Les centres sociaux espèrent encore une revalorisation de leurs financements

Les choses avancent à petits pas. Suite aux mobilisations de la fin d’année, les fédérations d’éducation populaire en charge des centres sociaux ont été conviées à des groupes de travail sur la convention-cadre 2023 – 2027 qui régit ces structures. Les premiers résultats seront présentés jeudi. Avec, en ligne de mire, une potentielle signature de tous les acteurs en septembre prochain.

Relative au financement du fonctionnement des structures du département, cette convention fait l’objet de tensions depuis quelques mois. Signée pour quatre ans, elle a d’ailleurs été actée, exceptionnellement, pour un an en 2023. Les fédérations demandent une revalorisation des subventions et des clauses de révision. “Avec l’inflation et la crise énergétique, plus la réalité faite de populations fragilisées, il manque 100 000 euros en moyenne par centre pour fonctionner de manière optimale”, détaillait ce matin Joseph Richard-Cochet, le délégué départemental de l’union des centres sociaux des Bouches-du-Rhône (UCS 13).

Les partenaires publics financeurs (État, communes, département, métropole et caisse d’allocations familiales) ne sont, pour l’heure, pas tous prêts à augmenter leurs subventions. Le département avait même annoncé se retirer, avant de revenir sur sa décision. De quoi “choquer” l’adjoint au maire délégué aux centres sociaux de Marseille. Ahmed Heddadi invite parallèlement la Région et son président à remettre de l’argent sur la table, alors qu’elle est signataire mais plus financeur depuis 2018. La Ville annonce, de son côté, augmenter sa part pour éviter que “le dernier acteur public dans les quartiers ne se retire”.