"Ce qu'on retiendra de la capitale de la culture, ce sont les événements ponctuels"

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le 18 Déc 2013
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"Ce qu'on retiendra de la capitale de la culture, ce sont les événements ponctuels"
"Ce qu'on retiendra de la capitale de la culture, ce sont les événements ponctuels"

"Ce qu'on retiendra de la capitale de la culture, ce sont les événements ponctuels"

L'exposition Last Danse présentée par la galerie Gourvennec Ogor emprunte son nom à une chanson de Donna Summer. Une façon, selon le galeriste Didier Gourvennec Ogor de célébrer la fin de l'année capitale et de marquer le début de l'année 2014 "avec de jeunes artistes qui commencent une carrière". En tout douze artistes contemporains exposent leurs oeuvres, sous le commissariat du collectif le Syndicat magnifique.

A Marseille où Didier Gourvennec Ogor pointe une pénurie de galeries privées pour un nombre conséquent d'artistes, "l'idée était de donner un focus, un coup de projecteur à ces artistes, leur donner l'opportunité d'être exposés en galerie". Également de finir cette année faste en événements avec une touche plus légère apportée par cette jeunesse.

2013, l'année de l'événementiel

Mais derrière cette exposition, le galeriste interroge le phénomène de l'événementiel et les contraintes que cela implique pour les artistes : "Actuellement, les publics de l'art finissent pour beaucoup par aller dans les foires d'art contemporain mais fréquentent de moins en moins les galeries, à part lors des vernissages. On est obligé quand on est galeriste de penser les choses en termes d'événements dans l'événement. C'est à dire que l'événement principal est l'exposition et il faut créer différents engouements autour, comme des vernissages. On finit par être prisonnier de cela."

L'année capitale, justement, a été marquée par de grands événements comme la Transhumance. Pour Didier Gourvennec Ogor, "on était dans l'événementiel. Il y a eu énormément de très grandes expositions mais elles duraient trois ou quatre mois. Ce que l'on retiendra de Marseille capitale européenne de la culture, ce sont les événements ponctuels." Pour autant, il considère qu'"il n'y a jamais de trop plein de manifestations. On a vu à Marseille que les gens étaient demandeurs et ils se sont approprié les événements."

Exposition Last Danse, jusqu'au 8 février, galerie Gourvennec Ogor, 7 rue Duverger (2e).

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