Samia Ghali veut faire de la rénovation urbaine un nouveau front de négociation
La deuxième adjointe à la maire de Marseille a obtenu le retrait d'une délibération parachevant le transfert de la rénovation urbaine à la métropole. Elle souhaite obtenir la mise en place d'un copilotage de cette compétence, orpheline à la Ville comme à la métropole.
La cité de La Viste vue depuis le vallon des Aygalades. Photo : Emilio Guzman.
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Shakespeare a écrit “Beaucoup de bruit pour rien ”
Mme Ghali en bonne politique fait beaucoup de bruit pour rien
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Mme Ghali, cherche à exister, c’est indubitable, mais la question qu’elle pose mérite qu’on s’y arrête. Deux réflexions:
La construction de logements sociaux en proportions suffisantes relève toujours, je crois, des communes. Les grosses opérations ANRU détruisent temporairement ou définitivement des logements sociaux alors qu’on en manque, et requièrent des opérations tiroirs de logements sociaux lorsque le projet prévoit une reconstruction sur place. Cette séparation des compétences entre la Métropole et la Ville est une aberration opérationnelle.
Plus généralement, il faudrait qu’un jour dans notre pays, on s’interroge sur l’allocation des moyens entre le béton, et le facteur humain dans ces grandes opérations ANRU des cités Alors que des milliers de logements insalubres voire dangereux sont à traiter dans les vieux centre ville, on dépense des centaines de millions à casser des immeubles dont les logements ne sont ni plus ni moins inconfortables que ceux des tours et barres voisines que l’on conserve, et dans quel but exactement, pour quel bénéfice social? Dans la pénurie de logements sociaux, les démolitions devraient être limitées et justifiées par un intérêt supérieur, création d’un service public dans la cité par exemple; les millions économisés dans le béton neuf pourraient être redéployés dans l’accompagnement humain formations ouvertes à tous sans préalable, culture, sports… De mémoire, je crois que l’accompagnement humain ne dépasse pas 10% des budgets des opération ANRU… et on légifère sur le séparatisme…Bien sûr, on pourrait garder un peu du budget béton pour inciter les bailleurs à réhabiliter les immeubles, les isoler thermiquement…
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Petite précision qui a son importance, l’ANRU démoli mais oblige aussi à reconstruire autant de logements sociaux en dehors des quartiers prioritaires donc il n’y a pas de suppression. L’ANRU a permis aussi à Marseille d’intervenir sur le centre ancien comme st Mauront ou encore Belsunce ou le Panier. Quant à l’accompagnement humain, il se joue au niveau des contrats de ville par les services Politique de la ville qui dépendent là aussi de la Métropole qui interviennent en complémentarité avec les projets Anru.
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Effectivement c’est l’ANRU qui a les moyens et qui décide ou non de la mise en oeuvre de ces derniers. Madame GHALI fait beaucoup de vent et en déplace beaucoup aussi , c’est son habitude. Alors avant de taper sur Paris et sa supposée incurie , elle ferait mieux de la jouer moderato et pourrait dialoguer avec l’agence de la rénovation urbaine de façon constructive si j’ose dire. Faire des caprices à son âge est un peu déplacé voire ridicule.
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Cette métropole que des élus éclairés cherchent consciencieusement à démolir, derrière le slogan “métropole de projets”, réserve tout de même son lot de surprises. La rénovation urbaine devrait être au nombre de ses quelques priorités absolues. Et on découvre donc que personne, au sein de l’armée mexicaine des vice-présidents, n’a autorité sur ce dossier.
C’est fantastique. Comme est fantastique le fait que la mobilité, autre priorité absolue, est confiée à un vice-président qui, dans l’ordre protocolaire, est 19ème. Sur 20. Après celui qui est chargé de l’agriculture.
Au fond, si ses priorités sont considérées comme négligeables, à quoi sert cette métropole ? Et à quoi pourrait bien servir une “métropole de projets” ?
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A rien , sauf à nommer des vice-présidents
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Donc, si j’ai bien compris, la rénovation de l’habitat marseillais est décidée au niveau intercommunal (Marseille Provence Métropole) et/ou au niveau métropolitain (Métropole d’Aix-Marseille Provence mais qui n’est pas responsable en cas de défaut ou de retard d’exécution), voire au niveau national (ANRU) mais surtout pas au niveau municipal (Ville de Marseille). Beaucoup de bouches à nourrir, tout çà!
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