Plongeoir
Régionales : “l’invendable” Villa Méditerranée
Symbole de la présidence Vauzelle, la Villa Méditerranée attend de savoir quel sera son destin après les élections régionales. Les candidats LR et FN ont fait de sa vente une promesse de campagne. Pourtant, le bâtiment, peu fonctionnel, est loin d'être des plus faciles à recaser. Le plus probable est qu'il reste sur les bras du futur exécutif régional.
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
voilà encore un exemple édifiant de ce qu’on fait les vauzelistes dans cette belle région!!
faisons payer cette nouvelle gabegie au ps, détruisons cette villa une bonne fois pour toute ce sera le meilleur moyen d’envoyer vauzelle là d’où il n’aurait jamais du sortir : l’oubli!!!
Se connecter pour écrire un commentaire.
Je suis .d’accord avec ptit marin. La débilité a assez duré !!! Un cout de construction énorme, une utilité nulle, un cout d’entretien abyssal, un procès entre architectes en cours, il faut arrêter les frais !!!! Le PS doit rembourser aux contribuables de Provence la totalité de cette folie ainsi que l’arasement de ce furoncle.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Le coût de la démolition de la Villa Méditerranée et du réaménagement du site serait sûrement assez élevé. Ce bâtiment a ses défauts mais il existe, il me semble plus intelligent de lui trouver une fonction (culturelle, politique ou autre) que de le raser.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Le seul “argument” des défenseurs de la folie Vauzellia, c’est que le cout de la destruction de ce furoncle serait plus cher que la garder. Que n’étaient ils pas plus économes avant de la construire….
Se connecter pour écrire un commentaire.
L’argent du contribuable doit couler a flot, la region ne plus savoir quoi faire de ses recettes pour construire cher un truc inutile.
Pendant ce temps, les TER sont en rade, retardes ou annules.
Se connecter pour écrire un commentaire.
On peut lire dans la Provence papier d’aujourd’hui, la position arrêtée par Christian Estrosi qui ne manquera pas de mettre du baume sur les plaies à vif d’un certain nombre d’électeurs de gauche : « Michel Vauzelle avait de grandes ambitions pour la Villa Méditerranée et c’est une belle architecture, personne ne peut le contester, mais on n’a pas réussi à lui donner un véritable contenu. J’ai réfléchi à des voies possibles et il y en a une sur laquelle j’avance et sur laquelle nous pourrions rassembler (…). Je suis le président d’Euromed, c’est-à-dire président des villes de la Méditerranée, villes du Nord jusqu’en Suède, qui ont adhéré à ce réseau. Je viens d’obtenir de l’Union Européenne le secrétariat permanent d’Euromed dans notre région. J’ai déjà engagé ces derniers jours des discussions pour que l’Union Européenne accepte de financer cette implantation à la Villa Méditerranée. Cela aurait un sens et nous permettrait, avec un comité fait de personnalités culturelles de tous horizons et de diplomates du réseau Euromed, de faire un mix entre culture méditerranéenne et siège permanent du réseau Euromed. »
Ne pas confondre cet organisme, l’Union pour la Méditerranée (Euromed) dont le but est de « promouvoir l’intégration économique et les réformes démocratiques dans 16 pays voisins situés au sud de l’UE, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient », avec l’opération d’aménagement Euroméditerranée et son sigle contracté de même nom.
Estrosi cite sans doute à dessein parmi les adhérents à ce réseau, des « villes du Nord jusqu’en Suède », ce qui représente un élargissement dans une Europe qui a changé, par rapport à l’idée fixe méditerranéenne de Vauzelle.
On apprend aussi sur le site d’Euromed, organisme issu du « processus de Barcelone » qu’il disposerait déjà d’un secrétariat opérationnel à Barcelone : http://www.eeas.europa.eu/euromed/index_fr.htm
Se connecter pour écrire un commentaire.
La Villa Méditerranée est typiquement un sujet « paratonnerre » et le pauvre ours dont s’en fait la presse se retrouve chaque fois bien pantelant au sol.
Le sujet déclenche l’ire et la haine de tous ceux qui, abusés ou non, ont cru à l’ère Vauzelle, ou qui l’ont supportée comme une sorte d’inévitable romantisme de gauche. Les conséquences bien concrètes sur l’aménagement du territoire et le développement économique, n’ont été évaluées que tardivement. Les régions avaient évidemment du pouvoir et trois mandats pour en faire quelque chose, c’était quand même pas mal. Mais comment le simple citoyen peut-il évaluer, lorsque l’opposition, de droite en l’occurrence, bien soignée par le président dans les grandes et les petites œuvres, n’a jamais fait les analyses qui auraient mis la puce à l’oreille des électeurs ?
L’ire et la haine qui se focalisent maintenant sur ce monument, style années soixante, copié selon certains d’un projet de mosquée d’un étudiant en architecture, ce qui en rajoute au cocasse du symbole, de ce porte-à-faux limité au stationnement de 300 personnes. On ne retiendra que ce porte-à-faux, symbolique de trois mandats de règne, où l’idéologique, le culturel, les prises de position, se sont substitués à un agir qui a manqué à la région. Non évidemment que la carte Zou ou les TER, directement au service de la population, soient inutiles. Mais la région n’a pas eu de grand dessein économique, comme par exemple de développer son activité portuaire et les emplois pour tous qu’on pouvait en espérer. Port européen en connexion avec la Chine et l’inde, nous aurions eu de 10 à 20 fois le trafic actuel. Ses partenaires sont en cause aussi, notamment dans le retard pris par la L2 et la modernisation du réseau ferroviaire et autoroutier (saturé par le tout tourisme) dans le Var et les Alpes-Maritimes, un hinterland ignoré par l’activité portuaire, alors qu’il déborde naturellement dans le Gard et l’Hérault à l’Ouest.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Il s’agit finalement d’un porte-à-faux plein d’ironie, d’une sorte de signature d’un Vauzelle « pas si con que ça », comme je l’ai entendu récemment dans une conversation.
On peut comprendre la réaction de Valls, mais celle de Vauzelle, après le retrait de Castaner et la disparition de la gauche du Conseil régional, pose le dernier acte de ce qu’il faut bien appeler un sabordage.
On ne parle toujours que des acteurs publics, mais ceux-ci ont un entourage, ils ont besoin de s’appuyer, de recueillir des avis, de se démultiplier. Et comment cela se passe-t-il ? Il y a ceux qui se précipitent pour être conseillers du prince, il y a ceux qui ont cultivé les amitiés qui alimentent les filières de cooptation, il y a les copains de ces premiers qu’il faut servir aussi sous peine de risquer des croche-pieds aux mauvais moments. Assez vite tout cela se fige et l’on a beau renouveler les techniciens en charge des rouages décisionnels, le prince ne voit plus les « vrais gens » qui l’ont porté au pouvoir avec leurs espoirs. Les séquences de communication organisées pour savoir ce qu’attendent les électeurs ne sont en réalité que des moments de propagande, de défense et d’illustration de ce que la région fait, sans que quelqu’expression divergente qui soit puisse se manifester. Alors le bateau poursuit sa course, sans ivresse, ce qui pourrait constituer un moindre mal.
Alors Vauzelle a sans doute aussi fait ce qu’il a pu avec ce qu’il avait, c’est la loi du genre. Et ce qu’il avait était loin de faire ce qu’il aurait fallu faire sur les questions économiques et d’aménagement, comme sur la question de l’inspiration idéologique. On en restera aux responsabilités de Vauzelle, à l’épilogue de ce sabordage. Marsactu saurait-il entrer dans cette arrière scène et approfondir son analyse ?
Se connecter pour écrire un commentaire.