[34 écoles marseillaises offertes aux géants du BTP] C’est quoi ce plan ?
Lancé en avril 2016, dans un contexte de polémique sur l'état des établissements scolaires marseillais, le Plan Écoles aligne des chiffres impressionnants : 34 groupes scolaires à construire, un contrat sur 25 ans, plus d'1 milliard d'euros de dépenses programmées... Décryptage en cinq points.
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Il faut bien que l’Etat dédommage Bouygues pour avoir fermer les yeux sur le dépeçage de Alstom organisé par Macron au bénéfice de la banque Rothschild. Macron ne voulant répondre de ses actes dans l’affaire Alstom et ses conséquences, préfère livrer des marchés publics au géant du BTP…
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Encore une fois la nullicipalité va au moins contraignant (pour eux) et au plus cher (our les contribuables). Visiblement, les contraintes d’une MOP sont hors des capacités de cette équipe et de ses cadres et ingénieurs territoriaux. Comment a-t-on pu laisser se dégrader à ce point le “parc” d’établissement scolaires en question pendant toutes ces années? On l’aura compris il y avait d’autres “priorités”… Quid du contrôle de cette gestion “packagée” au quotidien à postériori (entretien, services)? Effectivement on ne parle là que de 10% des écoles, quid de l’entretien des 90% quand tout aura été avalé par ce PPP? Cette équipe de flemmards n’est-elle pas en train de conduire la ville à la banqueroute?
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Au minimum, le gang Gaudin va lier les mains de la ville et de ses futurs élus pour une éternité. J’ai fait le petit pointage suivant :
– nous allons payer le PPP du stade jusqu’en 2045,
– la concession du tunnel Prado-Sud court jusqu’en 2055,
– le PPP des écoles impliquerait des paiements jusqu’en 2049.
Ce qui veut dire que les équipes municipales seront engagées par des choix opérés dans les années 2010 pendant les cinq ou six mandats à venir, jusqu’à celle qui sera élue en… 2050. Très bel exemple de respect de la démocratie – et de l’art de refiler les factures aux générations suivantes, qui caractérise si bien la génération de not’ bon maire.
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C’est franchement…dégueulasse.
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Messieurs LaPlaine et Electeurdu 8e,
pouvez-nous nous dire pendant combien de temps devrions nous rembourser l’emprunt du MOB directement payé par la ville, et est-ce que ça n’engage pas les générations futures? Quoiqu’il en soit, nous devrons payer les choix de type de construction choisi par l’équipe Defferre (ainsi que de René Egger, l’architecte de la ville) que vous semblez admirer. Il me semble que la prise en compte de l’entretien et des risques décrits doivent être pesés et financés.
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Excellent article, qui, grâce aux documents insérés, offre une bonne base de travail sur le sujet.
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Petit concours .ou petite devinette . Qui seront les adjudicataires ? .
Cela commence par un” V” et cela se termine par un “I”.
Le gagnant aura droit à un chichi à l’Estaque.
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Très bonne analyse comparative entre les différents contrats, c’est plaisant de lire tout ça et d’intégrer les notions de risque dans les comparatifs.
Vu l’état actuel des écoles de Marseille, il semble forcément plus tentant de passer le tout au privé …
C’est pourtant une aberration politique, les services publics doivent monter en compétence et il n’y aura plus aucune question !
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Il manque quelque chose dans le commentaire, c’est la nature des marchés passés avec les sous traitants du titulaire du PPP.
En effet celui ci n’a pas l’obligation d’utiliser le code des marchés publics pour sous traiter les travaux
Cela signifie que les contrats sont fabriqués par l’entreprise principale à sa main : ils sont très détaillés, plusieurs centaines de pages, et ne prévoient pas les garanties apportées aux sous traitants par le code de marchés publics.
C’est un souvent un contrat léonin imposé aux sous traitants, qui n’ont souvent pas la capacité de tout lire et d’amender le contrat
Il en résulte des contraintes – et donc des pénalités – imposées par l’entreprise principale
C’est une source non négligeable de marge supplémentaire pour l’entreprise principale et, surtout, un risque financier énorme pour les sous traitants;
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