Suspecté d’agression sexuelle, l’adjoint du 4/5 Manu Ferrier perd sa délégation
Après un an de médiation en interne, la fin de mandat de l'adjoint aux espaces verts du 4/5, Manu Ferrier, va être mise au vote en conseil d'arrondissement ce mardi. En cause, une accusation d'agression sexuelle envers une autre élue de la mairie de secteur.
Mairie des 4e et 5e arrondissements. (Photo : CM)
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Depuis quand un fait d’agression sexuelle, ou pas, se gère en interne et pas devant la justice ? Ce tribunal des verts est insupportable, porte ouverte à toutes les dérives. Et une majorité d’élus du Printemps Marseillais du 4/5 est entres dans ce système dangereux pour la liberté de chacun
Se connecter pour écrire un commentaire.
Il me semble que de nombreux organes, tel bureau de ou conseil de l ordre de ou bureau fédéral appliquent une “régulation” interne qui a l avantage de la rapidité et n engage que des sanctions limitées. Les parties peuvent toujours ester en justice.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Tout citoyen connaît très bien les lenteurs de la justice. Et tous les blocages depuis le dépôt de plainte jusqu’à la decision judiciaire. En attendant, une victime est laissée à l’abandon, avec toutes les conséquences de l’agression à gérer.
Tout cela est maintenant largement documenté. D’où la création de ces cellules VSS pour agir concrètement et rapidement. Il en va de la protection des victimes avérées et à venir. Tout le monde sait aussi qu’il y a essentiellement des victimes non écoutées, non crues, méprisées, abandonnées, qui perdent leur job et leur santé, et en proportion infiniment peu de personnes accusées à tort.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Pour qu’une agression sexuelle soit traitée par la justice, il faut que la ou les victimes portent plainte. Or, pour des tas de raison qui leur appartiennent et sont respectables, beaucoup y renoncent.
La lenteur de la justice, le sentiment d’être suspectée de fausse accusation ou d’être “responsable” de l’agression subie, le taux astronomique de classement sans suite y sont pour quelque chose.
La façon dont se déroule actuellement le procès de Mazan vaccinerait n’importe quelle victime de viol contre la tentation de porter plainte, et Gisèle Pélicot l’a bien exprimé.
Les procédure internes aux partis – mais pas seulement aux partis – sont un pis-aller qui révèle à quel point on fait peu de cas des victimes de VSS dans les institutions censées les protéger.
Se connecter pour écrire un commentaire.
La confidentialité des critères de décision retenus prive le public de jurisprudence, d’illustration par l exemple …. peut-être à compenser par des séquences pédagogiques présentant des exemples concrets : la formation aux VSS ne devrait elle pas être un pré-requis plutôt qu”une “sanction” ?
Se connecter pour écrire un commentaire.
je suis un peu d’accord avec “marseillais”.
qu’un parti politique aussi organisé soit-il se substitue à la justice. c’est léger et voire irresponsable.
je comprends par contre, que prévenue la cellule interne aux verts ait fait son enquête et pris une décision – sanction.
c’est un principe de précaution qui à mon avis est nécessaire.
mais il faut passer le relais à la police et à la justice. sans cela on est dans une nébuleuse sombre et tous les “complots” sont permis.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Il est vrai que sinon, il y a une sanction posée et exécutée sans juges…ce qui est gravement problématique et rappelle les sanctions des communautés religieuses
Se connecter pour écrire un commentaire.
Quand on voit comment les soi-disant féministes d’EELV ont géré le cas Julien Bayou, on se dit que la cause des femmes a encore de belles marges de progression.
C’est à la justice et uniquement à elle de déterminer si oui ou non il y a eu agression sexuelle.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Ne connaissant pas l’affaire je m’abstiendrai sur le fond. Mais la façon dont Julien Bayou a été liquidé par un complot aux prétextes féministes chez les Verts fait froid dans le dos.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Pour connaître personnellement l’une des protagonistes, je me garderais de parler de “complot” et de considérer Bayou comme un martyr envoyé au bûcher féministe.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi l’élue agressée n’a pas immédiatement porté plainte en étant accompagnée par d’autres élues qui se disent très féministes dans cette mairie.
C’est un mauvais message envoyé aux femmes qui subissent des agressions. Qu’il existe des cellules VSS dans les partis et syndicats est une bonne chose mais en aucun cas elles ne doivent se substituer à la justice.
On a beau répéter qu’il faut porter plainte immédiatement élue ou pas élue, il reste encore du chemin à faire
Se connecter pour écrire un commentaire.
oui, je me suis aussi posé la question. pourquoi ce silence de l’élue agressée et de son entourage proche.
il est évident qu’il n’est pas simple pour une victime de se rendre dans un commissariat, mais elle s’est confiée à d’autres qui auraient pu rapidement l’aider dans ce sens.
ha ça, il reste du chemin à faire !!!
si certains hommes, pas tous encore, ont à peu près compris une définition des violences sexuelles, viols et autres actes intimes, de nombreux ignorent totalement les violences “sexistes” et continuent sereinement à agresser les femmes sans imaginer les dégats provoqués. et les femmes se replient sur elles même avec souvent un sentiment de culpabilité insupportable.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Entre se confier à une collègue élue et aller porter plainte, il y a un très grand pas, qui n’a rien d’évident à franchir. Et on ne peut pas juger. C’est bien, déjà, que la cellule VSS de EELV ait été saisie. Cela démontre qu’un comportement inadmissible ne reste pas sans conséquence. Alors, oui, il serait mieux qu’il y ait une procédure judiciaire, mais une femme agressée n’a peut être tout simplement pas la force suffisante pour aller se battre, car porter plainte représente assurément une sorte de combat pour soi. Espérons déjà que cette élue pourra se remettre de ce qu’elle a vécu. J’ai déjà eu à subir des actes sexistes de la part d’un supérieur hiérarchique, cela m’a pas mal chamboulé. Alors une agression, je n’ose imaginer.
Se connecter pour écrire un commentaire.
@Electeur 8ème Julien Bayou a été mis hors de cause par le cabinet expert chargé par les Vert(e)s d’enquêter sur la plainte interne contre lui.
Je ne connais aucun des protagonistes de l’affaire. Mais je reste indigné par la façon dont il a été traité par les intégristes féministes qui ont liquidé Bayou en lui collant une affaire sur le dos.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Nous verrons : il se trouve que précisément, dans cette affaire, il y a deux plaintes instruites par la justice. Je note aussi que le rapport issu de l’enquête interne est soigneusement tenu secret : même les victimes présumées n’en ont pas connaissance. C’est plutôt de cela que je m’indigne, pour ma part.
Se connecter pour écrire un commentaire.
je crois que l’ “affaire bayou” est plutôt différente de l’objet de l’article.
il s’agit dès le début en 2022 de violences plutôt conjugales, psychologiques, et abus de faiblesse ; deux plaintes ont été déposées plus récemment, et je n’ai rien de trop précis, mais il me semble avoir lu, il y a quelque temps, que la fameuse cellule “vss” des verts, très secrète, n’est pas très au point pour les victimes…..
Se connecter pour écrire un commentaire.
Sauf erreur de ma part la victime a également déposé une plainte .
Mais ne confondons pas : un élu peut être privé de sa ou ses délégations par le maire; il peut être viré de son groupe politique et il siégera en tant que non inscrit,mais sauf crime grave il ne peut pas être déchu de son mandat. On en pense
Se connecter pour écrire un commentaire.
….’..ce qu’on veut.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Le titre de l’article dit bien: suspecté.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Je reste très suspicieuse sur ce genre de cellule nationale de parti, ayant été victime avec d’autres (dont 2 femmes comme moi) d’une cellule féministe équivalente dans un syndicat. Devant la justice, les suspects ont droit à un avocat, à connaître les faits reprochés, à s’exprimer avant d’être jugés, des textes stricts encadrent la procédure. Sinon, ça a tout d’un tribunal stalinien. Que l’on prenne en compte rapidement la parole des plaignantes, c’est une évidence, mais qu’on parte avec un a priori qu’elles ont forcément raison sans donner réellement les moyens au présumé coupable de s’exprimer, ici 1 entretien téléphonique avec une personne sourde, c’est une parodie de justice. Comme si, par essence, une femme avait toujours raison et ne pouvait être que victime (majoritairement le cas oui). Quand on sait le panier de crabes qu’est le milieu politique et la violence de la campagne pour les municipales qui commence à Marseille, si on est éprise de justice, on reste très prudente. Espérons que la justice, la vraie, passera et sera publique, pour la plaignante comme pour le présumé coupable.
Se connecter pour écrire un commentaire.
En fait, après avoir relu l’article, je ne sais pas ce qui est reproché, ou de quoi est suspecté, Manu Ferrier. Qui est la victime ? Les commentateurs non plus. Je comprends que quelqu’un a discuté du délit au téléphone avec un sourd. Cela laisse “entendre” que le dossier n’avait pas été préparé, et que le contradictoire ne tient qu’à un fil à EELV.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Je rejoins les deux précédents commentaires, qui expriment clairement ce que l’on ressent confusément à la lecture de l’article.
Il serait également utile de s’interroger sur les “protocoles pour ces situations” vantés par Théo Challande: l’affaire Bayou nous montre bien qu’ils sont encore très flottants. Dans l’article, aucun détail n’est donné non plus sur les tentatives de médiation, ni sur la recherche de solutions en interne à la mairie, qui auraient été menées sur toute une année, affirme à plusieurs reprises le journaliste sur la base d’une citation.
Ce qui ressort de l’article, c’est enfin l’articulation très obscure entre protocoles de la mairie et du parti, ainsi qu’entre échelles locales et nationale. Ce flou ouvre la possibilité de multiples instrumentalisations.
Le respect et la justice, la considération due aux victimes de VSS, ainsi que la possibilité pour les accusés de s’expliquer et de se défendre, exigent rigueur et clarté dans ces protocoles. En leur absence, les dommages faits aux deux parties peuvent être considérables.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Terrifiant ce tribunal interne des Verts. Pas de faits mis sur la table, juste une sanction claironnée publiquement. Aucune démarche judiciaire, juste un jugement dont on ne sait rien de ce qui le motive.
Oui, les violences sexuelles et sexistes doivent être durement réprimées. Par la Justice de la République, pas autrement : là une personne est marquée au fer rouge, peut-être à raison… ou peut-être à tort. Le résultat est le même pour lui, et je trouve inquiétant qu’on ne sache pas si c’est légitime ou pas.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Ah et on est “suspecté” que dans le cas d’une procédure judiciaire, à travers une enquête répertoriant et analysant un faisceau d’indices et de preuves.
Là ce n’est pas le cas, en tout cas pas aux yeux de la Justice de la République, puisqu’elle n’a pas été sollicitée.
Le titre de l’article mériterait donc d’être amendé, car en l’état il devient l’organe de propagande des procédures d’un parti politique. Gênant.
Se connecter pour écrire un commentaire.