Cours d’Estienne-d’Orves, 40 % des restaurants n’ont pas géré la collecte de leurs déchets

C’était le deal. Les restaurateurs et tenanciers de bar du cours d’Estienne-d’Orves (1er) avaient jusqu’au 1er septembre pour se tourner vers un prestataire privé afin de collecter leurs déchets. Seulement 60 % d’entre eux l’ont fait, rapporte La Provence dans son édition du jour. Après cette date, des sanctions devaient tomber, avait prévenu la métropole.

Cet été, l’institution a mené un bras de fer avec les restaurateurs de cette zone : du fait d’une réglementation européenne, ces derniers ne peuvent plus se reposer sur la métropole pour la collecte et doivent passer des conventions avec des prestataires privés. Dans le cas contraire, ils doivent s’acquitter d’une redevance spéciale. Un budget trop conséquent, estimaient de leur côté les restaurateurs qui avaient obtenu un délai dans un premier temps.

Aujourd’hui, sur une centaine de restaurateurs concernés, reste donc une quarantaine toujours hors des clous. Mais qui ne seraient “pas des gros producteurs de poubelles”, souffle à nos confrères un restaurateur en règle. Pour Roland Mouren, vice-président métropolitain en charge de la propreté, “cela reste illégal”, même si cette production est quasi invisible.