Un club de “boxe prolétarienne” fait monter sur le ring minots, précaires et sans papiers

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le 12 Oct 2024
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Dans une ruelle du Panier (2ᵉ), des gants de boxe noués aux barreaux d'une fenêtre font lever la tête des passants. C'est ici, au premier étage du centre d'animation et de loisirs, que le Boxe Massilia, un collectif solidaire, s'est installé depuis quatre ans. Il accueille sans distinction les jeunes du quartier précaires et sans-papiers.

Dans le quartier historique du Panier, près de 110 licenciés viennent s
Dans le quartier historique du Panier, près de 110 licenciés viennent s'entraîner avec le collectif Boxe Massilia.

Dans le quartier historique du Panier, près de 110 licenciés viennent s'entraîner avec le collectif Boxe Massilia.

Dans la petite salle embuée, Ayoub frappe des pneus empilés qui entourent un sac de boxe. D’autres sautent à la corde, combattent, soulèvent des haltères. Les TN abîmées foulent successivement le parquet stratifié. Pour les motiver, Diego, ancien boxeur pro de 55 ans aux bras recouverts de tatouages, s’égosille, avec un accent italien à couper au couteau : “Allez, allez ! Dansez, pas comme un sachet de pommes de terre !” Sur le ring, il entraîne Liane, une Malgache de 15 ans récemment entrée en compétition. À mesure qu’elle frappe son plastron, les cris de la jeune femme résonnent de plus en plus fort. Les coups fendent l’air et atterrissent dans les pattes d’ours de Diego. Ici s’entraînent des mineurs non accompagnés, des réfugiés ...
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Commentaires

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  1. julijo julijo

    très réconfortant.

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  2. Patafanari Patafanari

    En un sens, c’est très sélect.

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