Le sénateur Guy Benarroche lance un appel pour l’indépendance de la presse locale

Soutien
Bref
le 19 Avr 2022
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“Une démocratie pluraliste digne de ce nom se doit d’avoir des médias indépendants, source d’émancipation des citoyen·nes et contre-pouvoir démocratique essentiel”. Dans une lettre ouverte, le sénateur des Bouches-du-Rhône du groupe écologiste Guy Benarroche rappelle l’importance de la presse indépendante. Il pointe les difficultés que connaissent actuellement les médias locaux. “D’un côté La Provence et Corse Matin sont l’objet d’une bataille capitalistique. Dans le même temps, dans un relatif silence Zibeline, le mensuel culturel cher au cœur des Marseillais·es vient de disparaître après 15 ans d’existence”, écrit-il avant de citer un autre média local dans la difficulté : le mensuel satirique Le Ravi, dont la survie n’est pas assurée.

Dans son texte, Guy Benarroche rappelle également l’appel lancé en novembre par Marsactu pour la transparence des aides publique à la presse locale qu’il dit soutenir. Il conclut : “Il est nécessaire aujourd’hui de mettre en œuvre un grand plan de soutien à la filière, avec une meilleure répartition des subventions entre ceux qui sont déjà l’objet de la concentration des médias, adossés à des grands groupes et des milliardaires, et les médias autonomes et indépendants.”

Commentaires

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  1. Patafanari Patafanari

    Subventions = indépendance. 🙂 Merci, Guy

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  2. jean-luc jean-luc

    Je suis désolé, comme vous, que la presse locale dépérisse. Mais qui en est responsable? Ceux qui ne s’intéressent ni à la culture, ni au débat d’idées, mais se vautrent exclusivement dans le sport, sous sa forme la plus chauvine, et dans la variété, sous sa forme la plus vulgaire… Réclamez donc une véritable éducation populaire, et rendez-la attrayante, avant de demander des subventions qui n’élèveront pas le niveau de la société…

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    • barbapapa barbapapa

      Quand des collectivités comme le Département, la Métropole et dans une moindre mesure la mairie de Marseille gavent de publicités la Provence et la Marseillaise et ne publient jamais une communication institutionnelle dans le Ravi par ex. (les coûts sont proportionnels aux supposées diffusions), il y a de gros problèmes d’éthique, c’est de l’ostracisme. Lorqu’il s’agit d’entreprises privées, le patron fait ce qu’il veut avec son argent. Mais il s’agit d’argent public qui dans ces cas là est dévoyé pour servir des causes inavouables.

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  3. julijo julijo

    l’initiative de bennaroche est estimable. et bienvenue.
    cependant une “véritable éducation populaire” pour reprendre les propos de jean-luc, est bien évidemment nécessaire, mais je ne pense pas que ce soit véritablement la cause de l’insipidité de la majeure partie des journaux aujourd’hui.
    une meilleure répartition des subventions serait bienvenue.
    On ne peut pas de toute façon déplorer réellement que les propriétaires de journaux, qui les ont acheté chers, s’en servent pour leur bénéfice personnel. ca reste logique.
    c’est tout le système qui est à revoir.
    pour info, l’endroit où vont aussi et surtout les subventions de l’état :
    https://www.acrimed.org/IMG/png/carte17_2hd.png

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  4. Alceste. Alceste.

    Et alors,hors mis le gadget de la nomination au Parlement concernant la désignationn des dirigeants des chaînes publiques tout est en place en rapport au lien indiqué par vos soins. A ce titre vous pourriez demander par exemple à E.Plenel de transformer Mediapart en coopérative dans un esprit d’ultra gauche,par exemple.Mais,mais,il faudrait partager, et là, la canzonetta n’est plus la même.
    Malheureusement, même dans ce cas là ,c’est le portefeuille qui compte.
    Décidément……

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