Pas de diffamation dans l’affaire qui opposait la Ville de Cassis à France télévisions

Le tribunal a prononcé la relaxe du plongeur Michel Dron et de l’équipe de France Télévisions, accusés de diffamation par la ville de Cassis après la diffusion d’un reportage intitulée “Calanques en eaux troubles” diffusé durant l’émission Envoyé Spécial, le 28 juillet dernier. La commune est également déboutée des 3,2 millions qu’elle réclamait auprès de la chaîne pour rétablir son image et des 100 000 euros qu’elle réclamait au plongeur. Le tribunal a estimé que “le reportage qui donne simplement à voir et à entendre, n’indique aucunement que la commune de Cassis serait responsable, coupable ou comptable de la situation dénoncée”.

Dans le reportage incriminé, l’apnéiste montrait un panache brunâtre à l’échappée de l’émissaire des eaux usées de la commune, signe selon lui de pollution. Or, et le tribunal le souligne, l’assainissement collectif relève de la compétence de la communauté urbaine de Marseille. Pour Michel Dron, cette décision est “un soulagement” même s’il regrette un peu naïvement que la justice n’ait pas abordé le fond du problème, “la pollution des Calanques”. Quant à la Ville de Cassis, elle réfléchissait encore à la possibilité de faire appel de cette décision.