Rejet d’eaux sales dans le Vieux port : la métropole se gourre dans ses calculs

Actualité
le 10 Mai 2021
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La préfecture vient d'épingler la métropole pour le déversement des égouts dans le Vieux-Port. Ou plus précisément ses mesures de rejets, dont une erreur importante l'inquiète, car le dossier est sous surveillance de l'Europe. L’État demande à la collectivité de revoir tout le système d'autosurveillance de son réseau d'assainissement.

Photo : LA
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C’est l’histoire d’un zéro de trop, qui pourrait avoir de lourdes conséquences. Dans un arrêté publié le 29 avril, le préfet des Bouches-du-Rhône tape sur les doigts de la métropole pour ses lacunes en mathématiques. “Une erreur très importante”, “un manquement administratif”, “un problème de mesure”, insiste le représentant de l’État qui précise que celui-ci concerne “le système d’autosurveillance du déversoir d’orage du Vieux-Port” soit “le plus gros contributeur par temps de pluie du réseau d’assainissement marseillais”.

Comme son nom l’indique, un déversoir d’orage est un tuyau qui rejette directement dans la mer lorsque les égouts chargés en eaux de pluie atteignent un certain niveau. Ce système, qui vise à soulager la station d’épuration en période de surchauffe, est surveillé car ces rejets sont pollués. Or, l’État s’est rendu compte que “la métropole a déclaré en 2019 un déversement d’un volume de l’ordre de 3 millions de mètres cubes, alors qu’ils s’élèveraient en fait à environ 300 000 m³”. L’histoire d’un zéro en trop, en tout cas jusqu’ici.

Risque d’amende de l’Europe

Un enjeu majeur pour le plus important système d’assainissement de France de part sa taille actuellement ciblé par la procédure pré-contentieuse européenne en cours

Extrait de l’arrêté préfectoral

Sauf que cette “erreur de facteur 10 très importante”, lit-on dans l’arrêté en question, pourrait avoir des conséquences importantes sur toute “l’autosurveillance du système d’assainissement marseillais et sa représentativité”, “sur les années précédentes” et même “sur les bases nationales”. C’est là que là bât blesse. Marseille s’est déjà faite repérer dans la liste des communes françaises pas vraiment à l’aise avec la directive européenne relative au traitement des “eaux urbaines résiduaires”. Autrement dit les égouts. En octobre 2017, en effet, l’Europe lançait une procédure en pré-contentieux avec la France à ce sujet. La Commission pointait alors 373 agglomérations en non-conformité avec cette directive, dont Marseille.

“La bonne représentativité des données d’autosurveillance transmises au niveau national puis rapportées à la Commission européenne constitue un enjeu majeur pour le plus important système d’assainissement de France de part sa taille actuellement ciblé par la procédure pré-contentieuse européenne en cours”, écrit enfin la préfecture des Bouches-du-Rhône qui met en demeure la métropole de réaliser rapidement un audit complet de son système d’autosurveillance. Lui-même a reçu en décembre 2020 une instruction de trois ministres qui montre que l’État prend au sérieux cette procédure entamée par l’Europe. Jusqu’à présent, les quatre précédentes n’ont pas donné lieu à des amendes, mais “au regard de son ancienneté, toute nouvelle infraction importante à cette directive expose la France à d’importantes sanctions financière”, considère la circulaire, qui cite le cas de l’Italie : 25 millions d’euros plus 30 millions par semestre supplémentaire de retard dans la mise en conformité.

Capteur trop haut

Au sein de la métropole, on tente de minimiser les éventuelles conséquences de cette erreur. “Il est utile de constater que le système d’assainissement de Marseille (station d’épuration et réseau de collecte) est conforme à la réglementation, et qu’en aucun cas le niveau de rejets en milieu naturel n’a atteint la limite autorisée de 5 %, tient à justifier, par écrit, la collectivité en charge des eaux usées et de pluie. D’ailleurs, hors cette erreur, le niveau de rejet constaté est inférieur à 1 % sur l’année.”

Mais si dans la mer, tout est dans les clous – ce qui n’a pas toujours été le cas -, qu’en est-il de la fiabilité du système d’autosurveillance du réseau d’assainissement de la métropole censé le prouver ? Il ne s’agit là que d’un petit souci de capteur bientôt résolu, répond la métropole. “Le capteur étant disposé trop haut, il communiquait de fausses informations (selon lesquelles des milliers de mètres cubes d’eau étaient rejetés au Vieux-Port). Après avoir été informé par l’État de cette erreur de calcul, l’exploitant va corriger le positionnement du capteur”, écrit encore le service communication de la métropole qui en profite pour renvoyer la balle vers ce dernier et vers l’État. “Cette erreur réalisée par l’exploitant (Seramm) concerne un positionnement qui avait été validé par les services de contrôles mandatés par l’Agence de l’eau.”

Audit et réunions

Contactée par Marsactu, la Seramm assure que cette erreur n’engendrera “aucune incidence car les volumes transitant par ce déversoir (uniquement en cas d’orage) et déclarés étaient supérieurs à la réalité.” Soit précisément ce que la préfecture pointe dans son arrêté. “Vous imaginez, si ça avait été l’inverse ?”, tente la chargée de communication de cette société du groupe Suez qui affirme que la capteur a depuis été repositionné et que le problème est donc résolu. Fort heureusement, l’erreur s’est donc transformée en une bonne surprise. Mais reste une erreur.

“Cet audit demandé par les services de l’État est parfaitement légitime, et nous souscrivons à cette démarche. Tout audit apportera des constats, des enseignements et des actions d’amélioration à mettre en œuvre en coordination avec l’autorité délégante la métropole Aix-Marseille-Provence”, conclut la Seramm. Des réunions avec la métropole et les services de l’État doivent se tenir cette semaine pour valider le cahier des charges et le financement de cet audit, précise encore la société. Le coût du repositionnement de capteur est lui compris dans le service.

Une autre bourde en 2019

Coté Agence de l’eau, on concède la complexité et la technicité du problème. “Ce déversoir d’orage est un ouvrage particulièrement délicat, difficile d’accès, et dont le système de mesure en place est influencé par l’augmentation du niveau de la mer.” Mais l’établissement public promet qu’après “la détection de ce problème, la métropole a engagé des travaux pour fiabiliser le système de mesure.” Et ajoute : “Toutefois, la détection de ce problème est l’occasion de revérifier l’ensemble du système pour lever tous les doutes, c’est l’objet de l’arrêté pris par la préfecture.”

Car des doutes, la préfecture n’en a pas qu’un. Dans ledit arrêté, elle pointe ainsi une autre incongruité qui concerne cette fois-ci la station d’épuration Géolide, installée devant le stade Vélodrome. “Les données de débit des effluents en sortie de la station d’épuration pour le premier semestre 2019 ne correspondent pas aux valeurs mesurées effectivement en sortie station mais aux mesures de débit en entrée station”, peut-on lire.

Là encore, la métropole joue la carte de la complexité. “La complexité de la mesure en sortie est telle que les capteurs en sortie étaient moins fiables, avant 2019, que les capteurs en entrée. Il avait donc été décidé en concertation avec la police de l’eau et l’agence de l’eau d’indiquer en sortie le même débit qu’en entrée lorsque qu’aucun incident n’avait lieu dans le procès de traitement”, finit-elle par justifier. Depuis, une nouvelle technologie a été installée et tout est rentré dans l’ordre. Tout, jusqu’à ce qu’une petite histoire de zéro remette en question tout le système.

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Commentaires

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  1. MarsKaa MarsKaa

    C’est curieux ce système d’auto-controle, tout repose sur la confiance, mais les acteurs locaux, dans ce domaine des eaux usées, comme dans tout ce qui touche à l’urbanisme et à la gestion des déchets, n’ont pas vraiment fait preuve de probité.

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    • BRASILIA8 BRASILIA8

      il ne s’agit même pas d’auto-controle car c’est l’exploitant qui fait les mesures et non le délégataire, la Métropole
      et déclarer 3 millions au lieu de 300000 permet d’avoir un taux de dilution plus faible comme par hasard !

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    • Jacques89 Jacques89

      Plus important Brasilia8, c’est la concentration qui est plus faible. D’ailleurs à la lecture de l’article on est un peu déstabilisé. C’est bien la charge de pollution qui a été divisée par 10 dans les calculs. Ceci dit, il faudrait savoir combien de fois ça déborde dans l’année pour avoir une idée de l’impact sur le milieu.

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  2. christian Bel dit Berbel christian Bel dit Berbel

    Bonjour
    Je n’ai pas compris l’article indique « de l’ordre de 3 millions de mètres cubes, alors qu’ils s’élèveraient en fait à environ 300 000 m³ ».
    Le déversement est de 3 millions m3, et la déclaration est de 300 000 m3 c’est bien ça ?
    Merci

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    • vékiya vékiya

      l’inverse

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  3. Alceste. Alceste.

    Et dire qu’un scripteur nous vantait il y a quelques jours la qualité des techniciens et ingénieurs métropolitains . Pour les comptables et financiers cela est pareil.
    Ce dernier scripteur s’offusquait du mot d’incompétence à leurs égards. Pour mémoire ce sont les mêmes qui gèrent la SEM, et heureusement qu’ils ne bossent pas à la NASA car à la place des astronautes je serait très inquiet

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    • BRASILIA8 BRASILIA8

      ce ne sont pas les fonctionnaires de la Métropole qui font les contrôles mais les employés de la SERAMM et le fait de donner 3 000 000 au lieu de 300 000 permet de faire apparaitre une dilution acceptable
      accepter de tels contrôles est une volonté politique qui n’a rien à voir avec les compétences en interne et rien n’empêche la Métropole de faire appel à un prestataire extérieur si elle n’a pas les capacités

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    • petitvelo petitvelo

      On notera aussi que les fonctionnaires d’État avait bien tout validé jusque la, c est l Europe qui a levé le loup

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  4. Alceste. Alceste.

    Extrait “authentique” d’une scéance de travaux pratiques au centre de formation de la SERAMM
    CÉSAR (à Marius) – Eh bien, pour la deuxième fois, je vais te l’expliquer, le picon-citron-curaçao. Approche-toi ! Tu mets d’abord un tiers de curaçao. Fais attention : un tout petit tiers. Bon. Maintenant, un tiers de citron. Un peu plus gros. Bon. Ensuite, un BON tiers de Picon. Regarde la couleur. Regarde comme c’est joli. Et à la fin, un GRAND tiers d’eau. Voilà.
    MARIUS – Et ça fait quatre tiers.
    CÉSAR – Exactement. J’espère que cette fois, tu as compris.
    MARIUS – Dans un verre, il n’y a que trois tiers.
    CÉSAR – Mais, imbécile, ça dépend de la grosseur des tiers.
    MARIUS – Eh non, ça ne dépend pas. Même dans un arrosoir, on ne peut mettre que trois tiers.
    CÉSAR – Alors, explique-moi comment j’en ai mis quatre dans ce verre.
    MARIUS – Ça, c’est de l’Arithmétique.
    😜😜😜😜😜😜

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  5. marguerite.deschamps marguerite.deschamps

    C’est pas plutôt l’inverse ?
    – Déclare 300 000m2
    – au lieu de 3 millions
    Bonne journée 😉

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    • Assedix Assedix

      A priori, non.
      Comme le souligne Brasilia8, en gonflant le volume des effluents, on a peut-être faussé la concentration des polluants.

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    • marguerite.deschamps marguerite.deschamps

      Ah merci ! Je n’ai pas bien compris du coup.

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  6. barbapapa barbapapa

    Il y a plusieurs années de ça, un matin de mauvais temps, dans le couloir de la station de métro qui débouche sur le quai des Belges ou de la Fraternité, une odeur pestilencielle, les gens obligés de se boucher le nez avec leurs vêtements, et dans le Vieux-Port, un fleuve-égoût (énormes volumes) qui s’est déversé là où se tient le marché aux poissons (pas ce jour là, trop mauvais temps), pendant presque une journée, tellement que j’en avais téléphoné à la SERAM où quelqu’un m’avait répondu “oui c’est très grave, le collecteur est bouché du côté du Prado”. Le lendemain la Provence avait donné l’information en un tout petit filet…

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  7. Jacques89 Jacques89

    C’est quand même hallucinant que dans ce genre d’affaire on en oublie le principal : quand une eau n’est pas correctement dépolluée, ça se voit et ça se sent. Certes, Géolide n’est pas conforme en abattement de charges polluantes (DBO5 et DCO notamment) et ce, régulièrement depuis sa construction. Il demeure que les rejets sont à ciel ouvert à la périphérie du vélodrome et que si ça puait, ça ne durerait pas longtemps… A La Ciotat (et à Cassis), cela fait des années que ce qui sort de la station est marron/noir et que ça pue tellement que les arbres à proximité s’en souviennent (le H2S c’est corrosif) mais les chiffres sont bons. Du coup tout le monde est contant ! Même les associations locales, trop figées dans leur fauteuil elles aussi pour aller voir sur place.
    Le plus grave, dans le cas de ce déversoir télésurveillé, c’est que les données arrivent à la police de l’eau, à l’agence de l’eau et à l’office international de l’eau (sans parler de l’exploitant qui fournit les données contrôlées par un bureau d’étude qu’il rémunère) et qu’il faut attendre la publication du RPQS (Rapport sur le Prix et la Qualité du Service), pratiquement 1 an après l’apparition du problème pour que tous ces gens se « réveillent » ?! Consternant ! Heureusement que, de temps en temps, l’Europe fait son boulot car, manifestement les locaux ne le font pas.

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    • Assedix Assedix

      Je ne comprends pas le sens de votre message. Ou plutôt je comprends que si les rejets ne dégagent pas d’odeur forte, selon vous, ils ne sont pas pollués… mais je vous fais crédit de ne pas avoir voulu dire cela. Vous pourriez m’expliquer?

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    • Jacques89 Jacques89

      Nous sommes dans le cadre de l’assainissement urbain. Ce n’est pas comme une industrie (boues rouges par exemple). L’objectif principal est ici de réduire la pollution organique. Elle apparaît notamment dans les matières en suspensions (elles se voient car elles colorent les effluents) et dans la production d’H2S (Sulfure d’hydrogène, boule puante) qui dégage une forte odeur d’œuf pourri. Donc si une eau est colorée et dégage des odeurs, c’est qu’elle n’est pas correctement épurée: pas besoin d’avoir des chiffres pour ça. Il faut donc se méfier quand on nous dit que dans les calculs “tout est conforme” et que visuellement et/ou olfactivement il y a un “loup”. Si la totalité des eaux usées ne passent pas par les instruments de mesure et que les chiffres sont bons, les autorités ne se déplacent pas pour chercher l’origine d’un problème; la preuve: ce déversoir.

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    • Assedix Assedix

      Ok, je le comprends mieux ainsi.
      Votre premier message m’étonnait parce qu’à l’inverse, il arrive qu’on retrouve des E. Coli dans les eaux de baignade sans que cela soit détectable à l’odeur.

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    • Jacques89 Jacques89

      Ça c’est une histoire de seuils. Quand un paramètre dépasse un seuil admissible, il peut devenir dangereux pour la santé. Quand ça pue, c’est que le seuil a largement été dépassé. Pas besoin d’éprouvette… Mais les autorités ne savent pas travailler sans éprouvette.

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  8. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Heureusement que toutes ces eaux polluées ne se déversent pas à proximité d’une zone où l’on pourrait avoir l’idée de créer un Parc national, hein…

    Plus sérieusement, cet article me donne l’occasion à nouveau de rappeler que la station d’épuration de Marseille est très loin, même en l’absence de pluies orageuses, de déverser une eau correctement épurée. Et pourtant, il ne serait techniquement et financièrement pas hors d’atteinte de l’améliorer – et même pourquoi pas de produire une eau réutilisable : https://paca.lpo.fr/protection/engagements/actualite/3315-petition-debarrasser-definitivement-les-calanques-du-rejet-polluant-de-cortiou

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    • Jacques89 Jacques89

      Tout dépend de ce qui est rejeté et d’où ça vient. Quand on voit ce qui sort du vélodrome, on ne peut pas imaginer que les blooms de Cortiou viennent de là. Entre les deux il y a une usine de traitement de boues (Sormiou) qui doit avoir quelques problèmes de temps en temps… Là encore, des promeneurs prennent des photos (comme en 2018) mais les autorités n’ont pas sorti les éprouvettes; donc il n’y a pas de problème…

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  9. jasmin jasmin

    J’imagine en haut lieu les gens ricaner de la taille de la sardine qui a bouché le port de Marseille… L’audit qu’on va aussi payer je suppose, consiste à contrôler si l’excuse de l’emplacement trop haut du détecteur de volume était une vraie excuse? ou un acte volontaire pour diminuer artificiellement le taux de pollution des eaux usées? Si c’est un acte volontaire, à qui profite le crime? La métropole? l’agence des eaux? Sinon, qui s’est rendu compte et comment, que le chiffre était en fait dix fois supérieur à la réalité? En comparant débit d’entrée et débit de sortie? Comment est ce possible d’installer le compteur et ne plus jamais se préoccuper de son fonctionnement et des données?
    En tout cas, merci de nous tenir au courant via articles. Heureusement qu’il y a l’Europe et les médias. Est on vraiment en sécurité en allant nager dans la mer à Marseille?

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    • Jacques89 Jacques89

      Les sondes de mesure de niveau sont difficiles à paramétrer. Ce facteur de 10 ne révèle pas forcément une faute intentionnelle. Par contre, les pollutions récurrentes, celles qui se voient et qui se sentent nous rappellent que les marchés d’assainissement ont fait l’objet de rabais consentis par les délégataires et que le prix du m³ assaini dans le secteur de Marseille est l’un des plus bas de France. De là à imaginer que les autorités admettent que la Méditerranée compense le manque à gagner, c’est une hypothèse qui se défend.

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  10. Pierre12 Pierre12

    100 lignes pour une erreur d’un zéro, d’un capteur pas au bon endroit, vous parlez d’une affaire. Sans compter qu’il faut relire l’article 3 fois pour le comprendre, et encore.

    Comme si personne ne faisait jamais d’erreur, sauf tous les lecteurs de marsactu bien sûr.

    On frôle même le ridicule quand on se rend compte en fait que l’erreur vient de la serramm et pas de la métropole, mais comme ici, deux jours sans articles tapageurs sur la métropole, le département ou Martine, les gens commencent à déprimer, on comprend mieux le sens de l’article.

    Nouvel article demain, la métropole n’a pas répondu à un courrier de la Ville.
    Après demain, la métropole n’a pas ramassé un sac poubelles correctement.
    Après après demain, le département a versé le rsa avec une heure de retard.
    Et la semaine prochaine, scoop, Martine cumule plusieurs mandats.

    Sinon, marsactu, c’est possible de traiter des sujets un peu plus intéressants ?

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    • petitvelo petitvelo

      Pour résumer, le préfet et l Europe perdent leur temps en contentieux ?

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    • Zumbi Zumbi

      C’est du vrai Pierre 12 ou une parodie ? Je lui propose de se tromper d’un zéro et de me un chèque de 1000 euros au lieu de 100 la prochaine fois qu’il ira au resto, ca ne saurait tarder.

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    • Pierre12 Pierre12

      Mal compris mon propos, le préfet et l’europe font leur job, en revanche faire d’une erreur qui n’apporte semble-t-il aucun préjudice, la une de marsactu, en incriminant la métropole alors que l’erreur vient de la seramm, je trouve ça ridicule. Après si ça vous plait de débattre sur la (in)compétence des agents, tant mieux pour vous

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  11. Alceste. Alceste.

    De mieux en mieux Pierre12 . Presque du Moraines.,encore un petit effort, vous allez y arriver.
    Vous avez raison un zéro de plus ou de moins, ou 1 milliard de plus ou de moins qu’à cela ne tienne. Concernant les sacs poubelles , vous avez tout à fait raison, on ne peut reprocher à la métropole d’avoir oublié un sac poubelle,ils ne les ramassent pas.
    A chì troppu si cala, u culu vi mostra comme l’on dit dans le Cap.

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  12. BRASILIA8 BRASILIA8

    Pierre12 une erreur qui n’apporte rien ! la dilution de particules polluantes au sens large du terme dans 3.000.000 au lieu de 300.000 n’est pas la même chose si cela avait été fait volontairement on pourrait parler de fraude
    et oui la Métropole est en cause en tant que délégataire elle a une obligation de contrôle elle ne doit pas se contenter des chiffres de la Seramm !

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