Dans les rues de Marseille, “tu peux acheter un faux compte de livreur Uber pour 1000 euros”

Reportage
le 5 Avr 2023
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Comptes Uber eats loués ou créés de toutes pièces, absence de titre de séjour, ceux qui sillonnent le centre-ville de Marseille racontent leur exploitation et leurs combines pour travailler malgré tout.

Des livreurs Uber eats devant la préfecture. (Photo : CMB)
Des livreurs Uber eats devant la préfecture. (Photo : CMB)

Des livreurs Uber eats devant la préfecture. (Photo : CMB)

“La France, c’est un pays qui aime les règles. Moi, je ne veux pas voler, braquer, ou vendre des cigarettes à Noailles. Mais si je veux travailler, je suis obligé de tricher parce que j’ai pas les papiers.” Karim, 28 ans, est avachi sur son scooter devant le Burger king de la place Castellane. Sans titre de séjour, il ne peut pas créer lui-même une auto entreprise qui lui permettrait de travailler en son nom. Voici pourquoi des milliers de sans-papiers sont devenus “locataires” de comptes Uber Eats et Deliveroo. Le phénomène est dénoncé depuis des années. Mais dans les rues du centre-ville de Marseille, une nouvelle tendance a émergé : l’accès à la propriété d’un compte 100% faux.

Il y a des gens qui créent plein de comptes avec des fausses identités et des fausses déclarations Urssaf. On sait pas comment ils font, sinon on le ferait à leur place !

Karim, livreur

Karim livre pour Uber Eats avec le scooter de sa femme. Pour le reste, “c’est que du faux”. Il explique qu’il a déjà “acheté” un compte Uber eats. “Il y a des gens qui créent plein de comptes avec des fausses identités et des fausses déclarations Urssaf. On sait pas comment ils font, sinon on le ferait à leur place ! Le faux compte marche jusqu’à 5000 euros de gains et ensuite, il est bloqué. Donc il faut en racheter un”, explique Karim. Inutile, souvent, de chercher bien loin : des rabatteurs viennent directement à la rencontre des livreurs pour leur vendre des comptes.

“Tu peux acheter un faux compte de livreur Uber pour 1000 euros”, avance Karim. Comptez environ 1600 euros pour un compte Deliveroo, “plus rare”. Le livreur renseigne dans l’application ses propres coordonnées bancaires pour percevoir ses gains. Le tout, grâce à une carte bancaire Nickel achetée au tabac, disponible sans conditions de revenus et ouverte à 190 passeports.

Karim nous apprend quelque chose : si la location est devenue banale, le système de vente de faux comptes semble plus rare. En février 2023, le tribunal correctionnel de Montauban (Tarn-et-Garonne) a eu l’occasion de se pencher sur ce nouveau phénomène. Selon La Dépêche, une fratrie avait empoché 84 000 euros sur le dos de 300 livreurs étrangers, via un système de faux comptes Uber eats.

Marché noir sur le Vieux-Port

Fin de matinée sur le Vieux-Port. Bientôt l’heure de livrer “des salades aux médecins et aux avocats qui ont des grands bureaux dans le quartier. Sinon les autres, les familles, les amis, c’est McDo et KFC. Un peu partout. Et sauf dans les quartiers Nord.” Tout simplement. Ahmed, 28 ans, en France depuis deux ans, n’a besoin d’aucune théorie pour cerner la sociologie marseillaise. De son côté à lui, celui des livreurs, ils ont tous traversé la Méditerranée. “On est à 99% des Algériens, tous des sans-papiers. Sinon, tu crois qu’on ferait Uber ? Les Français, ils se plaignent de gagner le Smic. Ils ont qu’à faire Uber, ils verront !”

La méfiance d’Ahmed disparaît au bout de cinq minutes de conversation. Accoudé à son scooter, il confie tout. Il utilise le compte Uber eats d’un autre, sous-loué pour 150 euros par semaine. Pour le scooter en revanche, mieux vaut avoir des documents en règle. Parce que la police contrôle souvent les deux-roues. Mais personne ne semble jamais inquiété par Uber eats. Le leader du marché français (65 000 livreurs) sait déjà tout. Dans une réponse écrite, il évoque notamment la “fraude documentaire” et la “sous-traitance irrégulière”, contre lesquelles il assure lutter “activement”. Ahmed résume : “les identités, les comptes, les licences, tout est faux”. Et ses collègues acquiescent.

Le déjeuner approche. Entre l’hypercentre et la place Castellane, le défilé des livreurs va commencer. Aux points stratégiques, ils se regroupent parfois par affinité, souvent par nationalité. Sur les 12 livreurs rencontrés, un seul certifie être le propriétaire de son compte, huit livreurs expliquent sous-louer, trois ne répondent pas. Nos conversations sont toujours écourtées par le rythme des commandes. Elles permettent tout de même d’en apprendre plus sur les forçats marseillais du système Uber eats. Marqués par un passé migratoire, habités par l’incertitude du lendemain, tous sont obligés de travailler dans l’illégalité.

Inépuisable main d’œuvre

Ahmed et ses collègues sont originaires de Blida, ville de 180 000 habitants à moins d’une heure d’Alger. Ils sont arrivés à Marseille après une traversée de la mer puis de l’Espagne. Un grand gaillard habillé tout en noir s’invite dans la conversation. Lui aussi sous-loue le compte d’un “ami”. Pour lutter contre ce phénomène, Uber a mis en place un système de reconnaissance faciale. Depuis 2019, l’application demande régulièrement aux livreurs de se prendre en photo. La mesure est déjà détournée de plusieurs manières : choisir un sous-loueur qui nous ressemble pour tromper le logiciel ou, comme le copain de Ahmed, être toujours à proximité du propriétaire du compte. “Mon ami travaille au marché de Noailles. Si Uber me demande une photo, je l’appelle et il vient dans les 5 minutes.”

Je préférerais travailler en plomberie mais en attendant, on est là, quand il fait chaud et quand il fait froid.

Un livreur

Le jeune homme très souriant livre depuis quatre jours. Avant Uber, il travaillait au marché des Arnavaux. Que fera-t-il demain ? “Parfois, on perd notre compte parce que le propriétaire veut le récupérer. Mais après, on en trouve un autre. Moi, je préférerais travailler en plomberie mais en attendant, on est là, quand il fait chaud et quand il fait froid”, résume-t-il. L’application sur son téléphone affiche les gains, plutôt bons, des derniers jours : entre 70 et 80 euros pour huit heures de connexion environ. Mais d’autres fois, le bénéfice quotidien ne dépasse pas 30 euros. “À Marseille, il y a trop de livreurs Uber”, souffle-t-on sur le Vieux-Port.

Trop de livreurs Uber Eats, pas assez de comptes. Voilà pourquoi le marché de la sous-location n’est pas prêt de s’essouffler. Et pourquoi certains livreurs préfèrent travailler pour le numéro deux du business, Deliveroo : “C’est moins bien payé, mais il y a moins de livreurs. Donc tu as plus de commandes et au final, tu gagnes plus”, résume l’un d’entre eux. Voilà pourquoi un compte Deliveroo est sous-loué plus cher qu’un compte Uber.

Une dizaine de mètres plus loin sur le quai de Rive neuve, les livreurs qui se regroupent viennent d’Annaba. Depuis l’Est de l’Algérie, on transite plutôt par la Tunisie et la Sardaigne pour arriver à Marseille. L’application de Amine vient de sonner. Dans un coin chic de Bompard, un certain Arthur a commandé chez McDo trois p’tits wraps, trois cheeseburgers, deux grandes frites et 20 nuggets. Une “grosse course”, qui rapportera 5 euros à Amine. À ses côtés, Icham, 27 ans, est un ancien vendeur de cigarettes. Avec la vente en gros près du marché informel de Gèze, le jeune homme gagnait entre 200 et 300 euros par jour. “La police m’a pris deux fois. Ils m’ont fait comprendre qu’à la troisième fois, ça passerait plus. Au moins avec Uber, on vole pas, on trafique pas. On est tranquilles”, estime-t-il.

Scooter clinquant et chaîne Youtube

C’est l’heure de pointe. Autour de l’Opéra, l’application de Kebe, 25 ans, bipe. Un pokebowl vient d’être commandé dans le 14e arrondissement. Le jeune homme décline. “Je vais pas dans les quartiers Nord. On peut se faire voler le scooter, ou des petits choufs nous forcent à enlever notre casque… C’est dangereux. Trop de problèmes.” Son téléphone sonne de nouveau. Cette fois, une certaine Claire attend ses pâtes dans le 2e arrondissement. Un compatriote guinéen, Souleymane, lui fait remarquer dans sa langue maternelle – le pulaar – que son attestation d’assurance est mal mise sur le pare-brise. Les scooters des deux hommes sont parfaitement astiqués, comme neufs.

“Mais pour l’intérim, faudrait que j’achète un vrai scooter, un 125. Avec celui-là, je peux pas sortir de Marseille”, regrette Souleymane. Alors en attendant de trouver un travail à sa portée avec un contrat classique, il envoie des CV et livre pour Uber. Lui est arrivé en France en tant que mineur isolé après avoir traversé le Mali, l’Algérie, la Libye et l’Italie. Il a aujourd’hui 21 ans, dispose de son propre compte et assure qu’il ne le sous-loue jamais puisqu’il en a grand besoin pour lui-même.

Souleymane, 21 ans, travaille pour Uber eats en attendant de trouver autre chose. (Photo : CMB)

Plus haut, la rue de Rome se transforme en autoroute des livreurs. Impossible de saisir la diversité des situations de ceux qui défilent sous nos yeux. L’exploitation de travailleurs sans-papiers est-elle devenue la norme ? Ce phénomène est dénoncé depuis plusieurs années, mais il est impossible à chiffrer. Dans les rues de Marseille, la combine du “faux compte” l’emporte. Mais dans d’autres sphères, il existe encore des “vrais” livreurs. Comme Youfec, jeune Marseillais qui utilise Uber eats comme “un complément de revenu” pouvant atteindre 400 euros par semaine. “Et ça me va très bien”, dit-il.

Nous n’avons pas repéré Youfec dans la rue, mais sur Youtube. Apprenti vidéaste, le jeune homme partage sur sa chaîne son expérience de livreur dans les rues de Marseille. Une manière plutôt inattendue de valoriser ce travail d’ordinaire si critiqué. Sa vidéo : “J’essaye d’atteindre 100 euros en une journée de livraison” a été visionnée 57 000 fois.

La plupart des livreurs que je connais ne déclarent pas leur vrai chiffre d’affaires à l’Urssaf.

Youfec, livreur

Sa pratique du métier cohabite avec celle, radicalement différente, de ceux que nous avons croisés dans la rue. Naturellement, Youfec explique ne connaître aucun livreur sans-papiers. Mais dans le monde ubérisé, il existe mille autres manières de contourner les règles. “La plupart des livreurs que je connais ne déclarent pas leur vrai chiffre d’affaires à l’Urssaf”, dit-il. Pourtant, “Uber eats communique chaque année les revenus des livreurs aux services fiscaux”, nous assure la plateforme.

Foot et ftour

Mais la plateforme maîtrise-t-elle encore quelque chose ? Contacté dans le cadre de cette enquête collective (voir encadré au bas de l’article), Uber eats France explique avoir supprimé 2500 comptes frauduleux l’année dernière. Autant vider l’océan à la petite cuillère, tout en continuant à fermer les yeux sur les racines du mal : les profiteurs de misère. Des détenteurs de comptes qui trouveront toujours des étrangers, refoulés du séjour ou à peine débarqués qui ne cracheront pas sur un job Uber. Prêts à mettre de leurs économies pour accéder facilement à un travail, aussi pénible, aléatoire et mal payé soit-il.

Il est 19h ce vendredi, et la place Castellane se remplit peu à peu de livreurs à scooters. Un immense camion publicitaire de Burger King crache de la musique funk dans notre dos. Au milieu du chaos des travaux, des voitures de polices escortent le bus des joueurs de Montpellier jusqu’au Vélodrome. “Les soirs de match, on gagne presque deux euros de plus par commande”, se réjouit Abed, 25 ans. Mais avant le match il y aura le ftour, la rupture du jeûne de ramadan. Abed sort de sa poche une petite boule d’aluminium. “Vous voulez une datte ?” Son application sonne. Le bal des livreurs reprend. Comme tous les soirs et comme dans 340 villes en France, il y aura du McDo et des boissons renversées, des clients malpolis et des cages d’escaliers à grimper, des pizzas à caler sur les genoux, des sushis, des pokebowls et des ramens, des tenders, des tacos, des falafels et même du Carrefour City, livré en bas de chez vous. “Plus vous commandez, plus on a de travail !” lance Abed. Avant de disparaître dans la ville.

Marseille, des milliers de livreurs et zéro collectif
Paris, Bordeaux, Lyon… Dans la grande majorité des métropoles françaises, les livreurs ubérisés disposent d’un collectif autonome ou d’une section syndicale locale. Sauf à Marseille. À l’exception d’une grève en 2017 et d’une autre 2020, les livreurs marseillais ne font jamais parler d’eux. Julien Huard, secrétaire confédéral de la CNT-SO, syndicat très implanté auprès des travailleurs sans-papiers, a pourtant essayé. “Nous avons approché des livreurs avec un tract traduit en anglais et arabe axé sur la question des livreurs sans-papiers. Les jours suivants, on a été débordés d’appels sur les titres de séjour, mais absolument pas sur le travail en lui-même”, explique-t-il. Quant à la CGT, on se félicite d’avoir ouvert une section à Lyon.Mais à Marseille, “les tentatives d’approches n’ont pas fonctionné, certainement parce que les mondes ubérisés et syndicaux sont très éloignés”, nous explique-t-on.

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Cette publication s'inscrit dans le cadre du travail du collectif Data+local, qui regroupe des datajournalistes de la presse locale française (groupe Centre France, du Courrier picard, du groupe Ebra, L’Indépendant, La Dépêche du midi, La Gazette, La Nouvelle République, Le Parisien, Le Télégramme, La Voix du Nord, Marsactu, Ouest France, Nice-Matin, Paris Normandie, Sud Ouest).
Clara Martot Bacry

Commentaires

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  1. Llaura01 Llaura01

    Bravo pour cette enquête !

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  2. Happy Happy

    Félicitations pour cette enquête et pour le reportage qui lui donne des visages. L’exploitation de la misère, elle n’est pas le fait seulement des intermédiaires, c’est tout un système auquel participent aussi les clients. Quand le coût de la livraison est faible et que c’est une multinationale qui capte le profit, impossible pour le client d’ignorer, sauf mauvaise foi, que le livreur n’est pas payé à la hauteur de son travail.

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    • leb leb

      D’accord avec vous, quand on cartographie le système Uber et qu’on visualise toute la précarité que ce système génère ( le tout mâtiné de junkfood), c’est difficile d’y déceler quelque chose de vertueux. Les consommateurs ont une pleine responsabilité et cela va dans le sens de la dépolitisation de notre société. Commander via ces plateformes c’est s’asseoir toujours un peu plus sur les droits du travail.

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  3. Bernard B Bernard B

    Enquête remarquable, qui dessine une société fracturée chez les travailleurs. Et comme ceux qui pourraient changer cela s’en accommodent …

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  4. vékiya vékiya

    le client participe malheureusement à fond à ce système. qui finance certains soirs de match de foot ? Uber Eats, la boucle est bouclée

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  5. Bouyaka13 Bouyaka13

    Super article !!
    Et pourquoi ne pas faire comme les trottinettes et ne pas renouveler les autorisations ? Fini l esclavagisme moderne, fini la surconsommation de la bouffe à emporter et les milliers de tonnes de déchets générés par cette activité qui finissent pour la plupart dans la rue et dans la mer, et on revient 15 ans en arrière quand les restos avaient des livreurs attitrés (déclarés ou pas)…au final ca fonctionnait très bien et les gens se déplaçaient pour aller chercher leur commande, un peu de sport ca fait pas de mal !

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    • Kitty Kitty

      Entièrement d’accord, quand le politique veut, il peut. Et on oublie pas de supprimer les autorisations de ces fameux blacks stores qui polluent et empoisonnent la vie de tous ceux qui vivent à côté.
      Bref, tout ce qui caractérise la vitesse de ce nouveau monde et permet de consommer toujours plus est vraiment un échec total. D’autant plus qu’à Marseille, il n’apporte strictement rien en matière de lutte contre la misère. Bien au contraire, il en crée encore plus.

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    • Tarama Tarama

      Oui.
      Sauf que les gouvernements successifs depuis ont cassé le droit du travail pour permettre cette exploitation.
      On a même élu président un type qui a été le cheval de Troie d’uber en France, lorsqu’il était ministre de l’économie.

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  6. Simon BECHELEN Simon BECHELEN

    Article très intéressant. Merci !

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  7. TINO TINO

    Merci pour votre description de l’esclavagisme moderne.

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  8. LOU GABIAN LOU GABIAN

    l esclavagisme moderne

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  9. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    En tout cas et quoi qu’il en soit de ces systèmes de livraison de repas’ les livreurs sans papiers sont des personnes honnêtes et travailleuses. Marine Macron et Emmanuel Le Pen préfèreraient sans doute les voir sombrer dans la délinquance plutôt que de les régulariser,

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  10. Marc13016 Marc13016

    Très intéressant ce reportage en effet.
    Pour rattacher “l’uberisation” à l’actualité : ça doit pas faire rentrer beaucoup de cotisations sociales tout ça, en particulier pour les retraites …

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  11. Richard Mouren Richard Mouren

    Marsactu, bravo pour cette beau dossier complet et vivant. C’est bien Lou Gabian que j’aime. Merci.

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  12. Kitty Kitty

    Pour le financement des retraites, le statut d’autoentrepreneur est une bombe (ils n’auront quasiment aucun droits). Étonnant que personne n’ait abordé ce sujet lors du débat.

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    • Marc13016 Marc13016

      Oui, et pire que ça : les auto-entrepreneurs n’auront que de faibles pensions de retraite, mais ils cotisent beaucoup pour les retraités actuels, à ce que j’ai pu expérimenter quand je l’étais.
      Le projet de retraite universelle (à point) était sensé corriger ces injustices, lors du précédent mandat d’ E. Macron. Mais au passage il allait amplifier d’autres injustices à ce que j’ai compris. Raison pour laquelle il a été rejeté par la rue et les syndicats (dont la CFDT qui était pour son côté universel au départ).

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  13. mrmiolito mrmiolito

    Je croyais déjà avoir identifié toutes les raisons, déjà nombreuses, de boycotter totalement la livraison de repas ; vous en apportez encore davantage avec cette enquête, merci !
    Seule solution pour refuser ces solutions sans avenir (comme la trottinette électrique en libre service par exemple) : boycott radical !

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  14. petitvelo petitvelo

    Bientôt uber drugs…

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    • Tarama Tarama

      Ça existe déjà.

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  15. Au Redon Au Redon

    Merci de justifier une fois de plus mon abonnement à Marsactu.
    Et merci de me rappeler que je faisais ce boulot il y a 2 ans en banlieue de Chicago avec la compagnie Instacart, un boulot qui payait autrement mieux que ce qui est annoncé ici mais un boulot de misère professionnelle quand même, tâcheron payé à la journée,
    Autre temps, autre lieu, autre vie.

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