Ce que la capitale de la culture laissera dans les esprits
Ce que la capitale de la culture laissera dans les esprits
Voilà presque un an que l'année européenne de la culture a commencé, rassemblant 400 000 personnes sur le Vieux-Port. Cour d'Estienne d'Orves, des angelots déversaient alors leur duvet de plumes blanches tandis que des chars pailletés surmontés d'étranges mécanos fendaient la foule sentimentale des Marseillais. Depuis, Marsactu a suivi l'année capitale avec assiduité, sans avoir pu cependant couvrir les quelques 900 événements comptabilisés par l'association Marseille-Provence 2013.
A l'image de la soirée de lancement, de grandes manifestations populaires ont réussi le pari de réunir les Marseillais. La grande parade maritime, l'un des rares événements en lien direct avec la mer, a rassemblé près de 50 000 personnes à terre. La foule est revenue à l’occasion de Entre flammes et flots, lancement de l’édition 2013 de la Folle histoire des arts de la rue, produite par Karwan. D'un point de vue artistique, tout comme la soirée de lancement de l'année capitale, on avait alors regretté un manque de propositions, et la déception était perceptible dans les remarques proférées par le public.
Mais ces événements peut-être trop rares, ont eu le mérite de révéler l'enthousiasme des Marseillais pour ce genre de manifestations publiques, gratuites et populaires. Le jour de l'arrivée de la Transhumance sur le Vieux-Port, les moutons n'étaient pas les seuls à se muer en marée vivante le long des quais vers les plages du Prado. On peut alors sans trop de risque parier sur la réussite, en termes d'affluence, du 31 décembre, pour le bouquet final conçu par le Groupe F et prévu à Istres et sur le Vieux-Port de Marseille.
Sorti de terre
Aux côtés de ces événements ponctuels, l'année capitale a pu impulser une pluie de beaux bâtiments tout neufs dans la ville. Ainsi, en l'espace d'une année, Marseille a rattrapé son déficit en termes d'édifices culturels. Le favori, tant des locaux que des touristes, reste le Mucem de Rudy Ricciotti, premier musée national construit dans une capitale régionale, tout en résille de béton. Vient ensuite la rénovation complète du musée d'histoire par l'architecte Roland Carta, qui a réussi à mettre en lumière les sous-sols poussiéreux du Centre Bourse. Désormais les épaves de bateaux antiques ont quitté les sombres bassins de l'ancien musée pour s'étaler à l'air libre sur toute leur longueur. Le musée Regards de Provence a achevé sa mue dans l'ancienne station sanitaire du port dessinée par Fernand Pouillon et le Frac s'est offert un palais japonais à la Joliette avec l'architecte Kengo Kuma.
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En dehors de Marseille, la capitale européenne de la culture a, d'une certaine façon, révélé la capacité des acteurs du territoire à coopérer. Dans le dossier de candidature de Marseille pour accéder à la capitale culturelle, il était écrit que MP 2013 ne préfigurait peut-être pas mais pouvait du moins instituer un levier pour la métropole de demain. De fait, la capitale culturelle est le premier projet à caractère métropolitain, sans s'appuyer sur une institution ad hoc. Le GR2013, sans doute l'une des plus belles réussites de Marseille-Provence 2013, s'est matérialisé par 365 km de sentier balisé à travers les paysages périurbains de l'agglomération marseillaise, s'enroulant autour de l'étang de Berre et du massif montagneux de l'Etoile-Garlaban. Onze artistes marcheurs l'ont parcouru, dévoilant la richesse et le contenu insolite du béton et des paysages périurbains.
L'exposition Picasso céramiste présentée à Aubagne, qui a réuni près de 150 oeuvres a connu un franc succès, qui s'exportera dans la capitale (la vraie). Une manière de penser le territoire autrement que par le prisme de Marseille. De même, l'exposition du Grand atelier du midi, scindée en deux volets, l'un marseillais (de Van Gogh à Bonnard) et l'autre aixois (de Cézanne à Matisse) est apparue comme la première exposition métropolitaine, tandis que l'itinéraire d'art contemporain Ulysse, conçu par le Frac Provence-Alpes-Côte d'Azur partageait la même ambition.
Un pari parfois risqué, comme pour Transhumance. Au talk Marsactu, Manolo, codirecteur du Théâtre du Centaure expliquait que le projet "s'enracine dans la réalité du territoire", par la traversée de nombreuses communes et une balade de près de 600 km. Dans l'audit des comptes de l'association, la Transhumance était dénoncée comme "une opération d'une complexité sans équivalent". Outre le mauvais temps, facteur d'annulation, le projet ne s'est pas spécialement révélé fédérateur sur le territoire et a contribué à creuser le déficit, faisant grincer les dents des communes peu métropolitaines dans l'âme.
Les Quartiers créatifs, disséminés sur l'ensemble du territoire de la capitale européenne au cœur de certains quartiers populaires en rénovation urbaine ont contribué à dessiner les contours de la métropole. L'objectif était de braquer les projecteurs sur les territoires en difficulté, de les valoriser par l'implication d'artistes. Partant de cette démarche, les quartiers Nord de Marseille n'ont pas été les seuls concernés. La Ciotat, Arles et Vitrolles en ont été bénéficiaires.
Echec et mat ?
Il y a eu des réussites, il y a aussi eu des ratés. Des événements annoncés et jamais sortis de terre, comme la Pop up house, avec laquelle l'artiste Gilles Desplanques rêvait de "repousser les limites de l'architecture" mais qui, pour cause de désaccord insoluble entre les partenaires, n'a jamais vu le jour. Échec particulièrement navrant, celui de l'exposition Camus, qui devait être l'une des plus emblématiques de l'année capitale. Au lieu de l'exposition majeure initialement organisée sous le commissariat de l'historien Benjamin Stora, délégué à Michel Onfray, le résultat, minimaliste, ne pouvait qu'être décevant. L'un des regrets majeurs reste l'absence de rap dans la programmation. Culture hip hop qui figure parmi les emblèmes de la culture marseillaise et figurait bien dans le dossier de candidature.
Ne revenons pas sur la Transhumance, mais arrêtons-nous un instant sur les quartiers créatifs, dont le bilan apparaît contrasté. En effet, si certains projets ont pu être menés jusqu'au bout comme celui des Abeilles ou encore le projet Bank of Paradise du Plan d'Aou, le côté éphémère de nombre d'entre eux n'a pas convaincu les habitants des quartiers concernés. L'exemple le plus probant reste celui de la Busserine et des jardins partagés qui n'a finalement jamais abouti. Des associations du quartier ont ainsi écrit à la ministre de la culture, estimant que les quartiers créatifs "[faisaient] office de vitrine culturelle à des projets [de rénovation urbaine, ndlr] rejetés sur de nombreux aspects par les habitants et sources de conflits". En cause, la disparition programmée d'un aménagement pourtant coûteux, quand les habitants peinent à pérenniser leurs propres actions et ne reçoivent que peu d'aides. Autre critique, le sentiment d'une indifférence à l'égard des habitants dont l'assentiment n'aurait jamais été recherché et le côté "plaquage" de l'événement induit.
Reste qu'on ne peut uniquement jouer les esprits chagrins. En termes d'affluence, l'association MP 2013 peut se féliciter d'avoir pu réunir près de 10 millions de visiteurs, un chiffre considérable pour une capitale de la culture, la seconde plus importante depuis la capitale de la culture de Liverpool en 2008. Au-delà des chiffres, dont l'association a fait un usage abondant, c'était la deuxième fois dans l'histoire des capitales européennes de la culture, depuis la Ruhr 2010, dans l'ouest de l'Allemagne, qu'elle s’étendait à toute une région. Le pari était difficile, il aura eu le mérite d'être relevé.
Soirée d'ouverture de MP2013
Jean-Daniel Favre
Jean-Daniel Favre
La folle histoire des arts de la rue
Jean-Daniel Favre
Jean-Daniel Favre
Entre flammes et flots
Jean-Daniel Favre
Jean-Daniel Favre
Transhumance
Esther Griffe
MarsActu/Jean-Daniel Favre
La grande parade maritime
Clémentine Vaysse
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Commentaires
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Tout n’était pas parfait évidemment mais les Marseillais ont vraiment joué le jeux et ont profité massivement à tous les évènements et ont beaucoup aimé ça !c’est l’essentiel non ?
Et les visiteurs étaient enchantés et ont parlé de Marseille partout dans le monde
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L’Année de la culture avait permis l’ouverture de deux oasis pour les amoureux de beaux livres: les librairies du J1 et de la Friche de la Belle de Mai. Le J1 va fermer et sa librairie aussi. On peut simplement espérer que la position de cet espace et la rentabilité potentielle d’une autre offre culturelle sur le port leur permettront de retrouver leur public.
Il est moins compréhensible que la librairie de la Friche ferme ses portes à la fin de l’année 2013. Les employés ne l’ont appris qu’il y a quelques jours. Les habitués qui commençaient à se faire nombreux ne comprennent pas comment un espace voué en permanence à l’invention et à la curiosité peut se passer d’un lieu d’exposition de livres.
La rentabilité n’était pas atteinte, semble-t-il, car la fréquentation des expositions est aléatoire. Il reste que les créateurs de cet endroit avaient rassemblé un des plus beaux rayons de beaux livres du pays. Il aurait mérité de survivre plus d’une année.
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Si vous voulez visiter les expos du Mucem pendant qu’il est temps (clôture le 6 janvier), prenez vos précautions. Ce musée national a un horaire d’hiver (en fait depuis le milieu de l’automne, le 4 novembre, et jusqu’au 30 avril)et il ferme à 18 heures et non plus 19 heures. On ne laisse plus entrer personne à partir de 17h15 et comme à Marseille, l’heure c’est l’heure, à 17h17, vous l’avez dans le baba. Les agents à l’entrée sont cools (on dit trop de mal des sociétés de sécurité ici), c’est le meilleur moment de la journée, celui où ils sont vraiment utiles: expliquer aux curieux qu’il faut circuler, qu’il n’y a rien à voir. Même pas la librairie, vous n’entrez pas, on a des consignes. Un musée national fermé à 17h15… C’est sympa, le personnel a le temps d’aller faire ses courses de Noël.
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Globalement, on doit l’avouer, c’est une réussite … Mais la vraie question est de se demander pour qui c’est une réussite, et là, pour les marseillais que nous sommes, c’est moins sûr.
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“La foule est revenue à l’occasion de Entre flammes et flots, lancement de l’édition 2013 de la Folle histoire des arts de la rue, produite par Karwan. D’un point de vue artistique, tout comme la soirée de lancement de l’année capitale, on avait alors regretté un manque de propositions, et la déception était perceptible dans les remarques proférées par le public.”
Qui ça “on” ?
Je suis lassé de lire ce genre d’avis péremptoires perchés derrière ce “on” aussi flou que définitif.
“Entre flammes et flots” c’était le plus beau moment de l’année pour ce qui est des spectacles de rue. Avec un Vieux Port transfiguré. Encore faut-il être un peu ouvert à ce genre de spectacles et de sensations.
Si “on” veut “en prendre plein les yeux et les oreilles” “on” peut aller voir fast and furious 6 en 3D à Plan de Campagne en n’oubliant pas son bol de popcorn.
La parade maritime d’un point de vue du spectateur sur la Corniche, c’était inintéressant. Les Terrasses de Kader Attia sur la digue du large, c’était probalement le truc le plus survendu, et du fait un peu foutage de gueule comme l’art contemporain sait en produire
.
La soirée d’ouverture, il y avait des choses à voir, mais il fallait bien étudier le programme, et (beaucoup) marcher.
Dans les aspects négatifs et les ratés, j’aurais souhaité que Marsactu aborde un peu plus le gâchis insupportable que représente l’attribution prochaine du J1 à des activités mercantiles (la provence a sorti un article sur les 20 candidats ayant répondu à l’appel d’offre, mais en accès payant). Nulle part ailleurs on aurait vu un lieu ayant connu un tel succès, alors qu’il a été plutôt maltraité par la programmation avec cette fermeture de plusieurs mois pendant la haute saison, et si emblématique, être aussitôt abandonné comme cela.
Dans les points négatifs encore, comment ne pas parler du mauvais coup final de la ville de Marseille, qui commande au dernier moment un spectacle concurrent à celui prévu depuis le début à Istres pour la clôture de l’année capitale. Certains voulaient voir dans MP2013 la préfiguration de la métropole… ça laisse augurer de belles choses (ironie).
Il n’y avait pas 300000 spectateurs pour Transhumance.
Et que dire de la com’ de la ville de Marseille qui n’a pas peur d’annoncer même pas un an après les faits que “600 000 Marseillais sont venus sur le Vieux Port les 12 et 13 janvier pour fêter MP2013” http://www.marseille.fr/siteculture/jsp/site/Portal.jsp?document_id=15629&portlet_id=4, alors que c’était 400 000 le 12 janvier (ce qui est déjà très bien) http://www.marsactu.fr/culture-2013/week-end-dinauguration-de-mp2013-les-attentes-dune-foule-sentimentale-30046.html
600 000 c’est le nombre estimé de participants pour tout le week-end d’ouverture sur les différents lieux (Marseille, Aix, Arles). Ou comment Marseille tire sans vergogne la couverture à elle, à moins que ce ne soit Alzheimer…
J’espère qu’ils comptent mieux et de manière plus honnête en général. J’ai comme un doute.
Globalement le plus gros reproche que je ferais à MP2013, c’est l’alternance de temps forts avec overdose de propositions (janvier, Mai-Juin avec l’ouverture simultanée de 3 ou 4 musées, septembre), et de temps faibles, pour ne pas dire morts (février-mars, juillet-août, novembre).
Et puisque vous ne le demandez pas, je vous le dis quand même, dans les autres belles propositions de l’année, me viennent à l’esprit l’expo Dufy à Martigues, ou le festival “This is not Music” mêlant ‘glisse urbaine’, arts et musique, à La Friche de la Belle de Mai http://www.thisisnotmusic.org/?a=apropos et pourtant la météo n’était pas de la partie à ce moment là.
Et le Corbusier au J1, bien sûr, mais j’ai déjà parlé du lieu.
Et “Cirque en capitales” également.
Le plus dur dans Marseille Provence 2013, ça va être la descente en 2014.
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A part la tour Panorama, la “pluie de beaux bâtiments” est tombée sur les quartiers sud, de grands pans de la ville n’ont reçu aucun bénéfice de cette “année 2013”, par ailleurs bien plus festive que culturelle.
J’espère que les moutons ont été contents…..
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Certains commentaires me font bien rire. Cette année 2013 a été tellement descendue en flammes pendant 3 ans avant qu’elle ne commence ! Aujourd’hui, les mêmes qui ne peuvent quand même pas décemment nier le succès, le minimisent de 2 façons :
1/ l’après 2013 sera comment (manière involontaire de reconnaître que c’était bien), bien sûr rien n’est prévu, etc.
2/ certes, il y a eu des bonnes choses mais pas que. Bien entendu, eux auraient fait 100 % de trucs super, n’auraient rien oublié (oui, c’est vrai, le rap), auraient tout prévu (les spectacles de l’ouverture et l’organisation de Transhumance), auraient fait travailler tout le monde… et n’auraient pas dépassé le budget de 3 % !
A se demander pourquoi cette caste de contempteurs qui démolissent en 5 lignes ou 2 paragraphes le travail des autres, sans jamais y apporter la moindre pierre, ne se présentent pas aux élections.
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le plus gros prob est que cette anné de la culture aura duré en fait 6 mois de mars a aout et que les artistes et acteurs culturels locaux ont été volontairement oublié et que son histoire culturelle a éte censuré : Caumus, Pagnol, fernandel ,Raimu et le rap ou la musique des artistes marseillais con Quartiers Nord ou Massilla Sound System ext… que dire de diminution drastique des aides à la plupart de ceux qui depuis des années luttent pour la vie culturelle de la ville et dont beaucoup ont ou vont abandonné
car aucune dynamisation culturelle aura été installer malgré la réussite de certains événements
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Où sont passés les commentaires des lecteurs traitant des primes accordées aux organisateurs de MP2013, primes dont le montant reste secret ? Où est la transparence ?
Si ces commentaires ont été supprimés je suis très déçu par cette forme de censure. Si tel est le cas, seul le politiquement correct est admis sur Marsactu, dommage !
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Une bien belle année 2013 pour cette culture capitale!
des ratés bien entendu…comme toujours mais sans MP2013, JAMAIS le MUCEM n’aurait vu le jour et comme l’a si bien dit le poète-architecte Riccioti , cela sera le nouvel emblème phare de Marseille comme l’opéra de Sydney…
et 10 millions de visiteurs dans une ville ” de fadas” où on tire à la Kalach plus vite que son ombre, c’est pas mal !
alors TF1 et les médias acolytes, cessez votre propagande destructrice et parlez des choses qui réussissent…
Marseille est belle et elle restera dans les annales des villes-capitales … bon bout d’an à toutes et à tous !!!
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Le maire Gaudin a oublié un grand de la culture, né à Marseille. Aimé Cesaire.
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Très étrange, ce papier… Pas un mot sur la grande réussite du hangar portuaire J1, de ses différentes et très belles activités réellement participatives, de la magnifique exposition Le Corbusier ? Pas un mot sur les inepties locales ayant conduit à faire sortir de terre au dernier moment un coûteux Pavillon M (quelque 5 à 6 millions d’€ de budget construction + fonctionnement en attendant le budget du démontage du site…) ayant essentiellement servi d’outil de communication à la gloire de la municipalité de Marseille, plutôt qu’un quelconque outil culturel à proprement parler ? Pas un mot sur la fermeture estivale et fermeture définitive anticipée du J1 (23/12 au lieu du 15/01) pour cause d’économies budgétaires ? Pas un mot sur l’important déficit budgétaire laissé à la fin de l’année 2013 par l’équipe de MP 2013 ? Pas un mot sur les diverses restrictions budgétaires institutionnelles inhérentes et consécutives à l’année Capitale, ayant déjà entraîné la fermeture de “petits” lieux culturels (Bureau des compétences et désirs, Atelier de Visu, Théâtre Gyptis…) ? Et quid de la méthodologie vérifiable s’agissant des chiffres de fréquentation présumée brandis par millions éructés ici et là par MP 2013 pour tenter de justifier un bon emploi des énormes masses d’argent ayant transité par l’association MP 2013 ? Etc… Pour résumer, bien que l’intention soit certainement louable, ce “bilan” trop partiel et trop imparfait établi par Marsactu laisse une impression étrange… A savoir qu’il apparaît comme pouvant manquer de nuances journalistiques et surtout de prise de distance avec l’immédiateté des faits culturels relatés, hélas trop sommairement exposés. Marsactu nous a habitué(e)s à mieux, non ?
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Effectivement José,un bilan trés partiel ,et qui en devient fort partial;Oui Marsactu nous a habitué à bien mieux,sinon je ne serais pas ici à écrire ce commentaire.Trois autres remarques,selon moi non dénuées d’importance: Faire le bilan d’un tel évènement nécéssite de laisser couler un peu d’eau sous les ponts (ne serait ce que pour voir arriver les premières conséquences sur la dite vie culturelle,fermetures,subventions…) Ici on est dans l’immédiateté médiatique toujours mystifiante;On attends même pas le toast final (ce qui n’est pas trés prudent). Faire un bilan de ce que l’évènement aura “laissé dans les esprits” demande quelques études et enquêtes (sauf à manquer totalement de cohérence et d’un minimum de rigueur) et donc bien plus de temps encore. Sans aucune cohérence avec les lois de la physique,se laisser du temps permet aussi de mieux voir la partie immergée de l’iceberg,ce qui souvent change la donne. Dommage donc pour cet article!
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