Bluzet : "Une politique culturelle doit avoir une efficience économique"
Bluzet : "Une politique culturelle doit avoir une efficience économique"
"J'ai toujours été persuadé que Marseille-Provence 2013 était quelque chose qu'il fallait vivre intensément, qu'il y aurait ceux qui regarderaient passer le train et ceux qui seraient dans le train." Il est bel et bien dans le train Dominique Bluzet, directeur de trois théâtres – le Gymnase à Marseille, le Jeu de Paume et le Grand Théâtre de Provence à Aix-en-Provence – et ardent défenseur de l'année capitale. Et pour cause, explique le vice-président de la chambre de commerce et d'industrie, "il n'y aura plus aucune chance dans notre histoire que cela se reproduise et donc il fallait vivre cela de manière volontaire, militante et intense". Avec 16 créations au programme pour l'année 2013, le pari est tenu.
Mais la question de "l'après" année capitale se pose d'ores et déjà, et avec inquiétude. Pourtant, les théâtres dirigés par Dominique Bluzet figurent en bonne place sur la liste des structures aidées et notamment par les villes d'Aix et de Marseille. Hors sujet pour cet homme de culture, qui concède que s'"il est bien évident que l'on reçoit plus qu'un petit théâtre, il faut se poser la question de quel projet on a derrière et quel est le coût de ce projet. Je me méfie de l'égalitarisme de la subvention, totalement injuste."
Plus globalement, Dominique Bluzet alerte sur la nécessité de redéfinir les politiques culturelles. "Une politique culturelle doit avoir une efficience économique. Si les collectivités font un investissement culturel, on le fait à la fois pour les citoyens qui viennent et pour qui ce supplément d'âme est indispensable, mais aussi pour que la culture participe à l'attractivité d'un territoire."
Commentaires
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On souhaite que ces choix culturels et que la programmation culturelle de ces 3 théâtres permettent de lutter efficacement contre le fort chômage qui paralyse notre territoire ! Si ce n’est pas le cas, on veut bien le règne de l’exception culturelle mais en “promo” histoire que tout le monde mange !!!
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C’est du théâtre sans coups
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L’efficience économique qui serait applicable à la culture ??? Curieux concept qui émane il est vrai de celui qui siège par ailleurs… à la Chambre de commerce et d’industrie Marseille-Provence (CCIMP)! Cette efficience présumée imposerait dans ce cas une transparence significative dans l’argent public brassé par les trois théâtres qu’il dirige (bonjour le cumul des fonctions artistiques…). Quels actes de transparence réelle en termes de budgets reçus et d’utilisation M. BLUZET accepterait-il dans ce cas d’avoir ???
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Encore un article sur MP 2013 qui montre l’impartialité de Marsactu.
Depuis 3 années, il nous tannent en nous annonçant tantôt un bide, tantôt des événements trop élitistes, tantôt au contraire des fêtes trop populaires.
Maintenant qu’il parait assez évident que cette année sera un succès en termes d’offre culturelle, de nouveaux lieux et de fréquentation populaire, on nous dit que l’après 2013 sera raté !
En tous cas, une chose est constante : on ne pourra pas taxer ce média de “contructif” !
Même s’il est parfois utile voire indispensable, Marsactu se grandirait considérablement à essayer d’être plus objectif…
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