Sécheresse : “S’il n’y a plus d’eau, c’est la mort du paysan”

Échappée
le 13 Mai 2023
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En ce début mai, les Bouches-du-Rhône sont déjà placées en état de crise face à la sécheresse. Marsactu est allé à la rencontre d'agriculteurs, un père et son fils, qui tentent, tant bien que mal, de poursuivre leur activité en s'adaptant au manque d'eau.

Jean-Paul Julien est agriculteur à Roquevaire sur une exploitation transmise de génération en génération. (Photo : LD)

Jean-Paul Julien est agriculteur à Roquevaire sur une exploitation transmise de génération en génération. (Photo : LD)

Une parcelle de terre sèche et dénuée de cultures. Des serres, où poussent, en rangs et difficilement, oignons, fraises de Cléry, courgettes ou haricots. Non loin, quelques oliviers côtoient des abricotiers, dont les premiers fruits sont attendus après cinq années de gel. En contrebas, une étendue de terre vide, à l’herbe cramée où autrefois poireaux […]

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Commentaires

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  1. Pussaloreille Pussaloreille

    Vital

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  2. Jean-Louis MICHEL Jean-Louis MICHEL

    Pendant ce temps dans la “commune” dallauch qui est au même titre que Aubagne, Marseille et Roquevaire l’une des quatre communes du pays de Pagnol, la priorité est de construire un musée.

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    • julijo julijo

      pas si bête !
      un musée consacré aux photos de fleurs, fruits, plantes diverses qui auront disparues dans quelques années…ils envisagent peut être aussi un herbier ?
      comme les zoos qui tentent de préserver les espèces animales en danger et en voie de disparition…

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  3. julijo julijo

    il y a un truc que je ne pige pas.
    il y a quelques semaines, muselier était avec d’autres, accompagnant macron au lac de serre-poncon….et on les a entendu dire clairement que le niveau d’eau du lac était plus haut que l’an passé à la même époque, et que probablement on aurait moins de souci (pour qui, pour quoi ?) cette année.
    ça m’avait un peu choqué, vu le niveau d’eau dans le lac…mais bon.
    j’ai quand même idée, que comme d’habitude c’est du grand n’importe quoi, ces grandes déclarations sans prévisions, ni projet concret
    et si on ajoute la “fnsea” et ses bassines….qui profitent si peu aux agriculteurs, on n’est pas sauvé.

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  4. MarsKaa MarsKaa

    Très beau reportage, merci, avec des personnes aux paroles modérées, touchantes.
    Qu’on les écoute. Qu’on les laisse prendre leurs decisions, faire avec patience à leur façon.
    Ils ont raison : l’eau manquera, mais les sociétés rurales humaines ont toujours su gérer la penurie. Le plus grave, à empêcher : que d’autres acteurs du territoire puisent le peu d’eau sans compter, sans conscience, pour d’autres usages inutiles (pelouses…agrément..), et que ces terres agricoles soient étranglées. Et qu’elles finissent par disparaître pour de nouvelles villas….
    ‐Nous avons besoin d’une agriculture peri urbaine familiale connaissant les pratiques agricoles adaptées pour nous nourrir demain.

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  5. Bernard Honorat Bernard Honorat

    Il y a plein d’eau dans le Rhône surtout de juin à septembre. Pourtant personne ne fait rien, en 1960 de Gaulle à fait faire une conduite de Quinson à Toulon en 6 mois. Mais ni Vassal ni Muselier ne sont à la hauteur de l’enjeu. L’herault à mis 390 millions sur la table pour l’eau, Vassal propose des mousseurs!

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  6. jemamo13 jemamo13

    Lors d’une visite au CEN de St Martin de Crau, j’ai appris que les champs à foin dont le noyage permet d’alimenter la nappe de la Crau était menacés par des projets de plantation d’amandiers qui eut serait arroser et donc pomperai la nappe.

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  7. LN LN

    Et pendant ce temps les voitures sont lavées, les pelouses arrosées, les piscines se remplissent, l’hippodrome Borely est arrosé à midi par des jets d’eau à faire pâlir tout pompier aguerri, et l’eau coule tjs à profusion sur les plages. Rien ne bouge… Je me répète, j’écris, je signale encore et encore depuis des mois auprès de la mairie, de H. Menchon, de la Préfecture réclamant à minima l’arrêt de ces aberrations et au mieux une plus grande information du public (comme sur les bus de la Métropole pour les incendies) Rien. Nada. M’en fouti !

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