En grève, les employées des bibliothèques marseillaises exigent un plan d’urgence
Une trentaine de grévistes s'est rendue devant la mairie pour les représentantes des syndicats et du personnel soient reçues. (Photo Perrine Bontemps)
Les employées des bibliothèques marseillaises sont en grève ce mardi 26 octobre, répondant à l’appel de l’intersyndicale pour exiger une réaction de la municipalité. Rassemblées devant l’Alcazar en début d’après-midi, fermée aux côtés des bibliothèques des Cinq avenues et de celle de Saint-André, les grévistes demandent un plan d’urgence. Une façon selon elles de contrer “lenteur et manque de moyens” perpétués par l’actuelle mairie. “On réclame un service de bibliothèques digne de ce nom dans la deuxième ville de France”, proclame Élodie Debureau, élue CGT.
Le motif qui revient le plus est l’alerte éthique formulée en 2021. Des faits de harcèlement que le cadre Patrick Casse auraient fait subir aux salariées, et restés sans suite jusqu’à ce que Pierre Chagny, directeur des bibliothèques de Marseille, les dénonce à l’autorité judiciaire. Une enquête pour harcèlement moral a ainsi été ouverte en mars 2022 par le parquet de Marseille. Les grévistes exigent maintenant la mise à distance réelle et effective du cadre accusé, qui a déjà été suspendu de ses fonctions managériales et reclassé à la direction des affaires culturelles.
Les employées des bibliothèques municipales souhaitent de manière générale de meilleures conditions de travail, avec un recrutement efficace, le développement des structures et l’ouverture de nouvelles bibliothèques (qui ne sont qu’au nombre de neuf dans la ville). À l’issue du rassemblement devant l’Alcazar, les représentantes syndicales et du personnel ont été reçues à l’hôtel de Ville pour faire entendre leurs revendications.
Commentaires
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et oui, le printemps marseillais, que deux ans, mais deux ans quand même…..
je soutiens les employés grévistes des bibliothèques, je trouve légèrement dommage qu’ils n’aient pas réagi avant.
et puis, c’est fantastique d’apprendre que “patrick casse” suspendu de ses fonctions est reclassé (le terme est amusant) à la direction des affaires culturelles !!
la présomption d’innocence a bon dos. j’espère qu’il est reclassé-isolé ! parce que pour la distance….c’est pas encore ça.
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Des piscines plutôt que des bibliothèques. On peut lire chez soi, alors que nager à domicile est plus problématique. Ils y a pléthore de bouquinistes sympathiques et compétents qui peuvent, pour peu d’euro, vous conseiller d’excellents ouvrages.
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C’est pareil pour les pistes cyclables, on peut toujours acheter un vélo d’appartement…
Total soutien au mouvement des bibliothécaires.
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Alors, Marsactu, pour une fois, le féminin l’emporte sur le masculin ? Ou bien le corps des bibliothécaires à Marseille ne comprend-il que des femmes ? Ou bien sont-elles les seules à s’émouvoir de ces déboires ?
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Patafanari, votre commentaire me laisse pantoise.
Vous avez raison, après tout, ça sert à quoi une bibliothèque ?
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Patafanari, les bibliothèques abritent un monde magique, qui vous emporte vers des univers incroyables ou studieux, merveilleux ou très pratiques… Je vous plains de ne pas avoir accès à cette magie.
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Cette administration municipale est merveilleuse.
Les mecs font ce qu’ils veulent surtout avec la carte FO. Oui ,la cogestion cela est terminé avait dit le peintre symboliste,le ton ferme et l’air décidé.
Le fameux syndicaliste des bibliothèques soit disant sanctionné et qui devait bosser à la direction des affaires culturelles et bien il n’a pas voulu. Tant, il aurait été obligé de pointer.
Résultat, il glande à 100 % au syndicat, payé à 100% plus les primes ,ce qui est pris est pris,faut pas deconner.
Plus belle la vie est arrêtée, visiblement pas pour tout le monde.
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Total soutien aux Maîtres-Naufrageurs.
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