La chirurgie esthétique en vogue dans les quartiers Nord

REFAITS
Bref
le 9 Sep 2016
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Une vogue insoupçonnée frappe les quartiers nord d’après un reportage paru dans Marie-Claire. La chirurgie esthétique. Les cliniques de la ville – de même que quelques officines moins légales – feraient leurs choux gras de cette nouvelle clientèle peu fortunée mais prête à économiser pendant des mois pour un nouveau postérieur ou de plus gros bonnets.

Morceaux choisis.“Je m’assume comme femme, marseillaise, arabe, musulmane…avec les seins refaits”, revendique une mère de famille qui a aussi, entre autres, le ventre liposucé.“Moi, je ne suis pas dans l’ostentation. Je n’ouvre pas ma chemise jusqu’au nombril pour montrer que j’ai des seins à 4000 euros. Dans les quartiers, c’est beaucoup ça”, analyse une seconde. Une “revanche sociale”? Un témoignage semble l’indiquer.“Qu’est-ce qu’elles croient, les bourgeoises ? Que ça n’est pas pour nous ?, s’emporte une troisième. On va économiser sur une année entière, et puis on va s’offrir un truc qu’on aime, un bijou, un sac. Pour la chirurgie, c’est pareil.”. 

Une clinique située dans le 5e arrondissement, citée par la journaliste, avoue que 30% de sa patientèle est originaire de quartiers populaires. La suite est à lire dans l’édition papier de Marie-Claire d’octobre 2016.

Source : Marie-Claire

Commentaires

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  1. JL41 JL41

    Avé parlait d’hypermodernité dans un commentaire de : https://marsactu.fr/on-ne-veut-ni-provoquer-ni-etre-communautaire-juste-pouvoir-samuser/
    « Il me semble nécessaire de compléter avec l’analyse d’Olivier Roy qui explique que non seulement ces personnes sont totalement hypermodernes, mais qu’un tel phénomène ne peut arriver que dans un âge de déculturation avancée. C’est d’ailleurs ce que Raphaël Liogier évoque lui aussi dans un article récent dans Le Monde.
    « Et tous comptes faits, c’est également une manœuvre communautariste et bigote, et non simplement un choix libre, une différence comme une autre. »

    Et que cherchent les dealers du marché de la drogue, si ce n’est aussi, dans la façon de se fringuer et de frimer, d’être hypermodernes ?

    La dernière surenchère étant parfois un départ vers la Syrie, pour montrer aux plus jeunes que l’on pouvait encore être un homme (avis recueilli auprès d’un musulman).

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  2. Renardsauvage Renardsauvage

    Ils sont peut-être hypermodernes dans leur aspect extérieur mais tellement archaïques dans leurs pensées ! On ne va pas me faire croire que recourir à la chirurgie esthétique en étant musulman consiste å faire montre de modernité. Il s’agit d’une perte totale d’identité et de valeurs . Où se situent le rôle de l’homme et de la femme, là est la question, existe t il un rapport amoureux entre les deux genres. Ma réponse est non, l’homme musulman ne peut aimer une femme, il n’à pas les outils éducatifs pour y parvenir, cela reviendrait à se féminiser. Je pense qu’ils ont des carcans idéologiques qui les empechent de considérer toute femme comme leur égal.

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    • JL41 JL41

      Renardsauvage : je lis les commentaires dans Marsactu, je l’espère sans trop d’aprioris. Ils m’incitent parfois à me poser des questions sur les limites de mes raisonnements.

      Je ne m’interrogeais pas sur la vie amoureuse dans les traditions chrétiennes et musulmanes, mais sur des similitudes comportementales au sein de la jeunesse d’aujourd’hui.

      S’agissant de la vie amoureuse au sein de l’islam, nous avons des récits aussi beaux que le cantique des cantiques de la bible chrétienne.

      La laïcité a constitué un coup de rein heureux au sein de beaucoup d’états de tradition chrétienne, séparant la chose publique de la vie privée et de ses pratiques, où toutes les religions nous ont turlupiné (et c’est peu dire) à un moment ou à un autre.

      Dans les faits, que l’on soit de culture chrétienne ou de culture musulmane, nous réservons quand même les seconds rôles aux femmes, par ailleurs plus mal payées que nous à travail égal. Il semble que cela soit accepté dans les relations amoureuses ?

      Le monde musulman a cherché lui aussi à surmonter ce mauvais traitement réservé aux femmes de façon assez ancestrale. En 1922 Mustafa Kemal en Turquie a dévoilé les femmes, leur a donné le droit de vote et les a faites égales à l’homme. La Turquie moderne a malheureusement perdu un peu de cette laïcité. George Sand (1804-1876) avait besoin d’une autorisation préfectorale, dite « permission de travestissement », pour sortir en pantalons. En France, les femmes ont eu le droit de vote en 1944, par la grâce de De Gaulle et au nom des résistantes. Il n’y a actuellement que 3 % de nos rues qui portent des noms de femmes, ce qui révèle indirectement la place dans laquelle nous continuons à les tenir : https://marsactu.fr/bref/29-des-rues-aixoises-portent-le-nom-dune-femme/

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  3. Renardsauvage Renardsauvage

    Vous parlez d’histoire et vous avez entièrement raison. L’égalité homme/femme n’existe pas totalement notamment dans notre pays. En fait l’égalité en général est un leurre et ne peut exister.
    Mais je persiste à croire et cela n’engage que moi que le sentiment amoureux ne fait pas partie de la culture musulmane pour toutes sortes de raisons en particulier, parce qu’il exige le respect de la femme, aimer ne signifie pas commander, agir à la place de mais partager et faire confiance, aimer est un acte individuel qui ne peut se soumettre à un dogme.

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  4. Filomen Filomen

    Le sentiment amoureux une question de culture? D’autres pourraient penser plutôt qu’il les transcende.
    Concernant la vogue de la chirurgie esthétique dans les quartiers Nord, ceux qui s’étonnent n’auraient ils pas un peu oublié que des gens vivent là bas? Ils vivent, ont les mêmes envies que les autres, des gens normaux quoi. Ouf ! Et oui les pauvres ont les mêmes envies que les riches ! Si étrange ?
    Peut être alors normalité plutôt que de modernité… Après dépenser son fric à cela ou autre chose peu importe. La société de consommation foisonne en inutilités indispensables.

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