Éric Diard (LR) : “C’est prétentieux de vouloir rétablir la confiance avec cette loi”
À l'occasion de l'examen à l'Assemblée de la loi "confiance dans l'action publique", Marsactu interroge les nouveaux députés du département, toutes tendances confondues, sur ce texte censé renforcer la transparence et limiter les conflits d'intérêts. Membre de la commission des Lois, qui a préparé le terrain la semaine dernière, Éric Diard (LR) s'oppose notamment à la suppression de la réserve parlementaire.
Éric Diard (LR) : “C’est prétentieux de vouloir rétablir la confiance avec cette loi”
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Monsieur le député Eric Diard les ingénieurs et les plombiers vous remercient de la considération que vous leur portez
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M. Diard nous dit: “Moi je suis avocat – mon activité était antérieure à mon élection – ce que j’ai compris c’est que pour éviter tout conflit d’intérêts il fallait que je m’en tienne à des activités de contentieux et non pas de conseil.” Question, depuis quand est-il avocat? Aurait-il bénéficié ,comme quelques parlementaires, du décret n° 2012-441 du 3 avril 2012 relatif aux conditions particulières d’accès à la profession d’avocat ?
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Je ne sais pas qui est M. Diard et je n’ai jamais voté pour son parti. Mais plutôt que de procéder par insinuation, pourriez-vous dire clairement ce que vous avez à dire ?
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Par leur travail au quotidien des plombiers sont devenus ingénieurs, et parfois même, des ingénieurs se sont convertis en plombiers…Je pense, que ces personnes formant ces corps de métier, ont des capacités d’analyse et de synthèse— au moins identique à celle d’un député — pour rechercher un titre à une loi, fusse-t-elle aussi sensible que celle touchant à la transparence de la vie politique. En revanche , je m’interroge sur la capacité du député pour changer un joint de cuvette de lavabo ou calculer le dimensionnement d’un corps de chaussée…
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C’est vraiment dur, apparemment, d’accepter qu’une démocratie moderne se débarrasse des oripeaux du féodalisme, et je vois bien les oppositions à la suppression de la réserve parlementaire. Que le seigneur puisse distribuer à ses manants quelques piécettes selon son bon vouloir, quel bel attribut du pouvoir au XXIème siècle !
Il y a vraiment des habitudes détestables qui ont été installées, toutes basées sur l’hypothèse que l’argent public, quand on est un élu, c’est de l’argent dont on peut disposer. M. Diard craint que la suppression de l’IRFM aboutisse à une “usine à gaz” : mais comment font donc les autres pays – et, plus près de nous, comment font donc les grandes entreprises qui doivent chaque mois éplucher les notes de frais de salariés ? M. Diard justifie la réserve parlementaire par la
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Sorry ! Suite :
… par la tension sur les finances des collectivités. Poussons ce raisonnement à l’absurde : chaque baisse de la dépense publique devra-t-elle être accompagnée d’une hausse de la réserve parlementaire pour en amortir les effets ? Le caractère discrétionnaire de l’utilisation de cette réserve pose en soi un problème. Les parlementaires sont là pour faire la loi et évaluer les politiques publiques, pas pour distribuer de l’argent à des clientèles choisies par eux-mêmes. Y a-t-il un seul exemple, à l’étranger, où des députés “attribuent des subventions” en toute opacité ?
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L’argument selon lequel il serait trop compliqué de contrôlerles notes de frais est hallucinant. Et comment font les entreprises qui paient de nombreuses notes de frais tous les mois ?! C’est le genre de détail qui révèle que nous ne vivons pas dans le même monde puisque les mêmes règles ne sauraient nous être appliquées. Sans compter que s’il venait à l’idée d’un patron de verser 5000 euros par mois à ses salariés sans justificatif, l’Urssaf le remettrait vite fait dans le droit chemin…
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Il existe des communes où l’on est content ” d’avoir un pépé à la mairie parce que personne ne veut s’en occuper.” Mais je connais le cas d’une mairie où le pépé s’accroche alors qu’il y aurait plein de volontaires pour le remplacer…
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Et encore, certaines communes ont un pépé fringant et actif.
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