Les agents de la politique de la ville en plein désarroi

DÉSARROI
Bref
le 29 Jan 2016
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Il n’y a pas que la suspension de la métropole qui crée du désarroi chez les agents. Ceux qui agissent au sein des quartiers au titre de la politique de la ville vivent très mal le flou qui entoure leur transfert à l’échelon intercommunal. C’est ce que décrit par le menu, la Provence du jour en citant plusieurs agents membres d’un collectif de défense de la politique de la Ville à Marseille. “On est en plein démantèlement. Des agents sont déjà partis, pour ne pas être reversés à la métropole. D’autres sont en burn out, justement parce qu’on est en sous effectif”, dit l’une d’elle sous couvert d’anonymat.

Cette politique qui vise à rétablir l’égalité dans les quartiers les plus pauvres de la ville bénéficie jusque-là d’une démarche partenariale des collectivités locales et de l’État. Or, les partenaires se sont peu à peu désengagés pour créer leur propre guichet. Le passage à la métropole risque de diluer encore ces actions. L’adjointe en charge de cette compétence, Arlette Fructus se veut rassurante : “Quand la métropole se mettra en place, les agents auront une feuille de route”. Du côté de l’État, on attend la nomination d’un vice-président au poids politique conséquent comme une preuve que la politique de la ville continue d’être prioritaire aux yeux des élus.

Source : La Provence
Benoît Gilles
Journaliste

Commentaires

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    Confirmation de la part d’un acteur de terrain en contact régulier avec les agents de la politique de la ville à Marseille. C’est le flou le plus total. Niveau d’information zéro. Seul élément concret : les salaires des agents devraient être payés en fin de mois (c’est déjà ça). Il faut comprendre que le contexte est d’autant plus complexe que cette année, nous partons sur un nouveau contrat de ville (qui remplace le CUCS), ce qui est en soi compliqué (nouveaux objectifs “transversaux”, nouvelle carte …). Si en plus on rajoute les histoires de transfert à la métropole, on obtient un magnifique blocage. Qui est sont les victimes ? les agents de la politique de la ville, probablement. Les porteurs de projets aussi bien sur. Mais surtout les habitants des quartiers concernés, mais qui s’en soucie à la métropole ?

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