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