L’école de la Busserine bloquée pour une durée indéterminée

Bref
le 26 Jan 2015
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Ce lundi, les enfants de la Busserine (14e arrondissement) ont fait l'école buissonnière. Comme ils l'avaient annoncé, les parents d'élèves ont bloqué l'accès à la nouvelle école, considérant que celle-ci était toujours en chantier et qu'il était prématuré de s'y installer, alors que l'ancienne école doit être détruite en vue de céder sa place au chantier de la rocade L2. Selon Sébastien Fournier, enseignant à l'école de la Busserine et représentant syndical SNUipp-FSU, ils étaient ce matin près de 120 parents d'élèves. "Le blocage perdure et sera reconduit demain, puis au jour le jour. De toute façon, ce matin, on ne nous avait pas encore remis les clés de l'école, le ménage n'était toujours pas fait dans les classes et les bureaux des directeurs ne sont pas en état… Un calendrier clair du chantier doit être mis sur pied."

Jointe par téléphone, l'adjointe à l'éducation Danièle Casanova s'est expliquée : "La commission de sécurité a envoyé vendredi un courrier aux directeurs pour leur assurer que l'école ne représentait aucun danger. Jamais nous ne nous serions risqués à y envoyer des enfants autrement ! Concernant les fuites d'eau, la toiture pas étanche, cela a été réglé pendant le week-end. Quant au problème des clés, c'est volontaire. Pour éviter les vols, nous changeons toutes les clés, elles seront prêtes en début de semaine."

Dans un premier temps, l'école devait être livrée tout début janvier pour la rentrée des vacances d'hiver mais le chantier a pris du retard. Pourquoi ne pas attendre les vacances de février ? Là, l'élue répond L2. "Soit nous faisions le déménagement après février, mais dans ce cas le chantier de la L2 était retardé, soit nous choisissions le 26 janvier. Nous avons choisi cette date. On ne voulait pas qu'on nous accuse de faire attendre le chantier." Car les vacances de février débordent sur le début du mois de mars. Et revoilà le 1er mars cité par la société de la rocade L2 et inscrit au cahier des charges. Aujourd'hui, la société assure que cette date n'est pas "butoir" et n'entraîne pas de facto des pénalités que l'Etat aurait à payer. Peut-être que ce dernier a su jouer de la notion d'urgence pour faire accélérer son partenaire municipal. Ce qui n'arrange en rien les affaires des écoliers busserinois.

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