[Vidéo] Drame de la rue d’Aubagne, six mois plus tard

Débat Marsactu
le 11 Mai 2019
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Six mois après les effondrements de la rue d'Aubagne, Marsactu interroge les suite de cette séquence inédite de l'histoire de la ville. Comment éviter que l'habitat indigne tue à nouveau dans la ville ? Une soirée débat en présences d'élus, de spécialistes et de citoyens.

[Vidéo] Drame de la rue d’Aubagne, six mois plus tard
[Vidéo] Drame de la rue d’Aubagne, six mois plus tard

[Vidéo] Drame de la rue d’Aubagne, six mois plus tard

Non la colère n’est pas retombée. Six mois après l’effondrement des numéros 63 et 65 de la rue d’Aubagne, six mois après la mort de huit personnes, la tension est toujours présente et l’ambiance au sein du petit théâtre de Belsunce en était forcément teintée. Plus de 600 personnes sont toujours hébergées à l’hôtel. Un chiffre comparable à une catastrophe naturelle sans qu’il y ait eu de tremblement de terre, de tsunami ou d’incendie. Une catastrophe silencieuse qui permet de cerner l’urgence du mal-logement dans la deuxième ville de France.

Pour tenter de comprendre les raisons de cet état de fait, Marsactu organisait un débat au Théâtre de l’œuvre, ce jeudi 9 mai. Un débat articulé en deux temps. Le premier, avec des journalistes de la presse locale, devait nous permettre de faire le point sur les six mois écoulés.

Pendant une heure, Violette Artaud pour Marsactu, Frédéric Durand, journaliste et directeur exécutif de La Marseillaise mais aussi Jean-François Poupelin, du mensuel Le Ravi et Valérie Smadja de France 3 Provence-Alpes ont pu échanger sur la manière dont le travail journalistique a permis de couvrir cette séquence inédite de l’histoire de Marseille.

Le second débat tentait de trouver les voies possibles d’un “plus jamais ça”. Comment la puissance publique, mais aussi les collectifs et associations ont-ils tiré leçon du 5 novembre pour éviter de nouvelles victimes ?

Pour tenter d’avancer dans ce dialogue contradictoire, l’adjointe au logement et vice-présidente de la métropole (mouvement radical), Arlette Fructus a accepté d’être présente. À ses côtés, Florent Houdmon, directeur de la délégation régionale de la fondation Abbé-Pierre, Marie Batoux, membre du collectif du 5-novembre, Alain Sicre, administrateur de l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) et Françoise Zitouni, chercheuse et enseignante à l’Institut d’urbanisme et d’aménagement régional.

Tous les deux mois, Marsactu et le Théâtre de l’œuvre mettent en débat des thèmes qui font l’actualité de la ville. Pour être tenu au courant de ces soirées, n’hésitez pas à vous inscrire à l’une de nos newsletters, à suivre notre page Facebook ou notre fil Twitter.

La captation vidéo a été réalisée par Margaïd Quioc.

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