Au Sursaut, on veut définir le programme avant le casting

Après avoir rhabillé les socialistes et leurs primaires, les membres du Sursaut ont présenté ce mardi matin en conférence de presse leurs trois grands axes de campagne municipale : réunification de la ville, transition écologique, moralisation de la vie politique. L'heure est donc à la réflexion, plus qu'au choix des alliés. Ils rêvent d'un "chef d'orchestre non politique", résume Sébastien Barles. Ils veulent en même temps "sortir de la logique de personnalisation", précise Pierre-Alain Cardona. Celui-ci reconnaît des rencontres avec Pape Diouf, annoncé depuis plusieurs mois comme potentiel tête de liste. "Sa vision de la ville est proche de la nôtre, ajoute l'éphémère candidat aux primaires PS, mais on est dans une logique de compagnonnage". Il évoque un ancien président de l'OM aspirant à la retraite. Parmi les membres du Sursaut, on est persuadé que "si on crée la dynamique espérée, Pape Diouf ne sera pas le seul à nous rejoindre". Mais le casting est loin d'être arrêté.

Comme l'annonçaient les communistes il y a 15 jours, une réunion informelle a bien eu lieu entre des représentants du Parti de gauche et des représentants du collectif citoyen. Si Marie Batoux (PG) était là à la dernière réunion publique du Sursaut, pour la rencontre discrète, c'est Jean-Marc Coppola, vice-président du Conseil Régional (PCF) qui était présent pour évoquer l'éventualité d'un rassemblement. "Le principal problème est la question métropolitaine", explique Sébastien Barles. Le candidat malheureux à la tête de liste EELV espère toujours "une seule liste à la gauche du PS", quitte à "fonder un collectif ad hoc", dans lequel se fondrait le Sursaut. Après les Gabians l'hiver dernier, ce ne serait jamais que le troisième.

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