Chômage : Marseille sur la mauvaise pente

Je précise que l’ EDE est un observatoire partenarial animé l’ AGAM ( agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise) et non une ” institut”. Le suivi de l’emploi de l’ AGAM et sa réactivité sur la question est par ailleurs forte d’années d’expériences, d’un accès privilégié aux données et d”une transversalité institutionnelle importante, que n’ aurait pas un institut “privé”.

La faute aux gréves à répétition qui ruinent l’image et la compétitivité économique de notre ville.
La faute à un maire (Gaudin) qui n’a aucune vision de développement à moyen et long terme de sa ville.

Oú sont les grandes implantations d’entreprises étrangéres à Marseille, oú sont les nouveaux EMS qu’on nous promet depuis des lustres, oú sont les nouveaux etudiants? Oú sont les transports en communs qui font tant défaut à notre ville?

Rien ne bouge dans une ville qui reste malade de son clientélisme et de ses “ordures”.

Que le chomage augmente, dans le cadre de la crise économique actuelle, rien de plus logique.

Par contre, notre espace métropolitain, éclaté en diverses structures concurrentes, la non collaboration entre toutes ces structures, (CR, CG, Marseille, CAPA, MPM, SAN, CAGAH, …) fait que nous ne sommes pas lisibles à l’international (à comparer avec Lyon par exemple).

Le département des Bouches du Rhône et plus globalement la Provence, ne sont guère attractifs pour les actifs. Le prix du foncier y est peut être pour quelque chose, mais les infrastructures de transports défaillants, les taux d’imposition locaux élevés, la délinquence chronique, l’image donnée (grèves à répétition, saleté, clientélisme, mauvaise gestion,…) n’y sont pas non plus étrangers.