Le préfet de police interdit toute manifestation à proximité du siège du bastion social
La rue Fort-Notre-Dame mais aussi toutes les artères situées à proximité de cette voie sont interdites à manifestation ce samedi. Le préfet a pris un arrêté en ce sens ce jeudi, afin d’éviter tout affrontement entre le groupuscule d’extrême droite, qui y a son siège et organise une journée portes-ouvertes, et les militants anti-fascistes qui ont décidé d’organiser une manifestation contre le racisme et l’antisémitisme à 16 heures, porte d’Aix.
Le préfet de police Olivier de Mazières y voit l’occasion pour les “militants de l’ultra gauche” d’aller au contact des militants “d’extrême droite” du bastion social. Comme le rapporte La Provence, le préfet s’appuie dans son arrêté sur la longue suite d’affrontements entre les deux camps depuis 2016, notamment à la suite de l’installation des militants d’extrême droite, rue Navarin et ensuite, dans ce nouveau local du 7e arrondissement.
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N’oublions pas
Je n’ai rien dit…
« Quand ils sont venus chercher les communistes, Je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, Je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste
Quand ils sont venus chercher les juifs, Je n’ai rien dit, je n’étais pas juif
Quand ils sont venus chercher les catholiques, Je n’ai rien dit, j’étais protestant…
… Puis ils sont venus me chercher, Et il ne restait plus personne pour dire quelque chose »
Pasteur Martin Niemöller
Président des Eglises réformées de Hesse-Wassau. Partisan de l’arrivée d’Hitler puis résistant. Déporté à Dachau de 1938 à 1945
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Que M le préfet interdise un espace limité autour du bastion asocial, voyant là “l’occasion pour “les militants de ultra gauche” d’aller au contact des militants “d’extrême droite”…”, cela peut se comprendre, même si chaque précédent en la matière, est susceptible par la suite de s’étendre, en terme d’occasions et de périmètres itou, et nécessite donc une forte vigilance. Mais M le préfet devrait surtout profiter de “l’occasion”, pour demander à Macron quelle occasion il attend pour dissoudre cette organisation délétère et fort dangereuse, comme il l’a annoncé lui même publiquement et officiellement, il y a de cela 2 ou 3 semaine, suite aux violences commises par l’ultra droite lors des manifs en cours.
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