“Sans polémique”, Renaud Muselier reproche à Martine Vassal de faire cavalier seul
“Zéro polémique, dans l’action”. Le président de région, Renaud Muselier, a beau l’énoncer en début de conférence de presse, quand viennent des questions sur Marseille, le ton vire vite à l’acide. En début de semaine, le gouvernement a demandé par courrier à Martine Vassal de mettre fin à son fonds d’aide économique au titre du respect de la loi Notre qui place la région en chef de file sur cette compétence. Renaud Muselier dit l’avoir découvert par la presse, “Martine Vassal ne m’a pas appelé”.
Or, la métropole Aix Marseille Provence présidée par la même Martine Vassal, est la seule intercommunalité de la région à ne pas abonder le fonds de soutien mis en place par la région et baptisé Covid Résistance. “L’ensemble des conseils de territoire m’ont rejoint et pas la métropole. Peut-être est-elle ruinée ? En tout cas, elle fait financer son propre fonds d’action en direction des entreprises par le département. Le département fait donc de l’économie mais pas le social, alors que c’est sa compétence. C’est bizarre“.
En revanche, l’ancien dauphin de Jean-Claude Gaudin s’est félicité d’avoir reçu un courrier du maire de Marseille, acceptant le principe d’une convention d’aide économique entre les deux collectivités. “Je ne suis pas candidat à Marseille, ce qui m’importe, c’est Marseille et les Marseillais”.
Commentaires
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C’est le problème essentiel de Martine Vassal : son incapacité à agir en partenariat si ce n’est pas elle qui dirige tout. Cet égocentrisme et cette tendance à n’envisager les relations que sous un angle dominant/dominés est incompatible avec une action publique moderne, juste et efficace. Les collectivités locales et entités publiques sont toutes aujourd’hui interdépendantes les unes des autres et doivent coopérer intelligemment pour servir le bien commun. Or ce bien commun n’est pas le bien de quelques uns, affidés au “Chef” dont ils seraient les assujettis.
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Cher Louis à ce stade, ce n’est plus de l’égocentrisme mais du narcissisme à l’état pur.
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C’est le problème de la droite locale issue du moule gaudiniste dans son ensemble : sa culture féodale lui fait croire qu’elle est propriétaire des mandats qu’elle détient, et confondre les électeurs avec des obligés.
En toute rigueur, ce sont au contraire les élus qui sont les obligés des électeurs. Mais pas ici, où les mandats sont considérés comme des chèques en blanc sur lesquels il n’y a aucun compte à rendre.
Après 25 ans de ce régime, entendre les deux candidats de droite à la mairie de Marseille promettre de la “démocratie participative” avec des trémolos dans la voix, ça sent le grand écart – à moins qu’il ne s’agisse que d’un mensonge électoral de plus, mais un peu voyant, celui-là.
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C’est d’une évidence on ne peu plus claire. Il s’agit d’un mensonge électoral, un de plus. En revanche dans la région et à Marseille plus particulièrement les électeurs , du moins beaucoup d’entre eux, sont effectivement les obligés des élus et pas l’inverse.
Le pourquoi ? . Oh très simplement par le clientélisme.
Clientélisme qui commence par les embauches dans les différentes entités territoriales : région, département, métropole, mairie, SEM , LOGIREM etc.
Clientélisme par les services rendus : logement, subventions, permis en tout genres, privatisation des rues, etc. Sans oublier les maisons du troisième âge , du bel âge , des seniors et du tutti quanti.
A la sortie cela fait beaucoup de monde redevable.
Alors comment voulez vous que ces gens là imaginent rendre des comptes d’autant plus qu’à la base ils pensent avoir la science infuse .
Cela va être d’autant plus amplifié dans le sens où la Vassal entre dans sa phase de communication en tant que martyre. Tout le monde l’empêche d’agir et “ON” lui mets des bâtons dans les roues.
Bref nous sommes partie pour un tour.
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Oups, partis
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