Une association d’aide aux détenus en cessation de paiement : 63 emplois en jeu

Bref
le 24 Juin 2014
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"Le SPES a une forte identité d'intervenant social. Cette caractéristique ne doit pas être perdue", lâche Norbert Sardi, le délégué du personnel CGT de l'association. Le Service provençal d'encouragement et de soutien se présentait cet après-midi devant le tribunal de grande instance de Marseille pour demander son placement en redressement judiciaire. Le Spes -ou espoir en latin- emploie 63 personnes. L'association est aujourd'hui en cessation de paiement et affiche un déficit de 90 000 euros. 

"Cette demande de redressement judiciaire s'accompagne d'une poursuite de l'activité et de la mise en place d'un administrateur judiciaire", explique Norbert Sardi. Le tout sur une période d'observation de six mois. Il ajoute : "Ce qui est important, c'est que les salariés soient payés", reprend le salarié évoquant la possibilité que la demande de redressement judiciaire soit rejetée. La décision sera rendue le 1er juillet.

L'association, fondée par des juristes en 1968, aide les ex-détenus notamment dans les procédures d'accès à l'emploi, l'hébergement, la santé, ou la demande de minima sociaux. Elle gère aussi deux centres d'hébergement et d'insertion sociale dans le centre-ville de Marseille. Missionnée par le TGI, elle possède un service au sein du tribunal pour effectuer des enquêtes sociales en vue des comparaisons immédiates ou en cas de contrôles judiciaires. A la sortie de l'audience, la présidente de l'association n'a pas souhaitée apporter de commentaire avant le jugement.

 

Actualisation : suivant les conseils d'une internaute, nous avons corrigé l'étymologie fautive.

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