Le repreneur du McDo de Saint-Barthélémy double son investissement à 1 million d’euros

Missionné sur le dossier du McDonald’s de Saint-Barthélémy (14e), Jean-Pierre Floris, délégué interministériel aux restructurations d’entreprises a reçu des représentants des salariés mercredi au ministère de l’Économie et des Finances. Mais dans son communiqué qui fait suite à cette réunion, la préfecture livre une information supplémentaire au sujet d’une autre rencontre survenue la semaine précédente avec le repreneur : “Les contacts directs pris avec le futur repreneur ont permis d’aboutir le 31 août au soir à son  engagement sur de nouvelles et substantielles garanties financières pour la réalisation du projet de transformation de ce restaurant, la sécurisation des emplois, et l’indemnisation des employés durant les travaux, doublant de fait son engagement financier initial”.

En clair, la société d’investissement tunisienne Hali Food & co, constituée pour porter le projet, sera dotée d’1 million d’euros, contre 500 000 euros comme cela avait été présenté aux 77 salariés. Ces derniers voient dans cette reprise un plan social déguisé de McDonald’s. Ils s’appuyaient notamment sur un rapport du cabinet d’expertise Technologia qui pointait un financement insuffisant.

Mercredi, leur avocat Ralph Blindauer a également mis en doute la capacité financière de Tahar Boulkout, le dirigeant d’Hali Food. “Le financement ne vient pas à titre personnel de Tahar Boulkout mais d’investisseurs”, répond son avocat Guillaume Pellegrin. Le tribunal de grande instance dira vendredi s’il valide ou non la procédure de cession de l’entreprise et le transfert des salariés.