De la Maison hantée au stade Vélodrome, 30 ans d’histoire du hip-hop à Marseille

Interview
le 14 Nov 2020
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Retracer trois décennies de rap marseillais en 58 minutes ? C'est l'exercice auquel s'est prêtée l'équipe à l'origine du documentaire Marseille capitale rap diffusé ce samedi soir. En attendant, rencontre avec Didier D. Daarwin et Gilles Rof, les réalisateurs.

Plusieurs générations du rap marseillais ont été rassemblées par Jul dans l
Plusieurs générations du rap marseillais ont été rassemblées par Jul dans l'album 13 organisés. (capture du clip "Bande organisée")

Plusieurs générations du rap marseillais ont été rassemblées par Jul dans l'album 13 organisés. (capture du clip "Bande organisée")

Une histoire racontée par la voix de Faf Larage, des témoignages de rappeurs marseillais de l’ancienne et de la nouvelle génération, des images de la ville, des scènes  et des anecdotes inédites… C’est à travers ces éléments que Didier D. Daarwin et Gilles Rof*, les réalisateurs du documentaire Marseille capitale rap ont choisi de retracer l’histoire du rap à Marseille pendant ces 30 dernières années. Depuis les petites salles des débuts, comme la Maison hantée, jusqu’aux immenses arènes des stades de foot.

Réalisateur et photographe, Didier D. Daarwin baigne dans la culture hip-hop depuis les années 1990. Il est co-fondateur de Tous des K, agence qui accompagne de nombreux artistes, dont IAM, dans le développement de leur identité visuelle. Gilles Rof, de son côté, est journaliste au Monde et réalisateur de documentaires. Il a travaillé pendant 10 ans pour les journaux Groove et RapMag à Marseille. Et a continué d’écrire sur le domaine pour d’autres médias par la suite. Avant la diffusion du documentaire ce samedi soir, les deux réalisateurs ont accepté une interview croisée.

Pourquoi un documentaire sur le rap marseillais ? 

Didier D. Daarwin : Travailler sur ce sujet s’est imposé à moi. Après avoir fondé le studio de création graphique “Tous des K”,  avec Stéphan Muntaner, on s’est retrouvé, dès 1990, à bosser avec IAM. Aussi bien sur leurs albums solos que sur les Psy 4 à l’époque, Soprano, 3e Oeil, la Fonky Family… On s’occupait des photos, des pochettes, des clips, etc… Ça fait donc 30 ans que je baigne dans l’ombre de tous ces gens. Et que je les connais depuis leurs débuts.

Un jour, en cherchant des images pour un livre sur IAM, je me suis rendu compte de  la quantité de photos, d’archives, que j’avais sur tous ces groupes. En discutant avec IAM j’ai dit “franchement, un jour ça mériterait un documentaire”, et c’est là que le déclic s’est fait.

Gilles Rof : Le rap à Marseille est une culture que j’ai observée, que j’ai vue grandir, que j’ai vue exploser. Je me suis aperçu, à la fois avec l’avènement de Soprano et celui de Jul, à quel point le phénomène est devenu énorme. C’est parti de rien, d’un mouvement qui ne concernait qu’une partie de la population qui, elle-même, n’avait pas forcément voix au chapitre. Trente ans plus tard, le rap marseillais remplit des stades et explose tous les compteurs au niveau économique. C’est une évolution hallucinante. C’est cette histoire-là qui m’intéresse, et que j’ai voulu raconter dans ce documentaire.

Comment est née la collaboration entre vous deux ?

D D.D : Il s’avère qu’au moment où l’idée émergeait dans ma tête, Gilles Rof et 13 production avaient aussi cette envie de travailler sur le rap marseillais. La preuve qu’il y a bel et bien eu un constat qui s’est fait à ce moment-là. On en a discuté ensemble, et on a mutualisé nos envies.

G.R : On avait déjà beaucoup bossé ensemble avec Didier il y a quelques années. Lui faisait les photos pour Groove et moi j’écrivais pour eux. On a aussi co-écrit, avec d’autres personnes, un livre sur IAM.

Première scène du documentaire, on voit le concert de Soprano au Vélodrome. Pourquoi ce choix ?

G.R : Si on a mis cette séquence au début, c’est que pour moi, personnellement, ça a été un peu un déclic de cette envie de faire le film. En voyant Soprano sur la scène du Vélodrome je me suis dit qu’il s’était passé un truc incroyable en 30 ans. C’est vraiment l’exemple de “on part de rien et on arrive à quelque chose d’énorme”.

Après avoir démarré au sein du groupe Psy 4 de la Rime, Soprano a démarré une carrière en solo (image tirée du documentaire).

Raconter 30 ans  de rap en 58 minutes n’a-t-il pas été difficile ?

D D.D : Franchement, c’est ma grosse frustration. Je n’ai pas l’habitude des formats d’une heure. J’ai travaillé une seule fois avec France Télévisions, mais c’était un projet plus artistique, un téléfilm qu’on a fait avec Akhenaton. Je ne suis pas dans les clous moi. Je ne suis pas calibré. C’était très compliqué de faire des choix. La scène est tellement riche de talents… J’aurais voulu faire parler tout le monde.

G.R : C’est vrai que c’est très frustrant, mais contrairement à Didier, ce n’est pas mon premier documentaire. Donc je sais à quel point un 52 minutes c’est compliqué. Et encore là on a triché, on est à 58 minutes. Ce qui n’est quand même pas négligeable. Six minutes ça fait presque 10% du film. Évidemment, on a été obligés de couper des gens. Il y a plein de personnes qu’on a interviewées mais pas utilisées, des gens avec qui on a parlé pendant 2 heures et qui apparaissent 30 secondes à l’écran… Mais ça, c’est une contrainte habituelle des documentaires. On ne peut malheureusement pas y échapper. 

Le long du documentaire, le rap est présenté comme un reflet de la ville. La nouvelle génération reflète-t-elle autant Marseille que ce qu’IAM pouvait faire à l’époque ?

D.D.D : Quand le rap a commencé, il y avait “des” groupes. Des gens qui étaient ensemble, qui composaient ensemble, qui avaient une vision commune et plurielle. Aujourd’hui, la majeure partie des gens qui font du rap, ce sont des individualités. Même si t’as des crews autour. C’est à l’image de ce qui se passe dans la société qui est de plus en plus individualiste. Tout en ayant des réseaux sociaux qui couvrent. Et le message, c’est dit dans le documentaire, c’est qu’il y avait un côté grand-frère à l’époque, qu’il n’y a plus aujourd’hui. Soso Maness le dit dans le film. Y a moins de frontières ce n’est plus “ghettoïsé” comme ça a pu l’être au départ. Et effectivement, les bobos, les jeunes des quartiers favorisés, écoutent cette musique. Et toute cette nouvelle génération. Y a qu’à voir Jul c’est national. Ça touche tout le monde.

Akhenaton, figure phare du groupe IAM, à ses débuts. (Image tirée du documentaire)

Les générations et les styles se renouvellent, mais existe-t-il un héritage commun aux différents groupes ?

G.R : Il y a une continuité oui. L’évolution s’est faite par la transmission. Et le projet 13 Organisé [album sorti en octobre dernier rassemblant des dizaines de rappeurs marseillais à l’initiative de Jul, ndlr] est là pour le prouver. Il vient totalement valider l’idée qu’on présente dans le film. C’est-à-dire qu’il y a eu une vraie filiation dans les quatre générations. Alors, évidemment, ce que fait Jul ne ressemble pas à ce que fait IAM. Mais ils sont capables d’être sur le même morceau et ça fonctionne plutôt pas mal.

D.D.D : Pour moi, le point commun, c’est le respect de l’autre. Chaque nouvelle génération est très reconnaissante envers le défricheur qui était là juste avant. Les premières générations ont aidé les secondes, les secondes ont aidé les troisièmes, etc.. C’est une sorte de famille.

“Il y a eu une vraie filiation dans les quatre générations”

Une famille dans laquelle les relations entre les différents membres  n’ont pas toujours été roses…

G.R : Je ne peux pas dire qu’il n’y a jamais eu de tension dans le rap marseillais. Il y en a eu et il y en aura, mais sur la trajectoire de ce mouvement culturel, qu’est-ce que ça représente ? Je pense que dans le tableau général, c’est des points de détail. Ce qui est incroyable, c’est ce qui s’est passé en 30 ans. En partant de gens qui n’étaient rien, d’un mouvement culturel qui n’était rien, d’une puissance économique qui n’était rien, on se retrouve avec quelque chose d’énorme, d’un seul coup. Par exemple, Jul a partagé le teaser du film, et en 24 heures il a été vu 300 000 fois. Quelle est la personnalité marseillaise qui peut se targuer d’un truc pareil ? 

D.D.D : Pour IAM à l’époque je pense que ce n’était pas facile. Les mecs se démerdaient seuls, réussissaient, et pendant leur propre ascension ils essayaient déjà de faire pour les autres. Après, il y a toujours des gens qui veulent que ça aille plus vite que la musique. Parfois l’élève veut dépasser le maître. Donc, si tension il y a eu à l’époque, maintenant les gens sont, je trouve, assez reconnaissants de ce que IAM a pu faire. Ce qui n’enlève rien de leur propre talent.

Soso Maness lors d’une opération de distribution de son dernier album dans une cage d’escaliers (image tirée du documentaire)

On voit dans le film un passage dans lequel est très rapidement évoqué le lien entre le rap et le trafic de drogue. Pourquoi l’avoir abordé de cette manière ?

G.R : C’est une réalité nouvelle. Dans certains quartiers elle est totalement incontournable. Et quand vous êtes issus de ces quartiers-là forcément, soit vous avez vu, soit vous avez vécu, soit vous avez des connaissances qui sont dedans… On l’aborde aussi avec Soso Maness. Le mec ne cache pas ce qu’il a été dans le trafic. Il a un vrai recul ou en tous cas une vraie lucidité. Il le dit à un moment : “est-ce que je ne ferais pas mieux de retourner vendre des kilos ?” Pour lui ça n’a pas disparu de l’horizon.

Marseille capitale rap est diffusé ce samedi 14 novembre à 22h30 sur France 5, puis lundi 16 novembre à 22h40 sur France 3 Provence Alpes.

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Commentaires

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  1. jasmin jasmin

    Mouais. Je ne suis pas sûre que la population de lecteurs et surtout commentateurs de Marsactu écoute ou aime le rap, mais 33% de la population française ayant moins de 30 ans, l’article peut intéresser sur les réseaux sociaux, vu que le bouche à oreille et les “like” c’est tout ce qu’ils ont l’attention pour écouter et c’est tout ce qu’ils lisent et encore.

    Je trouve l’article intéressant et informatif. Personnellement, j’ai grandi en écoutant des artistes qui aimaient utiliser les accessoires y compris vestimentaires pour mettre en valeur leurs textes et musiques, de la couleur, une variation de thèmes et sujets, une certaine magie qui ne mettent pas les femmes plus bas que terre ou les traiter de putes, le voyage, la joie, la tristesse, le spectacle. Donc regarder des gens qui parlent du trafic de drogue dans les quartiers, ou de la misère permanente et du mal être, habillés pourris et sombres, dans des lieux qui ne font pas rêver, ce n’est pas mon kif. Je trouve que c’est une musique qu’on a enfoncé au forceps dans le crâne de nos enfants et qui a fini, à force d’être répétée au marteau, de prendre une place énorme. Je trouve aussi que les paroles de cette musique finissent par former une manière de penser chez les jeunes qui les pousse à voir le monde comme un verre à moitié vide, qui les maintient dans l’obscurité, qui ne donne pas envie de vivre et la joie. Tout est commercial, même ça. Certes de rares rappeurs font de la poésie, mais franchement, c’est parce que les gens qui les écoutent ne lisent aucun poète par ailleurs, sinon ils verraient ce que ça peut être. En tout cas, voici un article qui aura son public. Et un mouvement “social” qui a sa place et qui isole les couches générationnelles. Avec le COVID qui nous sépare d’office, je n’ai pas envie de supplément d’isolant.

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    • Jacques89 Jacques89

      Pas très cool pour certains qui se donnent du mal pour faire vivre ce style dans lequel, c’est vrai, il y a pas mal de « déchets ». Mais pour moi qui suis de la génération Beatles, quand je reprends les vinyles de l’époque yéyé, il vaut mieux éviter d’écouter les paroles. C’est bien pour ça que les groupes anglais ont eu tant de succès. Le rap a peu d’intérêt sur le plan musical, bien que certains soient parvenus à intégrer un peu de saoul qui rendait le tout « commercial ». L’objectif principal, à mon avis, est de communiquer un sentiment comme ce fut pour le bleus à ses début : 3 accords qui rythment un texte relativement pauvre et répétitif. Donc, un peu de patience Jasmin et les poètes sortiront du lot.

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  2. Opiniatre Opiniatre

    Ca manque de femmes…

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  3. Alceste. Alceste.

    Musique machiste et totalement inaudible.
    Difficile d’être une femme dans ce milieu.

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  4. leb leb

    Alors certes, c’est un milieu mysogine et parfois bas du front, mais pour autant 90% de la production rock fm ou pop l’est aussi. Moi, je trouve cette reconnaissance de la scène rap locale plutôt positive, il y a quelque chose qui est de l’ordre de la lutte des

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    • leb leb

      Des classes dans le rap, pourquoi est-ce que l’industrie musicale devrait rester un domaine inaccessible aux classes populaires ?

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    • leb leb

      Des classes dans le rap, pourquoi est-ce que l’industrie musicale devrait rester un domaine inaccessible aux milieux populaires ?

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  5. Alceste. Alceste.

    Pourquoi voulez-vous cantonner les milieux populaires comme vous dites à cette sorte de musique.?.Tout le reste est accessible sur la bande FM ou par le Web.

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  6. Alceste. Alceste.

    Ou bien peut être appris, aussi..

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  7. Jacques89 Jacques89

    Finalement, un reportage plutôt bien fait qui retrace l’évolution du rap dans l’environnement marseillais. Comme certains je n’irais pas laisser entendre que Marseille est, sur ce plan, le « centre du monde » (ils se la jouent un peu dans le style « c’est nous qu’on est les plus beaux ») mais l’influence d’IAM a été primordiale dans ce style qui tient plus de la revendication que de la chansonnette sentimentale voire pamphlétaire.
    Pas trop compris ce que Said Ahmada (macroniste de la première heure) vient faire là si ce n’est comme Ravier avec les lieux de culte, récupérer quelques voix dans la « chapelle » où il est né. Décidément, tous les filons sont bons à prendre.

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    • Squaaly Baba Squaaly Baba

      Peut-être n’est-ce pas assez clairement dit dans le reportage, mais il était un des Black Tiger Force… comme le rappelle son wikipédia :

      « arrive à Marseille en 1973, son père ayant décidé d’y chercher du travail. La famille s’installe à la cité Félix-Piat, dans le 3e arrondissement, dans les quartiers Nord de Marseille. Il fait partie de la Black Tiger Force (BTF), un groupe de rappeurs locaux et il apparaît dans les premiers clips d’IAM ainsi que dans des reportages télévisés sur le hip-hop marseillais. ».

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  8. Alceste. Alceste.

    . « Tu pues d’la gueule, t’as de l’herpès, y’a pas d’heure pour se faire plaiz’ avec un couscous merguez » Alkpote
    “Ma b*te n’a pas d’oeil mais elle a du flair : tu pues du cul” Euh… Ok ?” Jul de Marseille , la nouvelle idole du rap marseillais . Une référence parait ‘il ?
    “« J’ouvre une bouteille à chaque fois qu’ils ferment le cercueil d’un flic » – Kaaris

    Vous en vouliez en voila de la poésie Jacques 89 et ce sont les moins , les moins quoi ?, je n’ai pas d’adjectifs à rajouter, je n’en trouve pas. C’est tellement pourri , tiens pourquoi pas, pourri c’est pas mal cela convient bien .
    Vous parlez de sentiments quand on rédige ceci : « J’crache dans tes règles ça fait ketchup-mayo » – Orelsan.
    Allez Jacques , faites moi une petite dissertation là dessus , vous avez deux heures.

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    • Jacques89 Jacques89

      “Gare au goriiiiiiiiiiiiiiiiille!” a fait le même effet chez les catho il n’y a pas si longtemps. Comme quoi, il arrive que les poètes aient quelques moments de délire… pour notre plus grand plaisir.

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  9. Alceste. Alceste.

    Jacques , le second degré est quelque fois pertinent , voire amusant ou cocasse ,
    mais dans le cas précis qu’est le votre , je me pose la question .
    “Gare au Gorille ” est un petit chef d’œuvre d’humour , de drôlerie , d’impertinence , d’irrespect et surtout sans aucune vulgarité , mais créer un cousinage avec vos “poètes” rappeurs qui ne sont que vulgarités et même au delà est particulier .De plus si des habitants de Marseille ne sont capables de produire que ce type d’objets cela est désolant.
    Ce qui est encore plus désolant c’est que certains en soient fiers.Marseille capitale de la vulgarité, remarquez cela est mieux que rien. Après, si vous trouvez du plaisir avec JUL , c’est votre choix , tous les goûts sont dans la nature, même les plus surprenantes bizarreries.
    Bedos avait une phrase pertinente sur la vulgarité :”La vulgarité, ça ne s’improvise pas. On est vulgaire. On naît vulgaire. C’est une infirmité de l’âme”. Cela convient bien dans le cas présent. Second degré Jacques.
    Concernant les cathos , comme vous le dites , à la différence des gens pleins de préjugés , d’idées toutes faites ou préconçues , les cathos ont une très bonne blagounette pleine d’autodérision :”La faculté unique du chrétien ? Être “affranchi” sans être “timbré” pour autant.” Troisième degré Jacques .

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    • Jacques89 Jacques89

      ♫…que rigoureusement Bralaisse m’a défendu de nommer ici..♫
      “Il est interdit d’interdire”: c’est mon principe. Chacun se fait son opinion et il n’est pire opinion que celle dictée par les convenances … ou “l’air du temps”. Les mots ne font pas de morts.

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  10. Alceste. Alceste.

    Tout à fait d’accord avec vous Jacques .

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  11. demeter demeter

    Si vous ne comprenez pas le rap désolé mais vous êtes devenus des vieux cons à l’image des darons des années 70 qui s’etranglaient devant le mouvement punk. Bonne journée les boomers!

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    • LN LN

      Oh minot ! Calme toi. Ce n’est pas de la compréhension mais une histoire de goût. Je n’ai jamais insulté qui que ce soit pour peu qu’on aime pas ce que j’écoute. Et puis ici on se respecte quand on n’est pas d’accord ok petit ? 😏

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    • Alceste. Alceste.

      Il n’y a rien à comprendre dans le rap .Logorrhée ordurière , vulgaire, machiste .Les punks ont disparus , bon débarras . Les prochains sont les rappeurs. Épiphénomènes saisonniers.
      Après si cela vous plaît , c’est votre choix . Mais alors changez de pseudo , Demeter se caractérisait par sa recherche du travail et de la paix prenez plutôt celui de la déesse Gadhimai . Voyez les vieux cons ont encore un peu de savoir , à l’inverse de ces poètes du caniveaux

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