Chômage : Marseille sur la mauvaise pente
Chômage : Marseille sur la mauvaise pente
Le retournement de tendance est confirmé. Alors que depuis le début de la crise, le maire Jean-Claude Gaudin se félicitait que « Marseille résiste mieux » que la France, les derniers chiffres de l’Observatoire de l’emploi et du développement économique (EDE) tablent sur une hausse du nombre de demandeurs d’emplois dans la ville de 6,6% (6,8% pour le territoire de Marseille Provence Métropole) entre décembre 2009 et 2010, contre 4,9% en France.
Comme l’illustre parfaitement le graphique qui accompagne l’étude, Marseille présente ainsi une réponse plus amortie à la crise : hausse du chômage moins forte au démarrage, mais baisse moins marquée quand vient l’amélioration. Au final l’impact « est globalement inférieur à ce qu’a connu l’ensemble du territoire national », calcule l’EDE.
Si l’observatoire se félicite d’une manière alambiquée d’un « léger ralentissement de la hausse de la demande d’emploi », il publie en revanche de très mauvais chiffres pour les chômeurs de plus de 50 ans (+17%) et de longue durée (+21,2%). Un mal qui touche par ailleurs tout particulièrement les communes du pourtour de l’Etang de Berre. Pour les jeunes de moins de 25 ans, la progression continue (+0,8%), alors que leur situation s’est améliorée dans l’Hexagone (-2,5%).
Commentaires
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Je précise que l’ EDE est un observatoire partenarial animé l’ AGAM ( agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise) et non une ” institut”. Le suivi de l’emploi de l’ AGAM et sa réactivité sur la question est par ailleurs forte d’années d’expériences, d’un accès privilégié aux données et d”une transversalité institutionnelle importante, que n’ aurait pas un institut “privé”.
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Pas mal l’AGAM,n’est pas un institut,mais fort d’une transversalité institutionnelle,que n’aurait pas un institut privé…!
Sans commentaire…
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La faute aux gréves à répétition qui ruinent l’image et la compétitivité économique de notre ville.
La faute à un maire (Gaudin) qui n’a aucune vision de développement à moyen et long terme de sa ville.
Oú sont les grandes implantations d’entreprises étrangéres à Marseille, oú sont les nouveaux EMS qu’on nous promet depuis des lustres, oú sont les nouveaux etudiants? Oú sont les transports en communs qui font tant défaut à notre ville?
Rien ne bouge dans une ville qui reste malade de son clientélisme et de ses “ordures”.
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P…..!
Des B……..!,qui prétendent trouver du travail aux chômeurs!
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Que le chomage augmente, dans le cadre de la crise économique actuelle, rien de plus logique.
Par contre, notre espace métropolitain, éclaté en diverses structures concurrentes, la non collaboration entre toutes ces structures, (CR, CG, Marseille, CAPA, MPM, SAN, CAGAH, …) fait que nous ne sommes pas lisibles à l’international (à comparer avec Lyon par exemple).
Le département des Bouches du Rhône et plus globalement la Provence, ne sont guère attractifs pour les actifs. Le prix du foncier y est peut être pour quelque chose, mais les infrastructures de transports défaillants, les taux d’imposition locaux élevés, la délinquence chronique, l’image donnée (grèves à répétition, saleté, clientélisme, mauvaise gestion,…) n’y sont pas non plus étrangers.
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