Une filiale d’Engie va construire la plateforme du big data de la tranquillité publique

Big
Bref
le 29 Nov 2017
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Marseille comme Singapour… Les métropoles du monde entier souhaitent mettre à profit les milliards de données contenues sur la toile ou via les objets connectés pour mieux assurer “la sécurité et la tranquillité publique des citoyens”. Dans cette logique de “safe city” la Ville a confié à Ineo digital, filiale d’Engie Ineo, “la réalisation d’un projet unique, basé sur une plateforme technologique de gestion des données massives”, peut-on lire dans un communiqué commun. Baptisé “Oracle” et doté d’1,5 million d’euros cet outil “d’aide à la décision comportera un volet communication avec le citoyen” et devrait être opérationnel fin 2020.

L’idée est de croiser les données dont dispose la Ville en terme de “gestion des espaces publics, mains courantes des services constatant des faits de dégradation de biens publics ou encore les informations données par notre vaste programme de vidéo-protection”, ajoute Caroline Pozmentier l’adjointe en charge de la sécurité publique. Le rassemblement de ces données doit permettre aux décideurs publics de mieux “anticiper les événements futurs” et d’interagir avec le citoyen. À terme, la plateforme de croisement des données sera enrichie d’une application mobile pour le grand public et d’un site web dédié aux acteurs de la sécurité publique.

Commentaires

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  1. neomars neomars

    Oui, Marseille, Singapour, l’analogie est criante (http://etudiantenasie.over-blog.com/article-23953898.html) :o))
    Le grand ordinateur Shadock, comme le grand consultant encravaté auront certainement le bon aloi de dire ce que le donneur d’ordre leur confiera comme message … mais à un peu moins cher que 1,5 million d’euro (mise de départ) on peut rappeler à la nullicipalité qui chercherait à prévenir les troubles, qu’elle est sensée déjà les réparer en moins de 3 ans, qu’elle est sensée venir siéger aux 3 conseils d’école de l’année, ne pas faire que recruter un ou deux clients lorsqu’elle vient aux réunions de quartier (voir s’assurer de la vitalité des CIQ), patrouiller de façon plus systématique dans les rues, appliquer les mises en fourrières (ou sabots) au lieu de laisser les voitures abattre les panneaux d’arrêt interdit, … Lyon n’a pas attendu l’informatique pour être bien gérée.

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