Le “trou” de Saint-Antoine où vivent des Roms

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Bref
le 14 Mar 2019
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Dans le cadre d’un numéro spécial “Le Libé des écrivains”, le quotidien publie un reportage narratif de Véronique Le Goaziou. Cette sociologue et romancière s’est rendue dans un camp de Roms situé dans une cuvette du quartier de Saint-Antoine (15e). “Cet endroit n’a pas de nom. Certains l’appellent Saint-Antoine, d’autres l’Ermitage, d’autres encore le «trou»”, raconte-t-elle avant de décrire les lieux : “Une dizaine de baraques en enfilade, savant assemblage de plaques de tôle, de morceaux de bois, de portes d’armoire, de tissus, de pierres ou de roseaux, montés sur des rondins pour se tenir au sec. Le fond du cratère fait comme une sorte de placette et sur la pente du versant opposé, une décharge.”

Accompagnée par un éducateur de l’association Addap 13, Véronique Le Goaziou rencontre des familles qui vivent là. Dans son récit, l’écrivaine ne cache pas son décalage avec ce monde qu’elle découvre. “Le couple a dix enfants, me dit l’éducateur. Dix enfants ? Dix enfants, je répète. Les autres sont au travail. Au travail ? Au travail, je répète. Je me fais l’effet d’un perroquet. Quel travail ? La mendicité. La mendicité ? Faut que j’arrête de tout répéter”, écrit-elle. 

Source : Libération

Commentaires

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  1. GENIA GENIA

    On se rencontre qu’au delà de la misère matérielle et morale, on retrouve toujours chez les plus démunis le problème “reproductif” comme si leur sort devait se perpétuer chez un maximum d’innocents embarqués dans leur galère de force !

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