Attentat déjoué en novembre : l’enquête désigne Marseille comme la cible
On savait qu’en juillet, une vidéo diffusée par Daesch avait pour la première fois désigné Marseille comme une cible. Quatre mois plus tard, cinq personnes étaient interpellées à Marseille et Strasbourg. Un « attentat de grande ampleur » avait ainsi été déjoué selon le ministère de l’Intérieur.
Le Monde a eu accès aux avancées de l’information judiciaire lancée depuis. Il ressort du récit du quotidien que Marseille était effectivement la cible de l’équipe démantelée au bout de huit mois d’enquête par la direction générale de la sécurité intérieure. L’un des protagonistes de la vidéo de menace, Nil Shewil, figurerait parmi les commanditaires de l’attaque.
Source : Le Monde
Commentaires
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Tant que nous serons sur la défensive, nous aurons une guerre de retard avec ces êtres là. Mettre hors la loi le salafisme, mettre vraiment hors d’état de nuire les salafistes me parait être la bonne solution, une parenthèse dans notre démocratie pour que la vie démocratique perdure . Sinon, en ce moment, des fous de dieu peut-être déjà fichés S sont en train de s’armer de kalachs pour aller pourquoi pas mitrailler à Marseille des centaines de collégiens, ou des passants, ou des baigneurs, ou des écoliers…
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Quelle parenthèse dans la démocratie ? Elle est déjà là la soit disant parenthèse dans la démocratie, ça s’appelle l’Etat d’urgence et ça dure depuis novembre 2015. Vous avez le droit de penser que ce n’est pas assez. Mais toutes les mesures d’exception depuis plus de 20 ans sont soit disant des parenthèses qui ne résolvent rien et qui finalement ne se terminent jamais. Ce que vous appelez parenthèse sera en réalité un abandon de démocratie. La citation de Franklin sur la liberté et la sécurité est plus que jamais vraie. Par peur vous seriez prêts à vous jeter dans les bras du premier dictateur venu …
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La citation de Franklin rabâchée par tous les libertaires en herbe portait sur le droit pour certains de ne pas payer d’impôts. Franklin s’en prenait à la famille Pennqui refusait que ses terres soient taxées pour financer la défense des frontières de l’Etat de Pennsylvanie contre les attaques des Français et des Indiens. Strictement rien à voir avec l’usage qui en est fait aujourd’hui.
Franklin a aussi dit « Il n’y a pas de petits ennemis », « une seule pomme pourrie gâte ses voisines du panier », « chat ganté n’attrape pas de souris ». Ce qui contredit largement les idées qu’on lui prête.
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