Saïd Ahamada, candidat “quoi qu’il arrive”
Saïd Ahamada, candidat “quoi qu’il arrive”
Allait-il jeter l’éponge ou se libérer du tempo imposé par Paris ? C’est la seconde solution qu’a choisi Saïd Ahamada, député du Nord de Marseille et désormais candidat officiel aux municipales. Lors d’une conférence de presse, ce mardi soir, il a annoncé qu’il serait candidat “quoi qu’il arrive pour nous donner une chance de construire un arc progressiste. Si l’on veut aller chercher des gens hors d’En marche, il faut les convaincre, cela prend du temps et ils veulent savoir avec qui ils s’engagent.”
“Il reste 117 jours. Attendre jusqu’à décembre est mortifère. Je ne renonce pas à l’investiture mais je ne m’arrête pas à cette décision”, martèle-t-il, en référence à la date butoir citée par Jean-Marc Borello, envoyé par le parti pour passer au crible les candidats susceptibles de porter les couleurs du parti présidentiel (lire notre article sur la stratégie d’En Marche aux municipales). Le député indique qu’il a informé son parti de sa décision ce mardi après-midi. Avec l’ancien président d’Aix-Marseille Université Yvon Berland, il était jusqu’ici le seul candidat déclaré à l’investiture de la République en marche. L’annonce de la mission confiée à Jean-Marc Borello a chamboulé tous les scénarios sur la stratégie du parti dans la seconde ville de France.
Avec Julien Vinzent
Commentaires
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Voici quelqu’un de plutôt synpathique, et qui a le courage de se lancer. En tous cas plus excitant qu’un président d’université qui cherche à occuper sa retraite, ou à un chef d’entreprise qui confond les citoyens avec les employés. Ira-t-il jusqu’au bout, je ne sais pas. Mais je doute qu’il soit élu au premier tour, et il faudra bien vite qu’il dise ce qu’il fera au second tour. Se rapprocher des listes Vassal ou Gilles, et donc des héritiers de Gaudin ? Se rapprocher du Printemps Marseillais, si celui-ci ne succombe pas à ses divisions et aux divers sectarismes qui y existent ? Dans ce deuxième cas, cela peut un élément positif pour avoir une vraie alternance dans cette ville qui en a bien besoin…
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Sympathique ? Ça reste à voir. Arriviste, là, aucun doute !
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Rappelons tout de même que les élections municipales ne sont pas un scrutin au suffrage universel direct. Les électeurs votent pour des conseillers municipaux qui élisent ensuite parmi eux le Maire de chaque arrondissement et de la Ville. C’est donc techniquement un non-sens de se présenter exclusivement comme candidat “à la Mairie”, sans chercher à faire élire des conseillers municipaux dans chaque arrondissement…Pour paraphraser Mélenchon, je dirais donc qu’à Marseille, il n’y a pas que les écolos qui aient “le melon”…http://bit.ly/2CY2JUA
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“Arc progressiste”… L’arc se courbe (comme l’échine) pour permettre de lancer de drôles de flèches… Reste à expliquer “progressiste”… Words Words words
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On critique beaucoup la CNI de LREM, mais ils sont malins : le truc, c’est de laisser tout le monde y aller, puis de donner l’investiture à celui qui gagne les élections. Très fort :-))
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Oui, ça aurait de la gueule, “Martine Vassal, maire LREM de Marseille”…
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