A Marseille, une association en charge des activités périscolaires en cessation de paiements

PAILLE
Bref
le 18 Déc 2015
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Bis repetita. Si la Ville de Marseille avait décidé lors du dernier conseil municipal de solder ses comptes pour l’année 2014-2015, rattrapant son retard de paiement vis-à-vis des associations chargées des activités périscolaires, d’autres, qui ont remporté l’appel d’offres cette année sont de nouveau en difficulté. C’est le cas notamment de l’association strasbourgeoise SLFA, en charge de 19 écoles marseillaises, qui se retrouve en cessation de paiements pour n’avoir pas été payée depuis le mois de septembre. L’information est révélée par France 3 Provence, qui ajoute que 150 animateurs œuvrent dans cette structure dont la trésorerie n’est pas suffisante pour supporter les délais de paiement de la Ville.

Interrogé par nos confrères, le directeur de la structure Yannick Cabald précise que le contrat signé fin août avec la Ville prévoit un règlement des factures à échéance de 30 jours après leur émission. “Quelques temps après, nous avons été informés que les paiements seraient effectués au bout de trois mois a-t-il déploré. Il était trop tard pour reculer”. Si à l’approche des fêtes de fin d’années les versements n’ont toujours pas eu lieu, la Ville de Marseille se serait engagée auprès du directeur à régulariser cette situation d’ici la fin du mois de décembre.

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Retrouvez notre dossier activités périscolaires

 

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Source : France 3 Provence
Élodie Crézé
Journaliste

Commentaires

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  1. leravidemilo leravidemilo

    C’est vraiment à n’y pas croire! Une “association strasbourgeoise”, du secteur éducatif visiblement, qui vient se fourvoyer, se perdre, se dissoudre dans le marigot marseillais! Soit ils sont fous, soit ils sont en fuite, soit ils nous ont choisis comme terre de mission (z’auraient pas le label Mère Thérésa?). Ils se croient où là, en Alsace-Lorraine? Ils n’ont pas internet là bas pour se renseigner, lisent pas la presse (indépendante!). Se sont pas renseignés sur le taux de mortalité associatif, ou auprès des centres sociaux. S’ils y reviennent, et sauf si c’est par pur masochisme, deux préalables incontournables : – un abonnement d’un an et une lecture assidue de Marsactu et du Ravi; – L’obligation d’une délégation d’une bonne semaine de la Gaudinesque équipe dans leur bonne ville, avec visite de l’ensemble des centres sociaux et d’un échantillon représentatif des autres lieux associatifs, lecture de budgets et des conventions passées avec les collectivités locales, et examen écrit de fin de stage pour voir s’ils ont bien compris, parce qu’ils ne savent vraiment pas de quoi on parle! Se méfier des pompes, surtout pour Casanova, faut l’avoir à l’oeil!). Bon, s’ils préfèrent rentrer chez eux, on les comprendra mais, vis à vis des autres assos de Strasbourg, je vous dis pas. Faut leur souhaiter que le ridicule ne tue pas.

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  2. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Je ne sais pas quel est le statut du contrat qui lie à la ville les associations chargées des activités périscolaires, mais s’il s’agit d’un marché public, le délai de paiement “maximal” pour une collectivité territoriale est de 30 jours, ce qui semble prévu dans le contrat.

    Ce qui ne semble pas gêner la ville pour s’asseoir sur ce dernier et faire tout autre chose. On reconnaît là la marque de fabrique de la “gestion” à la Gaudin. Mais sans doute, en cette matière comme en d’autres, le droit commun français ne s’applique-t-il pas à Marseille. Et le droit local alsacien encore moins, bien sûr…

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