Les journalistes de La Provence mettent fin à la grève
Les journalistes de La Provence ont voté l’interruption de leur grève ce lundi après-midi en assemblée générale. Sur 167 votants, 94 ont voté en faveur de la fin du mouvement, 71 pour sa poursuite et deux ne se sont pas prononcés. La mobilisation avait démarré vendredi, entrainant la non-parution du journal ce week-end et ce lundi.
Le personnel du quotidien était mobilisé suite à la mise à pied du directeur des rédactions, Aurélien Viers. Celui-ci était mis en cause en raison de la une du jeudi 21 mars, présentée par le directeur général Gabriel d’Harcourt comme pouvant laisser penser qu’elle donnait la parole aux trafiquants de drogue. Dimanche soir, dans un message envoyé aux salariés, la direction de La Provence a annoncé son retour à la tête de la rédaction.
Très heureux de reprendre le travail aujourd’hui au sein de cette belle rédaction de @laprovence et au côté de @GabrieldHarcour, avec l’équipe de WhyNot Médias @jc_tortora @laurentguimier. Merci pour vos messages.
— Aurélien Viers (@aviers) March 25, 2024
Commentaires
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La paye est facteur de paix.
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Je pense surtout que le propriétaire n’est pas capable de gérer ses émotions.
La semaine où il rachète BFM en promettant publiquement de ne pas intervenir, il démontre qu’il intervient.
BFM comme les médias Bolloré doivent renouveler leur autorisation d’utilisation des fréquences publiques, Saade ne peut pas se retrouver en situation défavorable. Il a dû réfléchir ce weekend mais visiblement le mal est fait et il va porter cette erreur pendant longtemps
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Tant mieux que le directeur de la rédaction reprenne son poste. Mais franchement, ça fait peur à voir, les agissements de la CMA/CGM. M. Saadé aura compris que pour museler la presse, il ne faut pas faire d’éclat. Il a toute de chance de faire comme ses copains milliardaires détenteurs de titre de presse : influencer. Sans sanctionner, c’est trop visible.
J’attends la prochaine Une un peu “osée” de La Provence. Y a que ça qui nous confirmera que l’information est encore en vie dans ce journal.
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