Agressions ce week-end en marge de la réunion de l’Action française à la Plaine

Tuméfié
Bref
le 17 Oct 2017
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Rue navarin en octobre 2016. Photo : Patrick Gherdoussi/divergence-images.com
Rue navarin en octobre 2016. Photo : Patrick Gherdoussi/divergence-images.com

Rue navarin en octobre 2016. Photo : Patrick Gherdoussi/divergence-images.com

Vendredi soir, à la veille de la réunion de rentrée de l’Action française à la Plaine (lire notre enquête sur ce groupe royaliste), un homme a été violemment agressé dans le quartier. Dans La Provence, l’homme raconte être passé “au mauvais endroit au mauvais moment”, c’est-à-dire rue des Bons-Enfants pendant une opération de collage d’affiches des militants d’extrême droite et alors qu’un voisin a crié depuis sa fenêtre : “dehors les fachos”. Il en est ressorti avec le visage tuméfié et cinq jours interruption de travail temporaire. “Les 30 mecs habillés en noir ont cru que c’était moi! Mais je ne suis pas fou. Quatre déboulent pourtant sur moi, me  sautent dessus, me tabassent, mon nez pisse le sang”, raconte-t-il au quotidien. Du côté de l’Action française, on nie les faits.

Une jeune femme qui a pris part aux manifestations antifascistes a également déposé une plainte pour “menaces de mort, de viol, insultes et violences.” “J’étais sur place, je n’ai pas vu ça. Il y aura une enquête”, défend pour sa part Claude Boiteux, le chargé des relations extérieures du groupe royaliste. Avec en plus celle d’un riverain, c’est au total trois plaintes qui ont été déposées à l’encontre de l’AF ce week-end.

Source : La Provence

Commentaires

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  1. marseillais marseillais

    Je ne comprends pas pourquoi le Préfet n’interdit pas toute manifestation de rue de ces fachos qui manifestement troublent l’ordre public et son de dangereux énergumènes

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  2. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Il faut faire attention à cette tentative d’implantation de l’extrême-droite dans une rue de Marseille, qui est à l’occasion privatisée pour la tenue de rassemblements de ce groupuscule. Si l’on n’y prend pas garde, nous allons nous trouver dans quelques années avec un fief facho dans le centre-ville, par agrégation de mouvements divers qui loueront des locaux dans le même secteur.

    Ce phénomène s’est produit dans le Vieux-Lyon, où un quartier est devenu la base arrière des “Identitaires”, du GUD, etc. (https://tinyurl.com/ycuwf46c). Le tout, dans la plus grande indifférence des autorités – à commencer par celle du maire de la ville devenu ministre de l’Intérieur.

    Comme le commentateur précédent, je me demande pourquoi le préfet ferme les yeux quand les militants de l’AF se permettent de s’approprier une rue entière au détriment de ses habitants et des passants.

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