La Commission nationale informatique et liberté s’intéresse au projet de big data municipal
Si vous n’allez à la CNIL alors la CNIL ira à vous. C’est en substance ce que révèle le site spécialisé Next Inpact, repris par la Marseillaise, ce jeudi. La commission nationale informatique et liberté “a pris l’initiative de se rapprocher de la Ville” pour tenter d’en savoir plus sur son projet de big data de la tranquillité publique dont elle a appris la teneur. Pourtant, l’adjointe à la sécurité, Caroline Pozmentier déclarait dans Le Monde en décembre : “nous travaillons avec la CNIL dans le respect strict du référentiel de recommandations que nous appliquons déjà pour notre système de vidéoprotection”.
Jointe par Next Inpact, la CNIL a confirmé ne pas avoir été saisie par la Ville avant début février, date à laquelle l’organisme de contrôle a reçu des éléments, et notamment le cahier des clauses techniques lié au marché remporté par Engie Ineo.
Source : Next inpact
Commentaires
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Vu que Marseille est une présipauté, elle peut s’affranchir, une fois de plus, des lois de la République comme elle le fait déjà depuis bien longtemps pour les libertés individuelles de certains…
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Une présipauté peut-être, mais dont le président est beaucoup plus pathétique et beaucoup plus triste que Christophe Salengro, le président de Groland qui, bien que beaucoup plus jeune, vient de mourir.
Sur le fond du sujet, on aurait tort de prendre à la légère les menaces que la vidéo-surveillance fait peser sur les libertés individuelles : les progrès de la reconnaissance faciale et de l’intelligence artificielle font qu’il est possible déjà de suivre à la trace un individu, à condition de déployer les caméras qu’il faut. La Chine est ainsi en train de mettre en place un gigantesque système de contrôle individuel.
De ce point de vue, il est surprenant d’entendre une élue dire “nous travaillons avec la CNIL” alors que ce n’était pas vrai à l’instant de sa déclaration. Coupable légèreté.
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