La peinture du chantier du Petit Nice Passedat finit à la mer

Monocouche
Bref
le 21 Mar 2019
8

“Et le reste, j’en fais quoi ?” À la mer… Sur la corniche, la restauration du mur du célèbre hôtel-restaurant étoilé Le Petit Nice Passedat a viré à la pollution la plus primaire. Comme l’a immortalisé la page Facebook “Vigilance Citoyenne”, les ouvriers ont tout simplement jeté leur surplus de peinture dans la crique en contrebas.

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“Je viens de constater les agissements irresponsables de l’entreprise qui travaille actuellement sur le mur du Petit Nice. J’ai immédiatement stoppé le chantier et mets tout en œuvre afin de réparer les dégâts”, a réagi Gérald Passedat sur le réseau social. Il reproduit par ailleurs un courrier de l’entreprise prestataire, AMG, qui “assume l’entière responsabilité de cet incident” et précise qu’il s’agit de “chaux à base de pigments naturels”, dont la toxicité pour l’environnement est limitée par rapport à une peinture classique.

Actualisation à 18 h 30 avec la mention du courrier d’AMG.

Commentaires

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  1. vékiya vékiya

    bienvenue à merde-seille

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  2. Dark Vador Dark Vador

    Pour que les ouvriers de cette entreprise se soient permis de jeter directement en mer ce produit toxique (pigment naturel, tu parles!), qui plus est dans cet endroit magnifique, quasi à la vue de tous, en dit long sur le degré de “je m’enfoutisme” et d’impunité sous nos latitudes. Qu’a fait exactement M. PASSEDAT au juste pour “réparer”?

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  3. Claudine DREUILHE Claudine DREUILHE

    En tout cas dites bien autour de vous d’éviter soigneusement de faire repeindre quoi que ce soit par l’entreprise AMG qui de plus n’emploie aucun salarié : c’est le patron qui a jeté les pots de peinture à la mer ??
    Claudia71

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    • barbapapa barbapapa

      désolé, je me suis trompé d’entreprise, la bonne est une homonyme “amg peintures” à Marseille qui elle déclare 3 ou 4 salariés

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  4. leravidemilo leravidemilo

    M le patron de l’entreprise AMG devrait être condamné à boire une bonne rasade de cette belle peinture devant les citoyens témoins. Une fois remis de la chose, ce qui ne saurait tarder, puisqu’il s’agit de “pigments naturels”, et s’ils se confirme que son carnet de commande se vide et ses ouvriers travaillent au noir, il pourra toujours candidater à Altéo gardanne, où son glorieux CV ne devrait pas trop gêner son embauche…

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  5. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Que cette peinture jetée à la mer soit “naturelle” ou non n’est pas vraiment le problème. Le patron de cette entreprise et ses éventuels salariés devraient simplement se poser cette question : si tout le monde faisait comme eux, dans quel état serait le milieu marin ? Mais, pour se poser des questions, faut-il encore avoir un cerveau.

    Il est heureux qu’un citoyen ait vu et signalé le désastre. Mais c’était à M. Passédat de s’assurer que cette entreprise travaillait dans les règles.

    Un tel je-m’en-foutisme est inquiétant. On sait aujourd’hui que notre survie dépend de celle de notre environnement. Mais certains continuent sciemment de saccager celui-ci. Leurs enfants et petits-enfants (et les nôtres) paieront la facture.

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