Les trottinettes électriques continuent de s’entasser dans la mer

TROTTI
Bref
le 19 Juil 2019
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Mi-juin, 25 trottinettes électriques étaient retrouvés dans la mer par les membres de la Société nautique corniche (SNC). Depuis, le groupe a repêché une centaine de trottinettes selon La Provence. Louis Salles, président de la structure parle d’un chiffre qui ne va qu’en augmentant “un plongeur m’a dit hier qu’il y en a encore environ 300 entre la sortie du Vieux-Port et le Mucem”.

La charte municipale encadrant le déploiement des trottinettes en libre-service stipule pourtant l’obligation pour l’opérateur d’évacuer les engins quel que soit le lieu et sans que les services publics aient à le solliciter. Jean-Luc Rica, adjoint délégué à la circulation, affirme que des solutions pour protéger la mer vont être mises en places. “C’est un ensemble de mesures qui permettront de réguler la situation. Nous avons sommé les opérateurs de réagir et nous allons de nouveau le faire”, déclare-t-il à La Provence.

L’entreprise Lime, première à s’être implantée à Marseille, a déjà financé trois opérations de repêchage par la SNC. L’opérateur qui comptabilise un million d’utilisations en six mois dit avoir rendu impossible le verrouillage des trottinettes, et donc le stationnement près du littoral marseillais, de même que les sociétés Bird et Tier.

Source : La Provence

Commentaires

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  1. Malaguena/Jeannine Malaguena/Jeannine

    ce qu’il faudrait savoir : les villes qui ont mis à disposition les trottinettes sont elles touchées par ce phénomène de dégradations et quel pourcentage ?

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    • LN LN

      Un abruti (soyons cool) reste un abruti.
      Y a pas de raison qu’un abruti marseillais ne soit pas plus ou pas moins abruti qu’un abruti lyonnais ou qu’un abruti parisien. La Saône ou la Seine doivent regorger de ces petites choses, non ?

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  2. ALIBI ALIBI

    y paraît
    que c’est mieux de les jeter dans la mer quand elles sont cassées
    que de les laisser partir dans les pays déjà super pollués par nos déchets tous azimuts
    si ça s’écrit comme ça, tous azimuts
    en vue d’un sois-disant recyclage
    y paraît
    par contre
    j’aimerais bien que tout ce petit monde en trottinette pense à passer un permis de conduire
    pas pour les jeter dans la mer
    non, pour les conduire avec des enfants à l’avant par exemple
    très drôle les trottinettes, very fun comme produit jetable

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  3. Pascal L Pascal L

    Je témoigne, elles ne finissent pas toutes à la mer : une de brulée dans l’escalier qui monte à mon quartier et deux dans la benne à ordure. J’ai failli en prendre une pour voir comment c’était fait dedans et si c’est recyclable mais ne connaissant pas le statut juridique d’une trottinette incendiée, je n’y ai pas touché.

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  4. ThierryD ThierryD

    Que les pouvoirs publics prennent rapidement leurs responsabilités par rapport à l’usage de ces trottinettes électriques en mettant une règlement stricte et surtout en la faisant respecter. En dehors de l’aspect écologique indéniable, l’immersion ou l’incinération de trottinettes contenant des batteries au lithium est extrêmement dangereux. En effet, celles-ci peuvent exploser et provoquer des incendies. Je pense que les sociétés responsables de ces trottinettes, en plus du financement du repêchage et de la récupération au sens large, devraient payer pour les dégâts engendrés par celles-ci.

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    • LN LN

      Règlement strict.
      A faire respecter.
      Peut-être n’habitez vous pas Marseille ou connaissez mal la ville, mais ces 2 éléments de base pour une vie urbaine correcte ne font pas partie du langage et des coutumes de bon nombre de marseillais et de la clique nullicipale

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    • petitvelo petitvelo

      Pour illustrer le propos d’LN :
      Je vois régulièrement un arrêté municipal et des bandes plastique rouge et blanches pour interdire le stationnement afin de faciliter le nettoyage d’une façade … là où c’est déjà interdit à l’année longue par un panneau “arrêt interdit” tous les 10m ! A Marseille, interdit une fois, ça vaut pas 🙂

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