Muselier conditionne son financement du terminal ferries de Cap Janet au branchement à quai
Au lendemain de notre article s’interrogeant sur l’absence de dispositif de raccordement à quai pour le terminal ferries du cap Janet, Renaud Muselier (LR) a tenu à publier un communiqué pour rappeler sa position. Le président de région l’affirme : “nous avons conditionné chaque centime des 5,5 millions d’euros d’aide régionale à ce critère essentiel : dès qu’un armateur équipera un navire concerné, le port doit pouvoir garantir son branchement dès le premier jour de mise en service. Je suis et resterai extrêmement vigilant quant à l’application rigoureuse de ce principe”.
“L’enjeu est de mobiliser les compagnies maritimes concernées”, reprend-il. Selon son entourage, le président de région vient d’écrire à celles-ci pour connaître leurs intentions dans ce domaine. Selon les éléments que nous avons rassemblés, la compagnie tunisienne de navigation (CTN) a enclenché des démarches pour se doter de cette alimentation électrique qui permet de limiter les émissions polluantes des navires.
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Encore des propos alambiqués qui permettent toutes les positions futures.
D’abord il n’est pas du ressort la Région de “mobiliser les compagnies maritimes concernées”, mais au port d’imposer à ces dernières d’équiper leurs navires.
Il eut suffi de dire que le financement est suspendu à la mise en place dans le projet de branchements à quai.
Mais la vraie question qui se pose est de savoir pourquoi les collectivités locales financent de tels travaux.
Il faut se rappeler que le GPMM est une entreprise commerciale et qu’il s’en revendique.
Lorsqu’un aménageur fait une zone commerciale, c’est lui qui paye les infrastructures nécessaire à son fonctionnement, et pas les collectivités.
Que l’état y mette 10,5 M€ on peut le comprendre, il est actionnaire et recevra des dividendes en retour, mais que la Région y mette 2,5 M€, le Département 4 M€ et la Métropole 4 M€ c’est proprement incompréhensible.
Il faut rappeler que ce projet est fait au bénéfice exclusif du GPMM, la population de Marseille n’y gagnera rien sinon peut-être que cela palliera aux nuisances que provoque le Port, et même dans ce cas ces équipements qui devraient donc rester à sa charge, et il serait du rôle des collectivités locale de le contraindre à les faire.
C’est donc 10,5 M€ qui entrent directement dans les caisses du GPMM lequel dans le même temps fait payer un loyer de 80.000 € par an à la Ville de Marseille pour les plages de Corbières.
Ces collectivités auraient pu demander au moins des compensations comme la rétrocession des terrains situés hors de son emprise historique et gérés par le GPMM.
À moins qu’il y ait un deal… mais lequel ?
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