Les “maires de Provence” veulent faire bloc pour les municipales

Ils s’inquiètent de la perte de leur lien privilégié avec les citoyens. Près de soixante maires des Bouches-du-Rhône étaient rassemblés lundi à Cabriès pour l’assemblée générale des “maires de Provence”. Parmi eux, les maires aux différentes étiquettes politiques de Mimet, La Ciotat, Peynier, Cornillon-Confoux, Trets… Des villes petites et moyennes de tout le département. Lancé en 2018, leur mouvement s’est d’abord fédéré lors de la création de la métropole. Il se prépare aujourd’hui à peser pour les prochaines municipales de mars.

“Le gouvernement comme les précédents nous imposent la verticalité. Il nous met en dehors des discussions et nous enlève toute forme d’autonomie”, plaide le maire de Mimet, le sans étiquette Georges Cristiani. Aux prochaines élections ils afficheront donc l’étiquette “Maires de Provence” sur leurs affiches de campagne. “Notre message est simple. Nous sommes la proximité et nous représentons les citoyens”, affirme Christian Burle, maire LR de Peynier, soutien de Martine Vassal à la métropole, comme plusieurs autres membres de l’association. Cette couleur vassaliste était assumé lors de la présentation de ce mouvement en févirer 2018.