La cour d’une école du 3e arrondissement partiellement effondrée ce week-end
Le mur soutenant la cour de l’école Révolution-Jet d’eau (3e arrondissement) s’est partiellement effondré ce samedi. Une partie de la cour a été emportée sur un terrain en contrebas, comme le relate La Marseillaise. L’incident s’étant produit le week-end, l’école était vide et l’effondrement n’a fait ni victimes ni blessés. Après une expertise, la mairie affirme que le “l’école n’a pas été impactée”. Elle confirme également que l’établissement a pu accueillir ses élèves ce mardi matin, avec des barrières pour condamner une partie de la cour.
De nouvelles visites d’experts, accompagnés des marins-pompiers, sont prévues dès ce mardi. Ils devront déterminer les causes, encore inconnues, de l’effondrement. En 2021, Révolution-Jet d’eau faisait partie des trois “écoles pilotes” pour la désimperméabilisation des cours. Les experts devront définir si l’incident de ce week-end peut être lié à ces travaux.
Source : La MarseillaiseCommentaires
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Si le mur de soutènement s’est effondré c’est sans doute lié à la présence d’eau dans le terrain et donc que le revêtement de la cour ne devait pas être très imperméable
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J’avais lu l’article trop rapidement et n’avait pas compris que la cour était désimperméabilisée ce qui explique la présence d’eau dans le terrain d’où une poussée qui a entrainé la chute du mur
La lutte contre le réchauffement est un long chemin semé d’embuche
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https://www.mavillepermeable.fr/uploads/resource/2021_syseg_guide-desimpermeabilisation-cours-d-ecole.pdf)
On soupçonne justement cette pratique d’être cause de l’effondrement.
Allons jusqu’au bout de la renaturalisation des sols. Les enfants s’épanouissent d’avantage en jouant dans la poussière ou dans la boue que sur un sol goudronné. Et sans doute, encore plus, sur un terrain en pente que sur une surface bêtement plate.
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Manque pas qq chose dans le titre ? 😊
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Une relecture, peut-être : “Le cour d’une l’école” (sic) ?
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Personne n a osé incriminer la pluie, il y a du progrès
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Et si c’était à cause du réchauffement climatique
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Je me régale des commentaires des lecteurs ou l’art de parler pour ne rien dire (sauf des âneries la moitié du temps) est poussé à un sommet d’excellence rarement vu.
Continuez les gars, vous êtes le régal de mes matinées.
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Avant d’incrimer la désimperméabilisation des sols de la cour d école faudrait peut être se poser la question de l’état des murs de soutènement qui n’ont pas été concerné par les travaux aurait il fallu en vérifier l’état.
Je vous laisse voir sur carte l’organisation de la cour qui sur google map est encore une nappe d’enrobage et qui était un grill à enfants.
Après vous pourrez dire des âneries sur la pluie le climat et le reste
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le premier voire le seul ennemi de la stabilité des sols : talus, mur ….
c’est l’eau . c’est un des grands principes de la géophysique quand il y a un glissement de terrain , un éboulement, un effondrement de mur on cherche l’eau
Alors avant d’appliquer le yaka désimperméabiliser il faut prendre quelques précautions et étudier l’environnement
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@ Karo
En effet vous avez raison, si le mur s’est effondré,son état devait être déjà préoccupant…
Mais, il faut rappeler que dans le cadre de ses obligations,la ville doit organiser un suivi des ouvrages d’art communaux (ponts, murs de soutènement, passerelles, etc.) qui fait l’objet d’instructions spécifiques du ministère de la Transition écologique et des Territoires. Ce suivi vise à garantir la sécurité et la durabilité de ces infrastructures, essentielles pour la sécurité des usagers et la continuité du réseau routier.
Les principales instructions ministérielles relatives au suivi des ouvrages d’art communaux comprennent :
1. Inspection périodique et surveillance
Inspection détaillée : Les communes doivent organiser une inspection détaillée de chaque ouvrage d’art tous les cinq ans minimum. Cette inspection est réalisée par des professionnels qualifiés, en général des ingénieurs ou techniciens spécialisés dans les ouvrages d’art.
Surveillance régulière : En complément des inspections détaillées, une surveillance visuelle plus régulière doit être effectuée par les agents communaux ou intercommunaux, surtout après des événements exceptionnels (inondations, séismes).
Relevé des pathologies : Les inspections permettent de relever les signes de pathologies (fissures, corrosion, affouillement, etc.) et de les documenter.
2. Évaluation de la sécurité structurelle
Les instructions prévoient des diagnostics pour évaluer l’état structurel des ouvrages, notamment pour ceux présentant des risques de défaillance. Ces évaluations approfondies peuvent être menées par des bureaux d’études spécialisés, et elles incluent des mesures plus complexes, comme des essais de charge.
3. Classement en fonction du niveau de risque
À la suite des inspections et diagnostics, les ouvrages sont classés selon leur état et les risques qu’ils représentent. Ce classement permet de hiérarchiser les interventions de maintenance en fonction de l’urgence, en orientant les budgets et les travaux vers les ouvrages les plus à risque.
4. Entretien et maintenance préventive
Les collectivités doivent planifier des actions de maintenance préventive pour prolonger la durée de vie des ouvrages et réduire les coûts liés aux réparations d’urgence. Cela comprend des travaux comme le remplacement de joints, le nettoyage des éléments de drainage, et le traitement de la corrosion.
5. Rapport annuel et suivi centralisé
Chaque commune ou EPCI doit tenir un registre des ouvrages d’art communaux avec les informations d’inspections, travaux réalisés et planifications futures. Un rapport annuel est souvent requis pour informer les instances responsables (conseils municipaux, préfectures) de l’état des ouvrages et des mesures en cours.
Apparemment,il semblerait qu’en l’espèce,si le mur appartient à la ville, qu’il y aurait eu une absence de suivi…
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Au-delà des obligations que vous citez à juste titre, doit exister également le bon sens.
Dans le cas d’un soutènement, les Règles de l’Art imposent qu’il soit drainé (les romains l’avaient déjà compris) : soit il y a un dispositif qui canalise les eaux (drain vertical + drain horizontal raccordé au pluvial) pour les évacuer, soit l’ouvrage présente des barbacanes (les trous dans l’élévation, qui doivent alors être dûment entretenus).
Désimperméabiliser est une vraie bonne démarche. Mais l’eau gagne toujours, donc il faut la gérer.
Et c’est là que le politicien bas-de-gamme qui ne connaît qu’une partie de la chaîne de valeur (“désimperméabiliser c’est plus mieux”) fait faire des travaux idiots : soit parce-que le sol ne permet pas d’absorber l’eau (argiles, roches calcaires, etc.) soit parce-qu’absorber l’eau implique beaucoup plus de travaux (assurer sa percolation ou protéger les ouvrages attenants) dont le dit brillant politicien ne veut pas entendre parler.
On n’a pas fini de voir ce genre de sinistre (plus ou moins grave selon les cas, mais dans certains endroits les soutènements, caves et sous-sols vont prendre cher) tant que la désimperméabilisation sera imposée par des incompétents (écolos sans culture technique ni entourage pour les conseiller) qui refusent qu’on leur dise “non” ou “oui mais”.
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En fait on ne connait pas du tout les raisons de cet effondrement. Je suppose qu’à l’occasion des travaux sur le revêtement de cette cour, son mur de soutènement a dû être contrôlé? Marsactu, nous comptons sur vous pour suivre ce dossier et obtenir les résultats de ces expertises de Mardi prochain.
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